Adresse: 21 rue de la Bourse à Lille (Nord)
Nombre de salles: 1

C’est au mois de décembre 1954, durant un des hivers les plus rugueux du XXè siècle, qu’une nouvelle salle de première vision ouvre ses portes à Lille: le Ritz. Implantée en lieu et place du Casino démoli, la salle du Ritz est construite d’après les plans de M. Lardillier. Le nouveau cinéma, d’une capacité de 1.100 places, bénéficie des dernières innovations dont le format Cinémascope. Dans cette salle dédiée aux programmes cinématographiques, des spectacles de variétés organisés par des tournées sont également à l’affiche.

Le Ritz est inauguré le mercredi 29 décembre 1954. Exploitée par la Société Nouvelle des Etablissements Gaumont (S.N.E.G.), elle est à cette époque la dixième salle d’exclusivité de la ville. Le Film français du 7 janvier 1955 revient dans ses colonnes et sous la plume d’André Bellenge sur le flambant neuf théâtre cinématographique: « Pour concevoir et réaliser cette magnifique salle de 1.100 places, l’architecte Parisien bien connu, Edouard Lardillier a fait appel aux ressources de la technique la plus moderne en même temps qu’à son goût le plus sûr. Avec ses fauteuils couleur groseille et ivoire, ses murs rose et crème sertis par un soubassement tapissé de velours, s’harmonisant avec la teinte des fauteuils, avec son immense rideau de scène de velours rouge s’ouvrant sur un « taps » gris perle, et son plafond audacieux aux harmonieuses gouttières, l’ensemble est un chef d’œuvre de confort et d’élégance. De son côté l’entrée est méconnaissable. Haute d’une dizaine de mètres et surmontée d’une enseigne au néon où s’allument les titres des films, elle ouvre sur un grand hall rutilant de lumières et orné d’un magnifique lustre. On remarque également des portes de verre et un bar élégant (…) La cabine équipée en matériel Western et l’écran de 14 mètres de base sans couture et escamotable, permettent tous les genres de projection en vogue (Cinémascope, Vistavision, Son stéréophonique Perspecta, Superscope)».

Cinéma le Ritz à Lille

Cinéma le Ritz à Lille

Ci-dessus: vues de la salle en 1955.

Présenté comme la salle de cinéma la plus moderne de la ville, le Ritz est doté d’une scène de 8 mètres sur 16 qui permet également de programmer des spectacles divers dont le Grand Orchestre de Lionel Hampton. Les Chevaliers de la table ronde de Richard Thorpe est choisi pour inaugurer le Ritz au cours d’une soirée de gala qu’accompagne le célèbre orchestre d’Eddie Warner, suivi du spectacle du fantaisiste André Robert. Après l’entracte, le grand film en Cinémascope avec le duo d’interprètes mythiques Robert Taylor et Ava Gardner est projeté sur un impressionnant écran de 14 mètres de base. Durant la soirée inaugurale, les trois gérants du Ritz messieurs Walocq, Bruitte et Delemar annoncent les prochains films retenus pour leur salle: La Belle Otero de Richard Pottier, Le Prince étudiant de Richard Thorpe, Rhapsodie de Charles Vidor et Les Fruits de l’été de Raymond Bernard.

Quelques 24.815 spectateurs poussent, durant les trois premières semaines de son exploitation, les portes du Ritz pour assister aux Chevaliers de la table ronde. Durant les mois qui suivent l’ouverture du cinéma, les premiers films à l’affiche défilent. Parmi eux, citons Les Hommes en blanc de Ralph Habib le 11 mai 1955, le western Vera Cruz de Robert Aldrich avec Gary Cooper et Burt Lancaster le 30 août 1955, la réédition – avec un tarif normal des places et en Panoramique et son stéréophonique – de Autant en emporte le vent (1939) de Victor Fleming le 19 octobre 1955 (24 251 entrées en 3 semaines), le musical Brigadoon de Vincente Minnelli le 8 août 1956 ou Tu seras un homme, mon fils de George Sidney avec Tyrone Power et Kim Novak le 12 septembre 1956.

