Adresse: 22 rue Guillaume Apollinaire à Paris (6e arrondissement)
Nombre de salles: 1
Anciennement: Le Bilboquet, Le Silencio-des-Prés, Beau Regard.

Au moment où sa réouverture est annoncée, revenons sur l’histoire du cinéma Saint-Germain-des-Prés qui, lors de son lancement à la fin des années 1960, connaît quelques difficultés à trouver une formule idéale de programmation. D’ailleurs, au fil des années, la salle connaît à sa tête un certain nombre d’exploitants.

À la fin des années 1960, le Quartier latin voit évoluer son parc de salles avec l’arrivée de l’exclusivité dans un secteur alors dévolu aux salles de quartiers. Quelques salles spécialisées y sont également implantées.

Le Bilboquet, la nouvelle salle Rive-gauche.

Si l’historique cinéma Saint-Michel est intégré dans la combinaison du prestigieux Le Paris sur les Champs-Élysées, le Cluny-Écoles est rattaché au Paramount des Grands boulevards. En parallèle, un grand nombre de nouvelles « mini-salles » sont créées dans le Quartier latin, à l’instar des Studios Saint-Germain, Huchette et Village et du Dragon de Boris Gourevitch, du Saint-Séverin de Roger et Danièle Wasserman ou encore du Racine de la famille Villeneuve.

L’exploitant Henri Douvin, déjà à la tête d’un grand nombre de salles, décide de s’installer au cœur de Saint-Germain-des-Prés à l’angle des rues Saint-Benoît et Guillaume-Apollinaire, en lieu et place du Cabaret « Le Bilboquet ». Les travaux débutent en décembre 1967, soit une année après l’ouverture des Trois Luxembourg de Charles Rochman. La revue Le Film français, dans son édition du 30 janvier 1969, évoque les travaux en cours : « la structure entière de l’immeuble a dû être reprise, tous les murs et poteaux ont été supprimés dans la hauteur du rez-de-chaussée et partiellement du premier étage pour libérer un volume de 6000 m3  (500 m2 au sol sur une hauteur de 12 mètres). »

Henri Douvin fait appel au prolifique, mais quelque peu oublié aujourd’hui, architecte Bernard Ceyssac qui signe, entre autres, le Dragon, le Studio-Logos et quelques années plus tard, le Saint-André-des-Arts de Roger Diamantis. Dans son article dans la revue 1895 consacré à Bernard Ceyssac, Andrés Avila Gomez rappelle les caractéristiques chères à l’architecte : « la sobriété du traitement des parois verticales, le sol de couleur neutre, plafonds particulièrement travaillés, éclairage indirect… ».

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: la salle en 1969 avec, devant l’écran, un panneau mobile et ses motifs en forme de bilboquets.

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: la salle en 1969.

Comme le souligne Le Film français, « l’ensemble plafond-luminaire peut surprendre mais moins assurément que le panneau décoratif de 13 mètres de longueur et de 5 mètres de hauteur qui est constitué par un ensemble de 12 éléments pivotants et coulissants qui permettent de découvrir progressivement l’écran de 35 mètres carrés ».

L’animation de l’ensemble de ces éléments mobiles est due à un système électronique, pour l’époque, très complexe. En ce qui concerne la décoration : « la coloration générale allie l’or des appliques (des bilboquets bien entendu) au camaïeu brun des murs, des sièges et du sol, que de très importantes surfaces noir mat incrustées de motifs métalliques contribuent à mettre en valeur ».

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: croquis de la salle, architecte Bernard Ceyssac.

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: panneau décoratif mobile remplaçant le classique rideau de scène.

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: l’entrée de la salle en 1969 avec à l’affiche Z (Costa-Gavras).

C’est sous l’enseigne de l’ancien cabaret que Le Bilboquet, « la nouvelle salle Rive-gauche », est inauguré le 26 mars 1969 avec Z, sorti en exclusivité un mois plus tôt dans les cinémas Concorde Pathé, Le Français et Quartier Latin. Devant le succès du film de Costa-Gavras, le Bilboquet vient renforcer cette combinaison d’exclusivité.

