A Rome, à la fin des années 1960, une bande de pieds nickelés projettent un cambriolage. L’aventure en devient rocambolesque.
La reprise sur grand écran de ce classique de la comédie italienne permet de découvrir ou redécouvrir une œuvre toujours aussi hilarante, parfois au comique totalement absurde. Le film de Mario Monicelli, décédé en 2010, n’a que très peu vieilli: en toile de fond, la pauvreté, est plus que jamais un sujet malheureusement d’actualité en Italie comme partout en Europe.
L’émerveillement de cette reprise, c’est la découverte des étoiles montantes du cinéma transalpin d’alors: Vittorio Gassman, qui retrouvera un rôle cousin avec Le Fanfaron, Marcello Mastroianni, Claudia Cardinale et Renato Salvatori. Ces jeunes acteurs prennent le relais d’un certain genre comique plus balourd, incarné par Toto qui transmet ici le flambeau.
Le Pigeon n’est pas une comédie à l’italienne comme les autres: le trait n’est ici jamais outrageusement forcé, même si certaines situations sont quelque peu appuyées. Il y a enfin dans le film de Monicelli un joli spleen qui se dégage.
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