Le 2 octobre 1956, le célèbre animateur de radio Zappy Max ouvre officiellement la nouvelle saison cinématographique sur la scène du Ritz en venant présenter le film Les Lumières du soir de Robert Vernay dans lequel il joue aux côtés de la star Gaby Morlay. La foule se presse au Ritz pour accueillir la présentation, le mardi 9 avril 1957, de Vacances explosives avec la présence d’Arletty, de Raymond Bussières et du metteur en scène Christian Stengel, rejoints vers 23h30 par Marthe Mercadier. Les spectateurs du Ritz peuvent ainsi poser toutes les questions qu’ils souhaitent à l’équipe du film.

Déjà, et seulement en deux jours, le Ritz fait peau neuve durant l’été 1957. Le Film français du 22 août 1957 revient sur ces transformations: «Le Ritz, dernière née des grandes salles d’exclusivité de Lille, se classait parmi les plus coquettes et les plus accueillantes. Ses propriétaires tiennent, on s‘en doute, à lui garder cette place enviée. Aussi n’ont-ils pas hésité, sans que le besoin s’en fasse réellement sentir, à lui redonner l’éclat du neuf. Après une fermeture qui n’a pas excédé les 48 heures, une armée de peintres, de staffeurs et de tapissiers ont envahi le Ritz pour le libérer deux jours plus tard, fraîchement et entièrement repeinte et garnie de moquette neuve. Quelques modifications ont, en outre, été apportées dans la décoration intérieure. Le plafond, couleur blanc cassé, est coupé, maintenant en son centre, d’un long motif en staff couleur bronze. Les murs sont gris, l’entrée, le hall et le bar resplendissent d’un jaune éclatant bordé de noir. Il reste seulement à poser un soubassement en moquette rouge dans le tambour d’entrée». Le Ritz rouvre le 31 juillet 1957 avec un film musical allemand Amour, tango, mandoline d’Arthur Maria Rabenalt interprété notamment par Georges Guétary.

Le Ritz propose le 23 octobre 1957 le désormais mythique western de John Sturges Règlements de comptes à O.K. Corral proposé en tandem avec le cinéma lillois Familia. Le mardi 28 octobre, dernier jour de la semaine cinématographique, est consacré au grand gala de Jacques Hélian avec Les Compagnons de la chanson. Alors que le nouveau Charlie Chaplin Un roi à New York triomphe au Ritz avec 6.569 entrées du 30 octobre au 5 novembre 1957, la salle accueille le lundi 4 novembre un spectacle de variétés avec Georgette Plana, Marcel Bianchi, Pierre Mingand et Aimable et son orchestre.

Le mardi 25 février 1958, malgré la neige tombant à gros flocons, le « tout-Lille » cinématographique se réunit au Ritz pour y accueillir le jeune réalisateur d’Ascenseur pour l’échafaud, Louis Malle accompagné de son actrice Jeanne Moreau. La Cinématographie française commente cet événement dans son numéro du 8 mars: « Originaire de Thumeries, Louis Malle, notre jeune compatriote, s’il est discret n’en livre pas moins, tout en croquant force amandes grillées, la matière de son prochain film, auquel il travaille activement (…) Inspiré d’une nouvelle du XVIIIè siècle, Point de lendemain de Vivant Denon (…) Quand à Jeanne Moreau ses projets sont fonction de ceux de Louis Malle. C’est elle qui sera l’héroïne de Point de lendemain. » Sorti sous le titre Les Amants, ce film fera scandale dans la France de 1958. La revue corporative poursuit: « Vers 21 heures, Jeanne Moreau et Louis Malle sont interviewés par le public sur la scène du Ritz en prologue à la projection d’Ascenseur pour l’échafaud dont la carrière s’annonce très brillante, si l’on en juge par les nombreux spectateurs qui emplissaient la salle (…) On sait que dans la nuit, Jeanne Moreau et Louis Malle restèrent prisonniers de la tempête de neige, enfermés dans leur voiture. Le matin les trouva littéralement transis. » La revue ajoute que le mercredi 26 février, on vit Edith Piaf vers 22h30 regardant les photos d’exploitation du film de Louis Malle dans les vitrines du Ritz, mais elle ne dévoila à personne les raisons de ce voyage-éclair à Lille. Quelle belle publicité pour le film!