Le tarif du cinéma est fixé à 10 frs et 7 frs pour les étudiants, alors que pour le même film, il faut débourser 12 francs au Concorde et 11 francs au Français. Attirant les spectateurs dans la nouvelle salle sise en face de l’église Saint-Germain-des-Prés, Z y tient 22 semaines à l’affiche.

Ce premier film inaugural est suivi d’Une Femme douce (Robert Bresson) à partir du 29 septembre 1969. Pourtant incarné par Dominique Sanda, le film est un échec commercial cinglant.

Le Bilboquet est maintenu dans la combinaison d’exclusivité rattachée au Concorde Pathé pour des films comme Macadam Cow-Boy (John Schlesinger) à partir du 17 octobre 1969, L’Enfant sauvage (François Truffaut) à partir du 26 février 1970, Zabrisky Point (Michelangelo Antonioni) à partir du 17 avril 1970, Domicile conjugal (François Truffaut) à partir du 9 septembre 1970 ou Le Distrait (Pierre Richard) à partir du 9 décembre 1970.

Les rendements du Bilboquet ne sont pas à la hauteur de ses concurrents du Quartier Latin. Si un film comme Le Distrait attire les foules sur les Champs-Élysées, il est loin de remplir la salle de Saint-Germain-des-Prés.

Surfant sur l’ère du temps, Henri Douvin s’essaye brièvement l’érotique. À partir du 12 mai 1971, on peut ainsi y voir Laissez-vous croquer petites chattes (Franz Josef Gottlieb). Les résultats n’étant pas probants, Le Bilboquet est alors inclus dans une combinaison d’exclusivité de salles rattachées au cinéma Marbeuf des Champs-Élysées.

Ainsi, on peut découvrir la délicieuse comédie italienne Venez-donc prendre le café chez nous (Alberto Lattuada) à partir du 9 juillet 1971, Les Diables (Ken Russell) le 29 octobre 1971 ou Un été 42 (Robert Mulligan) le 22 décembre 1971.

Alors que le Marbeuf ferme pour voir sa salle unique transformée en complexe, Le Bilboquet rejoint la combinaison du Biarritz le 25 février 1972 avec Églantine, le premier film réalisé par le comédien Jean-Claude Brialy.

Ci-dessus: la Palme d’or 1973 L’Epouvantail (Jerry Schatzberg) au Bilboquet à partir du 7 juin 1973.

Ci-dessus: reprise de Broadway Melody of 1940 (Norman Taurog) le 22 décembre 1976.

Ci-dessus: les documentaires Nucléaire danger immédiat et Malville : État de siège (Serge Poljinsky) le 11 janvier 1978.

Mais le Bilboquet ne parvient pas à se forger une identité propre à l’instar du Studio Gît-le-Cœur, du Racine ou du Saint-André-des-Arts. Aussi, à l’été 1977, le Bilboquet est-il repris par une jeune société de distribution indépendante, Le Cinématographe.

Le premier programme des nouveaux exploitants est un cycle de comédies à l’italienne qui redynamisent le site. La fréquentation enregistre ainsi entre 2 500 et 3 000 spectateurs par semaine. Le 31 août 1977, à grand renfort de publicité, Le Bilboquet propose un film inédit sur les Rolling Stones. Le jeune public du Quartier latin, qui vient écouter et voir des films sur Led Zeppelin, les Gratefull Dead, Pink Floyd ou les Sex Pistols, à une époque où la télévision française ignore la pop musique, pousse les portes de la salle.

Ce type de film musical étant rare, une programmation plus militante est proposée avec deux moyens métrages du réalisateur Serge Poljinsky Nucléaire danger immédiat, déjà projeté au Saint-Séverin, ainsi que l’inédit Malville état de siège. Ce dernier revient sur la manifestation de Creys-Malville et du déploiement sans précédent de forces policières que vient endeuiller un tragique décès, le manifestant Vital Michalon.

