Film d’animation australien en pâte à modeler, « Mary et Max » sort du lot en s’adressant à une cible plutôt adulte: l’univers dans lequel évoluent nos anti-héros n’a rien d’attirant: lugubre voire dépressif… Ce n’est pas « Wallace et Gromit », mais une certaine dose d’humour (noir) traverse tout de même ce brillant film d’Adam Elliot. Les deux héros, marqués par la différence (une fillette renfermée de 9 ans et un quarantenaire dérangé) ont à se partager – l’une en Australie, l’autre à New-York – que leur triste solitude et leur mélancolie. Tout n’est pas sombre non plus, puisqu’on sort optimiste de cet merveille d’animation.
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