Après l’excellente trilogie « Un couple épatant », « Cavale », « Après la vie » mais le décevant « La raison du plus faible », Lucas Belvaux revient dans un film mi-polar, mi-politique. Et le choix d’Yvan Attal s’avère judicieux: l’acteur, très convaincant, confirme sont grand talent. Malgré des maladresses (la famille de Stanislas Graff est beaucoup trop caricaturale: la femme, les enfants, la belle-mère… pfff) et certains moments d’ennui réel (le rythme est trop souvent cassé), « Rapt » convainc cependant sur deux thèmes: l’enlèvement (qui est tiré de l’histoire vraie du Baron Empain) et les guerres de pouvoir au sein de l’Entreprise. lorsqu’un d’une de ses têtes est mise à mal. C’est ce dernier point qui aurait mérité d’être davantage relaté.
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