Ci-dessus: Sissi face à son destin de Ernst Marischka aux Ritz et Familia le 10 septembre 1958.

En 1958, malgré la période estivale, le film d’Andrzej Wajda Ils aimaient la vie (Kanał), prix spécial du Festival de Cannes l’année précédente, rencontre auprès du public lillois un excellent accueil en totalisant à partir du 25 juin et durant deux semaines d’exploitation au Ritz 13.599 entrées. A l’occasion de la sortie à Lille du nouveau film de Claude Autant-Lara En Cas de malheur, le Ritz et le Familia organisent le mardi 21 octobre 1958 une brillante réception présidée par Brigitte Bardot. Hélas, la star souffrante ne se rend pas dans la Capitale des Flandres. La presse précise que « le cocktail, donné à l’Hôtel Royal fut néanmoins réussi. Et si le public regretta l’absence de son idole, En Cas de malheur n’obtient pas moins, le prodigieux succès que l’on pouvait attendre. »

 

Ci-dessus: Faibles femmes de Michel Boisrond à l’affiche le 20 avril 1959.

A partir du 20 avril 1959, le cinéma de la rue de la Bourse programme le film de Michel Boisrond Faibles femmes avec Mylène Demongeot et le jeune Alain Delon. Ce qui attire les Lillois est le complément de programme présenté à chaque séance, La Féerie des eaux, « attraction de classe internationale qui a été acclamée par des millions de spectateurs, tant en Europe, qu’en Amérique » comme le souligne alors la presse. Le 11 novembre 1959 arrive à Lille et sur l’écran du Ritz La Jument verte, le premier film frappé par la censure du nouvel « interdit aux moins de 18 ans ». Son réalisateur Claude Autant-Lara effectue un tour de France pour défendre et présenter son film interdit de projection dans de nombreuses municipalités. Accompagné de son actrice Valérie Lagrange, leur journée à Lille prévoit un passage à la télévision, une série d’interviews par la presse locale, un déjeuner en compagnie de professionnels puis une présentation du film sur la scène du Ritz. Le Film français du 27 novembre 1959 commente l’événement: « C’est devant une salle comble, que Claude Autant-Lara s’entretient avec le public sur les raisons qui l’avaient amené à entreprendre ce film. Le célèbre metteur en scène, qui se révéla en orateur disert et passionnant fut chaleureusement applaudi par la salle, ainsi que la jeune interprète du film Valérie Lagrange. Celle-ci séduisit le public autant par sa beauté et sa gentillesse que par la simplicité avec laquelle elle exposa ses inquiétudes au seuil d’une carrière difficile mais qu’elle voudrait poursuivre ». Le film est un succès et enregistre quelques 14.989 entrées la première semaine.

Durant l’été 1960, le Ritz profite de la période creuse des vacances pour rénover sa salle, notamment en installant le procédé Todd-AO. Sous la direction de l’architecte M. Lardillier, la salle adopte un aspect nouveau dans le temps record de dix jours de fermeture. Dans son numéro du 3 septembre 1960, la revue La Cinématographie française revient sur ces transformations: « La façade a été transformée et les colonnes en staff de l’entrée ont été remplacées par un revêtement en plexiglas, illuminé intérieurement par huit foyers lumineux. Quant à la salle, si elle demeure inchangée dans sa disposition générale, sa nouvelle décoration lui confère une sobre élégance et la classe définitivement parmi l’une des plus sélectes de la région (…) Mais la plus importante révolution est certainement dans l’agencement de la cabine. Le Ritz est en effet la première salle du Nord et du Pas-de-Calais équipée d’appareils Todd-AO, permettant la projection de films en 70 mm, projection qui se fera désormais sur un nouvel écran type nacré, perforé mesurant 15 mètres de large et 7 m 50 de haut. Le relief sonore provient de six pistes magnétiques et seize haut-parleurs d’ambiance dissimulés dans la salle. Le spectacle est à la fois sur l’écran et dans la salle». Le Todd-AO est inauguré au Ritz dès le 1er septembre 1960 avec la sortie lilloise du musical South Pacific de Joshua Logan.

