Haute comme trois pommes, Amanda se retrouve sans père ni mère.
Elle n’a jamais connu son géniteur et, en ces temps de violences terroristes, sa mère vient de succomber dans un attentat. A sept ans, Amanda est prise en charge par son oncle (Vincent Lacoste) et la tante de celui-ci (Marianne Basler). Avec sa personnalité attachante et sa jeunesse, la petite fille va bouleverser la vie de son oncle.
Mikhaël Hers signe une nouvelle fois, après « Ce sentiment de l’été » un film sur la reconstruction après l’absence. Sur ce sujet difficile avec une protagoniste encore dans l’âge de la petite enfance, le cinéaste conte un récit sensible sur l’apprentissage, celui d’Amanda et celui de son oncle. Dans un Paris estival, le binôme apprend à se connaître, renouant ainsi avec une cellule familiale éclatée.
Le très prolifique Vincent Lacoste est, après le récent film de Christophe Honoré, d’une belle sensibilité, entouré d’actrices en état de grâce: Stacy Martin, Marianne Basler, Ophélia Kolb et l’étonnante Isaure Multrier.
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