Camille, la quarantaine dépressive, revient après une nuit arrosée dans ses années lycée… L’occasion d’essayer de changer le cours des choses et de dire à ses parents qu’on les aime malgré tout…
Après le beau « Quartier Lointain », adapté de la bande dessinée de Jiro Taniguchi qui abordait la même thématique, c’est au tour de la réalisatrice et actrice Noémie Lvovsky de prendre prétexte d’un retour dans le passé, dans l’adolescence de ses 16 ans, et de nous proposer une comédie douce et nostalgique. Comment ne pas être ému devant sa mère (Yolande Moreau), encore en vie pour quelques jours, ou devant son futur mari (Samir Guesmi) qu’on a aimé puis détesté?
Qui n’a pas rêvé de revenir en arrière pour changer le cours de sa vie? Noémie Lvovsky se risque, avec cette thématique naïve et casse-gueule, à nous livrer une comédie forcément cliché sur les changement intervenus depuis 25 ans. Heureusement, la réalisatrice s’oriente vers les sentiments de cette adolescente qu’elle était: sa vie familiale, amicale et amoureuse.
Frais et touchant, « Camille redouble » pâtit tout de même d’une certaine mollesse (il manque le piquant et la folie de l’adolescence). Mais les beaux moments de Camille avec ses parents, sa bande de copines et son petit ami estompent ces petites lenteurs passagères.
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