La reprise par le circuit Olympic de Frédéric Mitterrand.

La programmation devient plus traditionnelle avec les prolongations du film d’Ariane Mnouchkine Molière qui tient l’affiche du 21 mars au 18 décembre 1979. Le cinéma attend à cette époque un repreneur.

C’est Frédéric Mitterrand qui reprend la gérance du Bilboquet à partir du 19 décembre 1979. A la tête du circuit Olympic – Olympic et L’Entrepôt, tous deux dans le XIVe arrondissement -, le jeune exploitant appose l’enseigne Olympic Saint-Germain et parvient ainsi, en agrandissant son circuit, à amortir ses films projetés dans ses autres salles.

Il confie la programmation de l’Olympic Saint-Germain à Jean Hernandez et Marc Labrousse, déjà programmateurs de son circuit. Le duo choisit pour le lancement la reprise du Testament du Docteur Mabuse (Fritz Lang). Bonne pioche : pour ce premier programme, le public revient dans la salle avec 19 341 entrées en 7 semaines qui y sont comptabilisées.

Ci-dessus: les grands mélos du circuit Olympic avec Mr. Skeffington (Femme aimée est toujours jolie, Vincent Sherman) à partir du 18 novembre 1981.

La spécificité du réseau Olympic est identifiable dans sa programmation : on y trouve à la fois les grands mélos hollywoodiens et les grands auteurs du 7e Art. Parmi les premiers, les étoiles de l’âge d’or d’Hollywood telles Gene Tierney dans Péché Mortel (John M Stahl) à partir du 8 juillet 1981, Bette Davis dans Mrs Skeffington (Femme aimée est toujours jolie de Vincent Sherman) à partir du 18 novembre 1981, Jennifer Jones dans Ruby Gentry (King Vidor) à partir du 7 avril 1982, Vivien Leigh dans La Valse dans l’ombre (Mervyn Le Roy) à partir du 13 octobre 1982 et dans Un Tramway nommé Désir (Elia Kazan) à partir du 10 novembre 1982, Rita Hayworth dans Gilda (Charles Vidor) à partir du 15 décembre 1982 ou bien Ava Gardner dans La Croisée des chemins (George Cukor) à partir du 3 juillet 1985.

Pour les grands auteurs, citons Elia Kazan avec America, America à partir du 24 septembre 1980 durant 22 semaines, Orson Welles avec Citizen Kane à partir du 3 juin 1981 et Dossier secret (Mr. Arkadin) à partir du 12 août 1983 ou Jean Eustache avec La Maman et la Putain à partir du 28 avril 1982.

Notons également Rainer Werner Fassbinder avec son ultime film Querelle à partir du 8 septembre 1982, Michelangelo Antonioni avec L’Avventura à partir du 9 février 1983, Luchino Visconti avec Ludwig : Le Crépuscule des dieux à partir du 6 juillet 1983 pour 12 semaines (22 095 entrées) ou bien Shōhei Imamura avec La Ballade de Narayama à partir du 28 septembre 1983.

Pour ces sorties, l’Olympic Saint-Germain est en combinaison avec l’Olympic-Balzac de Jean-Jacques Schpoliansky ainsi que la salle Olympic d’origine dans le XIVe. Les continuations du Saint-Germain sont effectuées à l’Olympic-Luxembourg. Les films y rencontrent un important succès.

Les auteurs à l’honneur au Saint-Germain-des-Prés.

Le circuit Olympic traverse en 1985 des difficultés majeures, ce qui provoque la cession des Olympic-Luxembourg et Olympic-Saint-Germain. Ces deux sites, en location gérance auprès de leurs propriétaires – Charles Rochman pour le Luxembourg  et un groupe d’actionnaires pour le Saint-Germain – vont voir la famille de Jean Henochsberg prendre des parts dès 1987. Si l’Olympic Saint-Germain est repris par les actionnaires eux-mêmes, l’Olympic-Balzac revient à Simon Simsi, en janvier 1985, toujours avec Jean-Jacques Schpoliansky.

