Entre Paris et le Luberon, les histoires sentimentales s’emmêlent et s’entremêlent autour de Daphné (Camélia Jordana) et Maxime (Niels Schneider). La jeune femme, enceinte de François (Vincent Macaigne), se passionne pour les tourments amoureux que rencontre Maxime avec Victoire (Julia Piaton) puis Sandra (Jenna Thiam). Et ne reste pas insensible à ses charmes…
Cette nouvelle réalisation d’Emmanuel Mouret, après « Mademoiselle de Jonquières » adapté de Diderot, suit les transports amoureux d’une galerie de personnages attachants et sensibles, épris d’un amour le plus pur. Dans de superbes décors – un magnifique appartement à Saint-Germain-des-Près et un mas provençal – les dialogues d’Emmanuel Mouret et le jeu des comédiens rappellent clairement les œuvres d’Eric Rohmer et ses films sentimentaux, aux sens premier et noble du mot.
Le cinéaste possède ce sens de la narration qui permet, durant plus de deux heures, de suivre et de tenir une intrigue qui font se croiser les cœurs fragiles de ses personnages, confrontés à des conflits intérieurs. Le tout accompagné d’une bande-son qui font se rencontrer Chopin, Vivaldi, Mozart, Erik Satie… Une nouvelle fois après « Curiosa » et « La Nuit venue« , Camélia Jordana est stupéfiante de sensibilité et de vérité.
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