Auréolé du Grand Prix du Cinéma Français, le film Jusqu’au bout du monde de François Villiers est présenté au Ritz le mardi 5 février 1962. Son interprète Pierre Mondy est invité à répondre, au cours d’un cocktail donné en son honneur, aux questions des journalistes. Quelques mois plus tard, un autre événement est organisé pour la presse par le distributeur Les Artistes Associés et la direction du cinéma: la représentation spéciale, suivie d’un lunch, de West side story de Robert Wise qui sort le 30 septembre 1962 au Ritz dans sa version 70 mm. L’établissement alterne les projections cinématographiques avec les tournées d’artistes se produisant sur sa scène, à l’instar d’un certain Johnny Hallyday le 28 novembre 1961.

Ci-dessus: West side story en 70 mm à partir du 30 septembre 1962.

Trois mois après sa sortie à Roubaix, Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz sort à Lille le 22 janvier 1963 au Ritz dans une version amputée de 45 minutes. Les résultats demeurent faibles et la presse corporative souligne une nouvelle «récession» de la fréquentation à Lille, de l’ordre de 11%. Un grand gala est organisé au Ritz le 25 mars 1963 pour la sortie du film Le Glaive et la Balance d’André Cayatte. Le débat qui suit la projection du film est animé: étudiants, avocats, bâtonnier de Lille, professeurs de droit arrivent à s’accorder sur le verdict d’acquittement rendu par le jury. De vives controverses s’élèvent cependant au sujet de la culpabilité de chacun des trois inculpés. André Cayatte, qui suit de près la carrière de son film, décide de changer la dernière bobine en intégrant une fin plus humaine. C’est cette dernière version que voient les spectateurs du Ritz pour la troisième semaine d’exclusivité. Le film enregistre 26.914 entrées au Ritz en trois semaines.

Cinéma le Ritz à Lille

Ci-dessus: le Ritz en 1963 avec à l’affiche En compagnie de Max Linder. 

Ci-dessus: My fair lady en 70 mm à partir du 14 avril 1965.

Ci-dessus: Piège pour Cendrillon à partir du 10 novembre 1965.

Pour présenter Les 55 Jours de Pékin de Nicholas Ray, la jeune actrice du film, la chinoise Lynne Sue Moon, débarque de Londres par avion le 22 octobre 1963. Accompagnée de M. Sullivan, chef de publicité de Samuel Bronston Productions, Lynne Sue Moon assiste au gala donné au profit de la Croix Rouge en présence de M. Dumont, Préfet du Nord.

Durant les années 1960, le Ritz alterne les superproductions en 70 mm et les productions Gaumont. Citons Spartacus de Stanley Kubrick à partir du 24 janvier 1962, Barabbas de Richard Fleischer le 3 octobre 1962, Le Cardinal d’Otto Preminger le 8 janvier 1964, West side story de Jerome Robbins et Robert Wise repris le 6 mai 1964, Le Plus grand cirque du monde de Henry Hathaway le 23 décembre 1964, My fair lady de George Cukor à partir du 14 avril 1965, Khartoum de Basil Dearden le 9 novembre 1966, La Canonnière du Yang-Tsé de Robert Wise le 22 mars 1967 ou la réédition en 70 mm d’Autant en emporte le vent à partir du 4 juin 1969.

