Vie et mort d’une petite île sur le fleuve Inguri, frontière naturelle entre la Géorgie et l’Abkhazie, deux anciens territoires, aujourd’hui en conflit, de l’ex-URSS. Un grand-père abkaze et sa petite-fille s’établissent sur un petit bout de terre « qui appartient au fleuve » et sur lequel ils parviennent à cultiver leur maïs. Le temps d’une moisson, avant que l’île et sa récolte terminée ne disparaissent sous les flots annonçant la saison froide.
Bénédiction des dieux pour ce paysan qui profite d’une terre fertile et naturellement irriguée, le fleuve reste un passage stratégique des gardes frontières des deux pays.
« La Terre éphémère » rappellera aux cinéphiles le drame japonais « L’Île nue » tourné en 1960 qui, lui aussi, narrait les gestes répétitifs de paysans en quête d’eau pour la survie de leur récolte. Lent et contemplatif, le film de George Ovashvili rend hommage a des femmes et des hommes qui domptent les éléments pour subvenir à leurs besoins.
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