Inglorious basterds

Pour les aficionados de Tarantino, mais pas seulement, « Inglorious Basterds » est enfin libéré des trop nombreux effets formels du cinéaste américain. A vouloir trop rendre hommage à ses films de chevets, le cinéaste déjanté commençait à plagier ses maîtres… et à lasser une partie de son public. Ce n’est pas le cas de cet opus-là: des vraies scènes d’actions et de tension (mémorable scène d’officiers allemands et d’américains infiltrés dans une auberge) parcourent ce film au scénario audacieux (un attentat complètement fictif contre Hitler). La mayonnaise prend parfaitement, parfois un peu trop lentement. Le film de Tarantino rend un bel hommage au cinéma et font des salles de cinéma un vrai héros! Le polyglotte Christoph Waltz (le Colonel Hans Landa) est la révélation du film (prix d’interprétation à Cannes 2009) tandis que Mélanie Laurent est estompée par la formidable Diane Kruger.

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