Le Saint-Germain-des-Prés garde le même type de programmation que l’Olympic jusqu’à la sortie en exclusivité du Rayon vert. Distribué par Les Films du Losange, le film d’Éric Rohmer y est programmé à partir du 3 septembre 1986 et enregistre 25 068 entrées en 8 semaines. Vient ensuite Mauvais sang (Léos Carax) à partir du 26 novembre 1986.

Ci-dessus: Quatre Aventures de Reinette et Mirabelle (Éric Rohmer) le 4 février 1987.

Ci-dessus: Hôtel Terminus, Klaus Barbie, sa vie et son temps (Marcel Ophüls) le 28 septembre 1988.

Ces films d’auteurs correspondent parfaitement aux goûts des spectateurs du quartier. Les Films du Losange sort régulièrement les films de son co-fondateur Éric Rohmer dans la salle du Saint-Germain-des-Prés : Quatre Aventure de Reinette et Mirabelle le 4 février 1987, La Femme de l’Aviateur en reprise à partir du 25 mai 1989, Conte de Printemps le 4 avril 1990, Conte d’Hiver le 29 janvier 1992, L’Arbre, le Maire et la Médiathèque le 10 février 1992, Les Rendez-vous de Paris le 22 mars 1995, Conte d’été le 5 juin 1996, Triple agent le 17 mars 2004 ou bien Les Amours d’Astrée et de Céladon, cette fois distribué par Rezo Films, à partir du 5 septembre 2007.

Le 13 avril 1988, à l’occasion de la réédition par Ciné-Classic du premier film de Jean-Luc Godard A bout de souffle, « Salle Georges de Beauregard » est accolé à l’enseigne du Saint-Germain-des-Prés. En hommage au producteur de la Nouvelle Vague, d’autres de ses films y sont rééditées. Aussi, des photos des productions de Georges de Beauregard sont exposées dans le hall et les couloirs qui mènent à la salle.

En 1992, alors que le restaurant voisin souhaite récupérer les locaux, une possible fermeture du cinéma est annoncée dans la presse. Fausse alerte, le Saint-Germain-des-Prés continue heureusement son exploitation.

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: la reprise de Nous nous sommes tant aimés (Ettore Scola) le 14 juillet 2004. © Thierry Béné

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: Le Concert (Radu Mihaileanu) le 4 novembre 2009. © Thierry Béné

Après trois mois d’importants travaux en 2011, l’aventure du Saint-Germain-des-Prés se poursuit en 2011 sous la houlette du circuit Etoile Cinéma. A la tête du réseau familial, David Henochsberg exploite à cette époque, outre le Saint-Germain-des-Prés, les cinémas La Pagode (2 salles) et le Balzac (3 salles). Un multiplexe, Etoile Lilas, situé à la Porte des Lilas (7 salles) est également inauguré en 2012.

David Henochsberg se confie au Parisien en date du 4 mai 2011 : « Nous devons tout faire pour faire venir au Saint-Germain-des-Prés les spectateurs. C’est une question de survie pour notre salle ». À cet effet, la décoration est refaite par deux décoratrices à la mode de la société Tsé & Tsé associés « qui ont donné une touche contemporaine au lieu tout en conservant son charme historique ».

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: la salle rénovée du Saint-Germain-des-Prés.

Le Parisien, après une visite du lieu, évoque les changements : « Dès l’entrée, le grand miroir gravé d’étoiles dorées et de lettres colorées fait sa joie. Le lustre, nommé Saint-Germain-des-Prés, a été créé pour le lieu. Dans la salle, les étoiles de lumière ornent les murs tendus d’un tissu bleu nuit ».

