Certes, le réalisateur reste assez fidèle à l’adaptation du génial livre de Georges Simenon et en magnifie même l’atmosphère: un superbe noir et blanc, un brouillard et une humidité omniprésents, des personnages burinés et marqués par la vie. Mais à force de se concentrer uniquement sur l’esthétisme (d’interminables plans séquences), Bela Tarr laisse l’intrigue (et du même coup le spectateur) de côté.
[…] continuant un travail d’exploration de la face sombre de ses protagonistes. « L’Homme de Londres » de Bela Tarr et « La Chambre bleue » de Mathieu Almaric sont […]