Adresse: 364 rue Lecourbe à Paris (15ème arrondissement)
Nombre de salles: 4
Création: 1971
Fermeture définitive
Ce cinéma de quartier situé rue Lecourbe a fermé ses portes en juillet 2007 suite à un différend familial et juridique. Avec ses quatre salles, le Grand Pavois, qui tire son enseigne de la résidence immobilière à laquelle il est intégré, projetait un nombre impressionnant de films – jusqu’à 50 par semaine – pour une clientèle familiale, à l’instar du cinéma Chaplin Saint-Lambert voisin.
Les quatre salles du Grand Pavois portaient toutes un nom en hommage à la mer: Salle Bâbord, Salle Tribord, Salle Amirauté et Salle Vasco de Gama. Elles sont aujourd’hui transformées en studio d’enregistrement. Les cinéphiles peuvent se diriger vers le multiplexe Gaumont Aquaboulevard ou vers le Gaumont Convention rénové.
Je me souviens des Doors en 6 pistes.
Son carrément fou et d’une précision chirurgicale ahurissante, les Cabasse dans toutes leur splendeur !
Bel écran Panoramique, dans un ensemble quasi digne d’une privée pour Pro !
Parisien, je pleure cette salle qui passait plus d’une dizaine de films par semaine, ce qui nous obligeait parfois à sécher un cours pour être à la scéance. J’ai vu dans cette salle des films qui n’étaient plus programmé nul part (Excalibur, Sacré Graal, … ) cette salle a du former des générations de cinéphiles.
Je suis triste de découvrir si tardivement la disparition de cette salle qui était la seule à rediffuser des films d’animations japonais début 2000. J’avais pu redécouvrir Ghost in the Shell et sa suite ou quelques Miyasaki sur grand écran. J’ai conseillé cette salle à tous mes amis. J’ai toujours repensé y repassé un week-end où je monterais à Paris mais il est visiblement trop tard.
Très heureux également d’avoir des nouvelles de M. Wagneur, que j’ai pas mal connu du temps du Grand Pavois. Il avait très gentiment accepté de me montrer la cabine (du temps des anciennes salles, et des nouvelles)
Je suis toujours fasciné par les salles de cinéma et par leur technique.
Merci encore à vous deux, M. Wagneur et M. Portenguen, vous m’avez tous les deux, ainsi que Christian Chauvet (au Max Linder), M. Béart (au Gaumont Grand Ecran) et Patrick Merienne, montré la magie absolue du cinéma!
jean pierre wagneur dit:
bonjour yves ,
je decouvre seulement aujourd’hui que tu m’avais laissé un message, sache que je suis a la retraite depuis 2009 et tout ce passe bien, si tu veux ma boite mail est affiché ci dessus, si tu veux me joindre, je pense toujours à nos années passées dans les cinemas de mr Puren, je garde de ces années un trés bon souvenirs;
amitiés
jean pierre wagneur
Très heureux d’avoir de vos nouvelles, M. Portenguen, du temps de l’UGC Forum Horizon puis du Ciné Cite Les Halles, puis l’UGC George V. Je faisais collection de films annonces 35mm et vous m’en avez très gentiment donné deux boites 🙂
Devenu un supermarché…
Bonjour les frères WAGNEUR,
Je pense toujours à toi mon cher Jean-Pierre et à nos années Cinéma du Luxor de Drancy en passant par le carrefour de Pantin, l’Aviatic du Bourget et les Tourelles de la Porte des Lilas.
J’ai 71 ans la retraite se passe bien et je fais toujours du cinéma en plein air dans mon village d’Adeche en 35m/m et en 16m/m
Que du bonheur…
Je t’embrasse
Yves
J’ai très bien connu ce cinoche. Le directeur était un passionné, un type adorable (il doit toujours l’être). Il assurait souvent lui même les projections.
Il faut savoir que jusque dans le milieu des années 90, seules deux salles étaient abritées par ce cinéma. La Babord et la Tribord. Les vitres des portes étaient des hublots, et les écrans, tous deux identiques, étaient très incurvés (« panoramiques » comme l’indiquait l’Officiel des spectacles.), avec à la clé un bel effet d’immersion.
Les deux salles étaient équipées en Dolby (processeurs CP 55 et CP 50, si je me souviens bien), et quel Dolby! Amplis Amix et surtout enceintes Cabasse apparentes, sous l’écran, les mêmes que le Géode!
Entre les écrans panoramiques et le son, autant dire que les séances étaient magnifiques, malgré la taille relativement petite des écrans.
Cette salle a même été une des seules, avec le Kinopanorama, à avoir le son numérique « CDS » de Kodak, le tout premier format de son numérique au cinéma, et proposait dans ce format « Les Doors », « l’Expérience Interdite » et « l’Approche Finale ». Ce format n’a pas survécu aux nouvelles salles, faute de films.
Aujourd’hui je crois que cette salle est devenue un studio de mixage.