L’auto-documentaire « Les Plages d’Agnès » est une attachante œuvre de cinéma. De sa Belgique natale, en passant par Sète, Los Angeles et bien sûr la rue Daguerre à Paris, la cinéaste et photographe Agnès Varda évoque sa vie, ses films, ses combats (le féminisme), ses rencontres avec les artistes de son temps, et les gens de tous les jours. Éternellement jeune, pétillante, drôle, elle est aussi bouleversante lorsqu’elle énumère, au cours d’une exposition de ses photos à Avignon, ses chers disparus. Et bien sûr, l’homme de sa vie, le cinéaste Jacques Demy.
On est transporté par son récit, sa mise en scène inventive, poétique, parfois tellement kitsh. Merci Agnès Varda pour votre amour des autres.
On ne saurait mieux dire; sinon ajouter pour les nouvelles générations que « Madame Agnès » fut une jeune femme semblable à celles qui aujourd’hui débordent d’énergie, sont passionnées, inventitives, attentives et , oui je le confirme, très séduisante !