A la station de métro Atomium à Bruxelles, Leo Castaneda (Antonio de la Torre) assiste aux commandes de sa rame à un suicide sur la voie. Très vite, l’enquête menée par Virginie (Marine Vacht) et le commissaire (Olivier Gourmet) s’oriente vers le mystérieux conducteur.
Dans ce polar nocturne tourné dans la capitale belge, le cinéaste Giordano Gederlini, scénariste des Misérables (2019), reprend tous les codes du genre pour un polar au scénario certes classique mais à l’atmosphère noire. Dans les usines désaffectées de Bruxelles ou dans les sous-sols de son métro, le cinéaste révèle petit à petit, à coups de flash-backs, les motivations intimes du héros vengeur.
Dans le rôle de ce dernier excelle le comédien espagnol Antonio de la Torre qui était bluffant dans, entre autres, dans le délirant Balada triste (2011) de Alex de la Iglesia. A ses côtés, Olivier Gourmet, toujours impeccable, et surtout Marine Vacht, une jeune et jolie policière qui fait de cette enquête une affaire personnelle. Depuis Jeune & Jolie (2013) de François Ozon ou L’Amant double (2017) du même cinéaste, on n’avait pas vu l’actrice – aux faux airs de Jacqueline Bisset – dans un film noir. Dans Entre la vie et la mort, l’actrice y endosse parfaitement le costume.
La bande-son électro, qui sied à merveille à l’atmosphère du film, est composée par Laurent Garnier.
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