Le mythique Studio Ghibli, initié par Hayao Miyazaki, fait donc des émules: « Mary et la fleur de la sorcière » est le premier film d’animation sorti d’artistes issus du nouveau Studio Ponoc. On y retrouve toute la féerie, la poésie et l’engagement humaniste du grand maître Miyazaki qui, à l’heure où nous écrivons ces lignes, a mis un terme à sa carrière.
Le cinéaste Hiromasa Yonebayashi s’est inspiré du roman de Mary Stewart « The Little Broomstick » pour mettre en scène une apprentie sorcière confrontée à des pouvoirs magiques et à la bonne utilisation de ceux-ci.
Récit initiatique, le film reprend les codes de « Kiki la petite sorcière » (2004) de Hayao Miyazaki et, de toute évidence, la saga des Harry Potter. Ou bien est-ce le contraire, puisque le roman de Mary Stewart a été publié en 1971, soit quelques décennies avant l’oeuvre de J. K. Rowling…
La jeune Mary découvre en pleine forêt une rare variété de fleurs, le Vol de Nuit qui, à son contact, va lui procurer de fabuleux pouvoirs magiques. Arrivée dans une école de sorciers, elle va découvrir que ses nouveaux pouvoirs, dans des mains mal attentionnées, peuvent être maléfiques. Tout son combat sera de rétablir l’ordre et l’harmonie du monde.
Beau comme un Miyazaki, drôle et passionnant, « Mary et la fleur des sorcières » est le signal lumineux d’une relève du cinéma d’animation japonais.
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