Adresse: 10 rue de Grassi à Bordeaux (Gironde)
Nombre de salles: 1
Actuellement Théâtre Fémina
Cette magnifique salle, ouverte en 1921, est aujourd’hui exclusivement dédiée aux représentations théâtrales. Pourtant, jusqu’à la fin des années 1970, le Fémina accueillait également dans sa salle avec balcon de 1200 fauteuils des projections cinématographiques. En 1977, le Fémina redevient théâtre, après cinquante ans de bons et loyaux services pour le cinéma.
Il faut dire qu’avec sa décoration de style Louis XVI, sa fresque peinte sous la coupole par Gustave Laree et sa belle façade, Le Fémina est un spectacle à lui seul. C’est une aubaine que la salle soit conservée, à l’heure où un grand nombre de salles de cinéma de Bordeaux ont été détruites.
Parmi les anciens cinémas de Bordeaux, aujourd’hui effacés de la mémoire collective, il faut citer:
– l’A.B.C. (202 rue Sainte-Catherine – 1 salle de 420 places),
– l’Ariel (6 salles UGC situées au 7 rue Castelnau d’Auros),
– le Capitole (97 rue Judaïque – 1 salle de 900 places),
– le Cinécran (17 allée des Peupliers – 1 salle de 250 places),
– le Cinévog (93-97 rue Malbec – 1 salle de 342 places),
– le Concorde (133 cours Victor-Hugo – 1 salle de 274 places),
– le Gallia (226 rue Sainte-Catherine – 1 salle de 1100 places),
– le Gaumont-Club (26 cours de l’Intendance – 1 salle de 573 places),
– le Gaumont Bordeaux (9 cours Clémenceau – 4 salles),
– l’Intendance (5 cours de l’Intendance – 1 salle de 380 places),
– le Marivaux (15 rue Condillac – 2 salles)
– le Midi-Ciné (229 cours de la Marne – 1 salle de 686 places)
– le Moderne Cinéma (5 rue Gouffrand – 1 salle de 850 places)
– le Molière (33 rue du Temple – 1 salle de 200 places)
– le Saint-Genès (6 boulevard du Président-Roosevelt – 1 salle de 450 places)
– le Trianon (7 rue Franklin – 1 salle de 380 places).
La liste est tristement longue pour une ville qui ne possède aujourd’hui plus qu’un seul cinéma indépendant, l’Utopia Saint-Siméon, et des multiplexes (UGC Ciné Cité Bordeaux, Mégarama).
Seul le Mega CGR Le Français possède le charme des palaces d’antan. Dans les années 1970, il était connu sous le nom du Théâtre Français et était déjà un multisalles qui avait cependant conservé sa grande salle originelle de 1202 places (et cinq salles de 108, 197, 190, 76 et 97 places).
Ci-dessus: la façade du théâtre et ancien cinéma Fémina de Bordeaux.
Ci-dessus: l’enseigne du théâtre et ancien cinéma Fémina de Bordeaux.
N’ont pas été cités les cinémas du quartier Bacalan le Renova rue Pourmann, le Familia 13 Rue Charlevoix de Villers et le Claveau-ciné (adresse inconnue).
Plusieurs cinémas ont été reconvertis en salle de spéctacle : Femina, Trianon, Molière et Famillia alias theatre du Pont Tournan. Curieux retour en arrière au début du XXeme siecle les théatres devenaient cinéma, puis ce fut l’inverse.
Bonjour, il manque aussi Le Club, cours de l’Intendance, salle prestigieuse où l’on pu par exemple découvrir Antonioni, et qui appartenait à mon père, comme les Concorde et l’ABC. Une fête à tout casser y eu lieu pour sa fermeture en 1986. Bonne journée,
Merci pour tous ces souvenirs qui remontent avec les noms de de ces vieux cinemas…
Chers internautes amoureux des vielles salles de cinéma à Bordeaux, je recherche des photos ou des films représentant les anciennes salles pour un documentaire télévisé.
Merci de me contacter à l’adresse mail suivante : annielandry@sfr.fr
Le Coméac était au 81, rue Ste Catherine
L’Etoile : 133, cours Victor Hugo (aujourd’hui une banque mais on reconnaît bien l’architecture d’une cinéma)
L’Eden : 13 place Stalingrad à la Bastide
Girondins : 13, cours Galliéni (barrière de Pessac)
Le Lido : 226, boulevard Godard
Le Rialto : 72-74, cours Balguerie (Chartrons)
Royal : 120, rue Georges Bonnac
Odéon : 376, avenue Thiers (Bastide)
Le Femina a terminé sa carrière de cinéma le 31 mai 1976.
Le Festival, bd Albert 1er, fut longtemps sur la commune de Bègles sous le nom Bègles Albert 1er.
Bonjour, ne manque-t-il pas aussi le Capucins sur la place du même nom ? l’Eden, les Girondins dont la façade est intacte et à son nom, le Nansouty, l’Odéon, le Rialto, le Stella, le Tivoli et le Victoria ?
Le Gaumont cours Clémenceau s’est longtemps appelé l’Olympia.
L’Ariel est en fait le Rio transformé en complexe 6 salles.
Fabrice
A Bordeaux le Comeac était situé rue Ste Catherine entre St Projet et l’Intendance.
Pendant la guerre 39/45, il était réservé aux soldats allemands…
Ensuite des films de second ordre et en dernier « coquins et pornos » dans les années 60.
A sa fermeture, il est transformé en cafétéria.
Si je ne m’abuse le Comeac était rue Ste Catherine (entre le cours d’Alsace et le cours Victor Hugo)
Il manque aussi l’Étoile cours Victor Hugo, le Mondial rue Voltaire (les deux avec une grille de fer forgé devant l’écran ) le Florida et le Luxor de part et d’autre de la Barrière Judaïque .
Dans les cinémas détruits à Bordeaux vous avez oublié :
le COMÉAC rue Judaïque (barrière Judaïque) je ne suis pas sûre de sa situation …
le REX rue Croix-de-Seguey (barrière du Médoc)
le SALON JAUNE rue Cornac
en salle indépendante art et essai, il y a (toujours ?) le FESTIVAL barrière de Bègles.
Quand vous regardez l’architecture extérieure de ce cinéma vous n’imaginez pas qu’un jour ça ferme. J’ai habité BORDEAUX durant plus de 15 ans, je travaillais dans le milieu du cinéma, c’est vous dire que ça fait mal de savoir LE FEMINA disparaître alors que tant de millions d’€uros sont bouffés en conneries…