L’évocation d’une passion au cœur d’une grande famille bourgeoise milanaise: c’est le thème de « Io sono l’Amore », la belle surprise cinématographique italienne portée par Tilda Swinton (elle est également coproductrice du film).
L’histoire est convenue, certes, mais le cinéaste Luca Guadagnino excelle par sa réalisation baroque: il arrive à nous transporter dans les œuvres de Visconti et autres grands films italiens des années 1970.
Au cœur du clan Recchi, grands industriels du textile, la disparition du patriarche et les désirs de certains membres de la famille bouleverse à jamais le destin familial.
Le spectateur se laisse littéralement transporté, accompagné de la superbe partition du compositeur américain John Adams, dans la passion amoureuse et la soif de liberté d’Emma (Tilda Swinton), mère de famille comblée qu’une extase gustative va réveiller…
[…] qu’étouffants (les grands ensembles étouffants des banlieues). Après « Amore » , « La Belle endormie » ou « Hungry […]
[…] qui s’isole dans ce monde qu’elle refuse. On l’avait vu dans « Amore » et « La Belle […]