Elle n’arrive plus à rien depuis qu’elle ne pense qu’à lui. Jusqu’à en faire une obsession. Quadragénaire divorcée, Hélène (Laetitia Dosch) est professeure à la fac. Entre la préparation de sa thèse et l’éducation de son fils Paul, la jeune femme rencontre Alexandre (Sergei Polunin), un mystérieux russe travaillant à l’ambassade. Depuis, le monde qu’elle s’était construit éclate.
Adapté par la réalisatrice d’origine libanaise Danielle Arbid d’après un récit d’Annie Ernaux paru en 1992, Passion simple relate le lien charnel ainsi que la descente aux enfers d’une femme follement éprise d’un homme. Si la relation entre Hélène et Alexandre montre une certaine complicité, les liens qui les unissent sont principalement sexuels. Contrairement à elle, il n’est ni bourgeois, ni intellectuel: il est le jeune amant un peu voyou, entièrement tatoué et porté sur les grosses voitures qu’elle désire jour et nuit.
Danielle Arbid suit de près sa comédienne – épatante Laetitia Dosch qui trouve enfin un rôle à sa mesure depuis le quelconque Jeune fille (2017) et le captivant Les Apparences (2020) – et décrit une passion ravageuse qui fait de son héroïne une femme soumise au bon vouloir d’un homme.
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