Un grand du théâtre et du 7ème Art nous quitte en ce mois d’août: Bruno Crémer. Nulle filmographie ici, mais deux trois photos de films qui ont marqués les mémoires: Noces Blanches, de Jean-Claude Brisseau au sommet de son art et surtout, Sous le Sable, du talentueux François Ozon. L’acteur savait, derrière son imposante carrure, transmettre une fragilité, une douceur… une force tranquille.

Sous le Sable: Ici avec Charlotte Rampling, Bruno Crémer incarne Jean, le mari disparu, énigmatique et nonchalant. Le personnage de Charlotte Rampling entre dans un déni qui tend vers la folie. Tout lui rappelle son homme et aucun ne parviendra à le remplacer. A un compagnon d’un soir, elle dira: « tu ne fais pas le poids »… C’est dire l’ampleur du personnage de Bruno Crémer.

Noces Blanches: Un duo à priori improbable mais qui parvient brillamment à s’imposer. Ou quand la force de l’immense Bruno Crémer succombe à une frêle adolescente… A l’époque de la sortie du film (1989), les regards se sont tournés vers Vanessa Paradis. Mais revoir ici Bruno Crémer en professeur passionné a quelque chose de touchant.

Enfin, le comédien a parfaitement endossé le personnage du Commissaire Maigret pour la télévision: il a su s’approprier mieux que quiconque l’humeur et la présence qu’on retrouve dans les romans de Georges Simenon.

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