Trois personnages en marge de notre société se retrouvent autour du château de Versailles, dans ses bois plus précisément: une jeune mère, son enfant et un vagabond. « Versailles » n’est pas ni un documentaire, ni un « film coup de poing » dénonçant la pauvreté, mais un beau récit qui suit un pan de la vie de trois êtres perdus.
Cet enfant, quasi muet mais si expressif est une incroyable découverte.
La mère, désemparée, dure et belle à la fois, est admirablement jouée par Judith Chemla. Enfin, Guillaume Depardieu est très convaincant dans son personnage de clochard céleste qu’il semble comprendre et aimer. Du château de Versailles, on ne verra rien sinon la rumeur de ses touristes et son imposante façade au loin.
Un beau film qui mêle tendresse et humanité et que le cinéaste Pierre Schoeller a accompagné d’une sobre composition au piano.
[…] sensibilité dans le rôle de Lawrence. Face à lui, Judith Chemla, trop rare depuis « Versailles » incarne une jeune femme magnifique qui cherche sa […]