Adresse: 71 Place Carnot à Romainville (Seine-Saint-Denis)
Nombre de salles: 1
Ouverture: 1929
Le Trianon est certainement le cinéma le plus connu du grand public puisqu’il a servi (avec le Palace de Beaumont-sur-Oise) de décor aux tournages de l’émission de télévision culte « La Dernière Séance », présentée par un grand fan de cinéma, en particulier de cinéma américain, Eddy Mitchell. Le Trianon peut s’enorgueillir de sa longue histoire commencée en 1929 mais interrompue par les destructions de la guerre en 1944. Entièrement rasé, la salle est rouverte en 1953 dans le bâtiment que nous connaissons aujourd’hui. Désormais propriété des communes de Romainville et de Noisy-le-Sec, en banlieue parisienne, ce cinéma classé Art et Essai a conservé toute sa saveur dans une décoration quasi inchangée, avec un balcon en prime.
Exemple type de l’architecture en béton des cinémas des années 1950, avec sa façade en arrondi, ses vastes volumes, ses lignes droites et son enseigne à la typographie stylée, le Trianon est inscrit à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 1997.
Bien ancré dans notre société contemporaine, le cinéma continue à assurer, grâce au dynamisme de son équipe, une programmation exigeante avec des films de qualité, des films pour les jeunes spectateurs, des festivals et un grand nombre d’avant-premières. Avec son grand écran et le son Dolby, ses tarifs préférentiels (une carte d’abonnement est proposée), son bar et son atmosphère vintage, la salle du Trianon est devenu le « must » des salles de cinéma !
Capacité du cinéma Le Trianon à Romainville:
Salle de 436 fauteuils (avec orchestre et balcon)
Ci-dessus: la façade du Trianon en 1977. A l’affiche, « Un pont trop loin » de Richard Attenborough.
Ci-dessus: la façade du Trianon dans les années 1950. A l’affiche, « Jeux interdits » de René Clément.
Remerciements à l’équipe du Trianon pour les photographies.
Le ciné de mon enfance devient monument historique!
Au fait, est-il situé à Romainville ou à Noisy.
Merci à mr Claude Moine pour l’avoir utilisé dans sa dernière scéance.
Salutations d’un enfant de Bagnolet.