Côté productions françaises, la Gaumont envoie au public du Ritz ses dernières nouveautés comme Arsène Lupin contre Arsène Lupin d’Édouard Molinaro le 24 octobre 1962, Piège pour Cendrillon d’André Cayatte le 10 novembre 1965, Ne nous fâchons pas de Georges Lautner le 11 mai 1966, Les Risques du métier d’André Cayatte le 27 décembre 1967, Le Pacha de Georges Lautner le 10 avril 1968, Le Franciscain de Bourges de Claude Autant-Lara le 8 mai 1968 ou bien Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause! de Michel Audiard à partir du 22 avril 1970.

Ci-dessus: Ne nous fâchons pas de Georges Lautner à l’affiche le 11 mai 1966.

Ci-dessus: La Canonnière du Yang-Tsé de Robert Wise à l’affiche en 70 mm le 22 mars 1967.

Parmi les événements organisés au Ritz, la venue de Jean Lefebvre au printemps 1967 présenter Un idiot à Paris de Serge Korber. Le directeur du cinéma M. Eugène Walocq réussit à dénicher un âne pour animer le cocktail de presse organisé en l’honneur du comédien entouré pour cette occasion de M. Robert Marchal, directeur divisionnaire de la Gaumont-Distribution, M. Feyaubois du bureau Gaumont de Lille, M. Henri Deconinck et M. Desrousseaux du Colisée de Roubaix.

Durant les années 1970, le Ritz poursuit la formule qui fait son succès: les films à grand spectacle et les films populaires français comme La Folie des grandeurs de Gérard Oury le 15 décembre 1971, Les Malheurs d’Alfred de Pierre Richard le 12 avril 1972, Moi y’en a vouloir des sous de Jean Yanne le 27 février 1973, Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury – en exclusivité à Lille – le 17 octobre 1973, La Gifle de Claude Pinoteau le 30 octobre 1974, Pas de problème! de Georges Lautner le 20 août 1975, On a retrouvé la 7e compagnie de Robert Lamoureux le 17 décembre 1975 mais aussi Orange mécanique de Stanley Kubrick le 13 septembre 1972, Délivrance de John Boorman le 29 novembre 1972, Papillon de Franklin J. Schaffner le 23 janvier 1974, L’Exorciste de William Friedkin le 18 septembre 1974, La Tour infernale de John Guillermin le 12 mars 1975 ou Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman le 17 mars 1976.

En lieu et place du Familia est inauguré le 21 décembre 1977 le Gaumont-Lille. Ce nouveau complexe multisalles rencontre un grand succès, tout comme l’Ariel. Les salles mono-écran du Capitole et du Ritz tombent rapidement en désuétude.

Ci-dessus: La Guerre des étoiles de George Lucas à l’affiche le 26 octobre 1977.

Le triomphal La Guerre des étoiles sort à Lille le 26 octobre 1977 dans la combinaison de salles regroupant le Ritz et l’Ariel. Cependant, le 21 décembre 1977 après la huitième semaine d’exploitation du film de George Lucas, les portes du Ritz demeurent closes. Durant l’année suivante, la salle rouvre ponctuellement pour accueillir le premier Festival du Film Fantastique de Lille qui délivre près de 10.000 billets en deux semaines. Au regard de ce succès, la salle reprend du service à l’occasion de la seconde édition du festival avec cinq séances par jours qui permettent de découvrir une trentaine de longs métrages. La séance inaugurale du 7 mars 1979 est consacrée au film de George Romero, Martin. Cette remise en service momentanée du Ritz prend fin le 24 avril 1979, date à laquelle la fermeture est définitive.

Alors qu’une transformation du cinéma en discothèque est prévue, un incendie survient au mois de juillet 1980 et met un terme à ce projet.

Cinéma le Ritz à Lille

Ci-dessus: l’emplacement du Ritz en 1997.

Textes: Thierry Béné
Documents: Le Film français, La Cinématographie française, La Voix du Nord.