Le film-événement « Gravity » débarque enfin dans les salles obscures françaises. Bonne nouvelle, il n’est pas le blockbuster trop formaté qu’on avait peur de découvrir. Les deux héros perdus dans l’espace renvoient au meilleur des films de genre tandis que la virtuosité du metteur en scène Alfonso Cuarón immerge le spectateur au cœur de l’espace.
Le pitch est assez (trop?) simple: suite à des débris de satellites, la mission spatiale Explorer de Matt Kowalski (Georges Clooney) et du docteur Stone (Sandra Bullock) tourne au cauchemar. Seuls et sans contact radio avec Houston, ils vont devoir revenir sur cette bonne vieille Terre. Mais tout n’est pas si simple…
« Gravity » est un vrai film de cinéma: de l’action, du suspense et de formidables effets spéciaux en font un véritable choc visuel et narratif. Quelques tics américains ponctuent le film du réalisateur mexicain Alfonso Cuarón: Georges Clooney en fait des tonnes bien sûr et voir Sandra Bullock naviguer de station spatiale en station spatiale avec un extincteur fait gentiment sourire. Mais la sensation d’apesanteur et l’impressionnante seconde partie secouent le spectateur (la 3D prend d’ailleurs tout son sens ici). Enfin, sa courte durée (1h30) se démarque des interminables films dont les studios américains nous avaient trop habitués.
L’autre bonne nouvelle du film, c’est de revoir Sandra Bullock, sensuelle, et Georges Clooney, deux acteurs qu’on prend du plaisir à suivre de films en films.
Merci pour cette tranche d’humour, Francis.
Ah enfin de la fraicheur, de la nouveauté, du film américain avec des effets spéciaux et du suspense!
Merci salle de cinémas de diversifier votre regard sur le 7eme art, et de permettre à des gens comme moi qui ne comprennent pas le cinéma d’auteur serbo-Kosovar, de venir sur ce site lire une critique sur un film grand public.
JE suis a mes heures perdues un scénariste et j’ai écrit un scenario de film en 3D sur une petite fille Kosovare, (la 3D prend tout son sens ici), qui retourne dans son pays natal après s’être faite expulser de son pays d’accueil et qui tente de revenir par tous les moyens en levant une armée de cyborgs, ça s’appellerait Leonardator. Qu’en pensez-vous?