Afin d’améliorer le confort du spectateur, la capacité du cinéma passe de 250 fauteuils à 208 fauteuils. Un écran Polichinelle remplace le précédent, ce qui permet de dégager un espace de réception permettant d’accueillir 150 personnes. Cette nouveauté permet à la salle d’accueillir de l’événementiel et ainsi apporter de nouvelles recettes.

La salle est également louée par les professionnels du cinéma en matinée. Notons également le soutien financier et intellectuel du philosophe et cinéaste Bernard-Henri Lévy, une aubaine pour la salle. Grâce aux aides du CNC, de la Ville de Paris et de la Région, le passage au numérique est effectué.

La programmation classée « Recherche » permet aux spectateurs de voir dans la salle de ce quartier chic, entre autres, Le Havre (Aki Kaurismäki) à partir du 21 décembre 2011, En secret (Charlie Stratton) à partir du 8 février 2012, A Touch of Sin (Jia Zhangke) le 11 décembre 2013, Au-delà des montagnes du même réalisateur le 23 décembre 2015, Napalm (Claude Lanzmann) le 6 septembre 2017 ou bien Lucky (John Carroll Lynch) le 13 décembre 2017.

La renaissance avec Les Films du Losange.

Reprise et intégrée au restaurant Silencio-des-Prés, la salle perd sa vocation et son identité. Pratiquement plus accessible au grand public, elle est dédiée aux locations et projections privées. Suite à la situation financière difficile de l’entreprise, le Tribunal de Commerce de Paris choisit, parmi quatre candidatures, un repreneur.

Comme un heureux signe du destin, la salle qui a vu de nombreux films d’Éric Rohmer projetés, arrive entre les bonnes mains des Films du Losange.

La société de production et de distribution, qui rétablit l’enseigne Saint-Germain-des-Prés, informe dans un article de Kévin Bertrand dans Le Film français du 20 décembre 2024 : « L’histoire de cette salle est intimement liée à celle des Films du Losange, puisque c’est là qu’Éric Rohmer (cofondateur de la Société) désirait de sortir ses films ainsi que plusieurs grands auteurs de la maison (…) Il est important pour Les Films du Losange (…) de mettre en avant les films que nous apprécions et de proposer des événements s’inscrivant dans la continuité du travail que nous réalisons sur le catalogue, en distribution, en production ».

Ci-dessus: la réouverture du Saint-Germain-des-Prés avec Spectateurs! (Arnaud Desplechin) le 15 janvier 2025.

La réouverture du Saint-Germain-des-Prés a lieu le 15 janvier 2025 avec le film Spectateurs ! d’Arnaud Desplechin, que distribue justement les Films du Losange. « On veut profiter du discours du film », confie le distributeur à Actu-Paris, et de son réalisateur, pour symboliser la renaissance de la salle et la redynamisation de l’offre culturelle du quartier qui s’était un peu appauvrie ».

Ainsi, l’aventure de cette salle presque sexagénaire et désormais mythique se poursuit pour le plus grand plaisir des cinéphiles.

Tarifs et programmation du cinéma Saint-Germain-des-Prés.


Cinéma Etoile Saint-Germain-des-Prés à Paris

Ci-dessus: Napalm (Claude Lanzmann) le 6 septembre 2017.

Ci-dessus: Domani, Domani (Daniele Luchetti) le 11 janvier 1989.

Ci-dessus: reprise par Ciné-Classic de Shoah (Claude Lanzmann) le 30 mai 1990.

Ci-dessus: la version longue de La Belle Noiseuse (Jacques Rivette) au seul Saint-Germain-des-Prés le 4 septembre 1991.

Ci-dessus: parmi les nombreux films d’Eric Rohmer à l’affiche, Conte d’été, à partir du 5 juin 1996.

Ci-dessus: In the Mood for Love (Wong Kar-Wai) à partir du 8 novembre 2000.

Texte: Thierry Béné
Documents: Le Film français, France-Soir, Pariscope et collections particulières.