Des vols à l’école entraînent des tensions lorsque la direction demande aux délégués de classe de désigner les suspects potentiels parmi les élèves. Carla Nowak (Leonie Benesch), jeune enseignante fraîchement arrivée dans l’établissement, mène l’enquête.
Derrière ce thriller se déroulant dans un collège en Allemagne, se cache une réflexion sur l’autorité et la bienveillance. C’est ce dernier enjeu qui l’emporte dans La Salle des profs, tant l’excès d’artifices aussi poussifs les uns que les autres démontent le suspense du récit.
Malgré la précision de la mise en scène, qui rappelle dans une moindre mesure celle d’Elephant (Gus Van Sant, 2003), les ressorts scénaristiques et certaines invraisemblances, dopés par une encombrante musique, font tomber à plat le scénario.
Néanmoins, le réalisateur İlker Çatak parvient dans ce huis clos étouffant à pointer les limites de l’éducation de certains établissements, où les professeurs sont placés au même niveau que leurs élèves. La comédienne allemande Leonie Benesch, découverte dans Le Ruban blanc (Michael Haneke, 2010), est excellente en jeune professeure idéaliste.
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