Chaque année, lorsque ses films sortaient sur les écrans, Claude Chabrol donnait un grand rendez-vous aux spectateurs français dans les salles de cinéma. Ses films, pour la plupart très populaires auprès du public, dénonçaient les vices d’une certaine bourgeoisie provinciale. Acerbes, grinçants, drôles… ses films resteront dans les mémoires de cinéphiles. Comme les vins, Chabrol avait ses millésimes et ses années moyennes…

Claude Chabrol nous laissera un bon nombre d’excellents films. Parmi sa cinquantaine de films, citons:

Bellamy (2009)


Le dernier opus de Chabrol et la rencontre avec Gérard Depardieu. Le personnage de Bellamy est une sorte d’hommage au commissaire Maigret. Chabrol avait d’ailleurs lu toute l’œuvre de Simenon et avait adapté au cinéma certains de ses romans.

La Cérémonie (1995)

Polar social de Chabrol, cet admirable film, servi par Isabelle Huppert et Sandrine Bonnaire (excellente) est une adaptation d’un livre de Ruth Rendell. Le final du film est effroyable.

Betty (1992)

Marie Trintignant et Stéphane Audran dans l’adaptation du roman très noir de Georges Simenon. Betty, ou la descente aux enfers d’une jeune bourgeoise adultérine.

Madame Bovary (1991)

Chabrol réussit à adapter l’œuvre de Flaubert. Le film, avec une réalisation très classique, est portée par Isabelle Huppert incarnant une Emma touchante.

Les fantômes du chapelier (1982)

Autre adaptation de Georges Simenon, Michel Serrault est magistral en chapelier meurtrier errant dans les rues humides et sombre d’une cité bretonne.

Violette Nozière (1978)

Violette Nozière ou l’effroyable parricide. Première collaboration entre Chabrol et Huppert dans ce film glacial.

Le Boucher (1970)

L’étrange relation entre un boucher et une jeune institutrice dans un village du Périgord où un crime a été commis. Un duo d’acteur inoubliable, une tension digne des meilleurs thrillers.

Que la bête meure (1969)

Adapté d’un roman de Nicholas Blake, le film nous raconte la vengeance d’un père de famille à la recherche du chauffard meurtrier de son fils. Michel Duchaussoy poignant face à un détestable et magnifique Jean Yanne.

Les Biches (1968)

Stéphane Audran et la magnifique Jacqueline Sassard dans un film sulfureux sur la jalousie. Chabrol abordera une nouvelle fois en 1994 le thème de la jalousie dans « L’Enfer » avec Emmanuelle Béart et François Cluzet.

Le Beau Serge (1959)


Le premier film de Claude Chabrol ouvre la Nouvelle Vague avec ses compères Truffaut, Godard, Rivette, Rohmer.

> Les autres actualités cinéma