Le chef d’œuvre du duo Herzog-Kinski ressort en salle et c’est une bonne nouvelle.
Tourné presque comme un documentaire, dans des conditions difficiles et avec très peu de budget, le film est transcendé par l’interprétation hallucinante et explosive de Klaus Kinski.
Il est ce personnage fou, arbitraire, cruel et violent d’Aguirre, obstiné et obsédé par l’Eldorado, cette riche contrée envoûtant l’imaginaire des colonisateurs espagnols du 16ème siècle. Beaucoup de plans marqueront la mémoire des spectateurs: l’ascension périlleuse des Andes, la descente des rapides, la forêt menaçante et, au final, ce radeau macabre où Kinski-Aguirre s’imagine le roi du monde.
A la fois parabole du pouvoir, de l’autorité et de la folie des hommes, Aguirre est un grand film avec un Klaus Kinski inoubliable.
[…] peut s’empêcher de comparer son film au plus extraordinaire des films du genre « Aguirre, la colère de Dieu » (1972) de Werner Herzog et un peu regretter dans « The Lost City of […]