Film d’épouvante et œuvre poétique, comment ne pas oublier les images des « Yeux sans Visage »: la jeune fille au masque blanc, l’effroyable opération chirurgicale, la maison isolée dans la noire forêt.
Passant du documentaire clinique cauchemardesque à l’onirique scène finale, ce film de Franju est inclassable. La musique de Maurice Jarre semble au début importune mais c’est pour nous conduire brillamment vers la foire aux monstres.
Et les visages des jeunes filles sont splendides dans cette pellicule noir et blanc…
Sacha Guitry disait : » j’avais déja un nom, il fallait que je me fasse un prénom » en évoquant la difficulté d’être le fils d’un grand acteur.
L’illustration est ici apportée avec la rencontre dans une même histoire du formidable Pierre Brasseur et de son fils Claude Brasseur.
Quelques minutes surprenantes, dans ce glacial « Franju » qui remet la photo en noir et blanc à sa place, la première, dans un film d’atmosphère .