Le talentueux Steven Soderbergh nous livre un film intelligent et aux antipodes de ce que les biopics d’Hollywood nous présentent habituellement. Le film est en langue espagnole, c’est essentiel. Le montage du film (alternance entre déclarations du Che et scènes de guérillas) est audacieux. Le réalisateur a su ne pas tomber dans le piège de l’idéalisation du héros: le Che (puissamment joué par Benicio Del Toro) est un homme avec forces et faiblesses, la réalisation sèche et sobre, la musique apaisée. On pense à « la 317ème section » (film de guerre avec ses lenteurs sublimes). Cette première partie du « Che » est une excellente surprise.
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