L’histoire (vraie) d’un groupe d’hommes, prisonniers d’un goulag en Sibérie soviétique en 1940, en fuite pour l’Inde. Près de 6500 kilomètres et une année de marche séparent ces deux points, avec tout le lot de barrières et obstacles: montagnes, déserts, famine, déshydratation… Une véritable épopée humaine.
La survie de ce groupe d’hommes est le personnage principal du film de Peter Weir, talentueux réalisateur du Cercle des Poètes Disparus en autres. A travers des paysages aussi beaux et épuisants les uns que les autres, les héros, par leur force, courage et volonté vont devoir affronter une nature hostile ainsi que la vie en communauté.
Ed Harris, qu’on a plaisir à retrouver depuis Appaloosa, son deuxième film en tant que réalisateur, interprète un vieil homme blessé par la vie. Quel acteur ! Le reste de la troupe n’est pas mal non plus, notamment Colin Farrell, qui nous joue-là un russe grande gueule et voyou. Il en fait un peu trop, mais sa prestation vaut le coup.
Avec toutefois des cassures de rythmes et des lenteurs pour suggérer les kilomètres de marche, le film est très bien mis en scène et évite les nombreux clichés que les productions américaines nous habituent. Les chemins de la liberté est accompagné d’une très belle musique de Burkhard Dallwitz.
Grands espaces et magnifiques paysages, les Chemins de la Liberté ont été tournés au Maroc, en Inde et en Bulgarie.
Ed Harris est un acteur magistral. Il le prouve une nouvelle fois dans le film de Peter Weir.
Seul personnage féminin, l’irlandaise Saoirse Ronan interprète une jeune fuyarde.
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