Haletante poursuite d’un serial-killer le temps d’une nuit à Séoul, « The Chaser » reprend avec brio les genres cinématographiques les plus noirs: le polar, le thriller, le film d’angoisse, voire le gore.
Un brillant scénario avec de surprenantes ruptures de rythmes, de l’humour et du burlesque (qui rappelle « The Host »), de l’ambiance très noire (on pense à « Memories of Murderer »), ce premier film de Na Hong-Jin bouscule toutefois les règles du genre: le meurtrier est dévoilé dès le début du film. C’est toute la suite du récit, qui réussit à tenir en haleine le spectateur, et qui voit son héros à la recherche d’une vérité toujours repoussée.
Parfois à la limite du supportable, servi par de brillants acteurs, une partition musicale à la fois puissante et discrète, ce nouvel opus du cinéma coréen est brillamment réussi.
[…] polar venu de Corée après les terrifiants « The Murderer » et « The Chaser« . Ici, deux genres se télescopent: le film commence par une ambiance de thriller […]