Premier volet d’une série de trois entretiens consacrés aux souvenirs de cinéma(s) du journaliste Claude Guilhem, c’est toute une période de cinéphilie toulousaine qui est ici passionnément évoquée. Homme de radio et de télévision, Claude Guilhem a produit de 1975 à 1983 un magazine télévisé dédié au cinéma et intitulé 3+7 pour FR3 Toulouse 7ème Art pour l’ORTF (Office de radiodiffusion – télévision française), puis chaîne nationale France Régions 3 ( F.R.3 Midi-Pyrénées ) devenue France 3 Sud.
Journaliste de radio, Claude Guilhem s’est également entretenu avec de nombreuses personnalités du cinéma. Ses souvenirs de ces hommes du 7ème Art seront prochainement évoqués après le deuxième entretien à venir sur Salles-cinema.com, consacré au Gaumont-Palace de Paris qu’il a fréquenté et aimé.
Mais revenons dans sa ville natale de Toulouse avec ses salles obscures, mythiques ou plus confidentielles.
Rencontre avec Claude Guilhem, ancien journaliste de radio et de télévision.
Quel est votre premier souvenir de cinéma?
Le premier film qui a frappé mon imagination fut LE TROISIÈME HOMME de Carol Reed (Grand Prix de Cannes 1949 – ce que j’ignorais totalement bien sûr au vu de mon très jeune âge). J’ai pu le voir plusieurs fois au cinéma GALLIA de Toulouse où ma mère officiait en tant que caissière. Le GALLIA était un cinéma de seconde vision au centre-ville de Toulouse: les films projetés avaient déjà été exploité, à un tarif plus élevé, dans les salles dites de première vision .
C’était sans doute à la fin de l’année 1952 et au début 1953. LE TROISIÈME HOMME est resté plusieurs mois à l’affiche. Rassurez-vous je n’étais pas un surdoué: je ne comprenais pas grand chose à l’action mais j’étais déjà impressionné par les gros plans et les cadrages obliques, par les jeux d’ombre et de lumière, par les lieux… La Vienne d’après-guerre, son étrange Prater avec sa Grand’ Roue et, bien sûr, les fameuses poursuites dans les égouts. Le montage de ce film est d’une telle efficacité qu’il procure l’impression d’effets stéréophoniques, illusoires bien sûr. Ce film « baroque » convoque immédiatement dans ma mémoire, et si longtemps après, la fameuse musique composée et jouée à la cithare par Anton Karas. Les spectateurs restaient très silencieux et concentrés, ce qui m’angoissait. C’est dans ces moments que le 7ème Art a jeté sa griffe sur moi pour ne plus me lâcher!
Au programme de mon enfance bien entendu les films de Charles Chaplin, dont j’ai gardé un faible pour LES LUMIÈRES DE LA VILLE qui me faisait rire mais aussi bien pleurer, LA RUÉE VERS L’OR et forcément LE KID. Je me rappelle n’avoir pas eu d’attirance particulière pour les films d’avant-guerre, cela viendra plus tard. Contrairement à ce que les parents croyaient, FANTASIA de Walt Disney n’était pas du tout un film pour les enfants: toute une génération s’y est fermement ennuyée et a parfois eu peur! Seules les couleurs et les partitions musiques m’enchantaient.
Il y eut évidemment l’arrivée du CinémaScope qui bouleversa notre routine et, en 1957, l’incontournable PONT DE LA RIVIÈRE KWAÏ de David Lean. Les premiers films américains m’ont eu à l’émotion. Je me souviens ainsi de THE EDDY DUCHIN STORY (en français TU SERAS UN HOMME MON FILS), un sacré mélo de George Sidney en Scope couleurs et stéréo avec Tyrone Power et Kim Novak dans lequel la musique tient un grand rôle.
Sur l’immense écran panoramique du PLAZA de Toulouse, j’ai admiré les comédies musicales de la MGM dont CHANTONS SOUS LA PLUIE. J’avais déjà 12 ans. AUTANT EN EMPORTE LE VENT me « cloua » véritablement dans le fauteuil du cinéma
Jacques Tati était un de mes héros préférés avec JOUR DE FÊTE, LES VACANCES DE M. HULOT et plus tard MON ONCLE. Dans la vie, quand bien des années plus tard j’eus la chance de le connaitre, je me rendis compte qu’il était exactement comme son personnage et d’une vraie gentillesse. C’était encore l’époque des grands directeurs de la photo en noir et blanc et il faut bien reconnaitre que des films comme LE TROISIÈME HOMME n’auraient pas eu le même impact en couleur.
Enfin, je ne peux oublier les cartoons de Tex Avery dont Droopy faisait les délices du public. Le PLAZA étant le seul cinéma à les distribuer à Toulouse: les clients à la caisse demandaient fréquemment si Droopy était au programme et, dans la négative, aussi extravagant que cela semble aujourd’hui, ils allaient voir un autre film! J’allais oublier les grandes fresques historiques de « mon cher » Sacha Guitry: SI VERSAILLES M’ÉTAIT CONTE et NAPOLÉON. Raymond Pélegrin me confia que ce rôle l’avait « marqué à vie ». Ces films n’étaient distribués qu’au GAUMONT-PALACE de Toulouse, devenu l’actuel GAUMONT-WILSON.
Ci-dessus: hall et escalier du cinéma Gaumont-Palace de Toulouse (1960).
Natif de Toulouse et grand cinéphile, vous avez étudié le sujet des salles de cinéma de la ville rose. Combien de cinémas avez-vous connu?
Je pense tout d’abord à la plus belle salle, la plus vaste, la plus fastueuse et techniquement parfaite: le PLAZA. Situé à l’angle de la rue Saint-Antoine du T et de la place Wilson et édifié en 1928 par la major américaine Paramount, le PLAZA portera donc en premier le nom du studio, avant d’être vendue 10 ans plus tard à la Metro-Goldwin-Mayer qui la rebaptisa PLAZA. La programmation privilégiait bien entendu les productions américaines sans pour autant négliger les films du vieux continent. La salle pouvait accueillir 1830 spectateurs sur trois niveaux dans un décorum de style Art-Déco avec une ouverture de scène d’une largeur de 16 mètres. La salle possédait un lourd rideau de velours cramoisi s’ouvrant sur un écran à surface variable: des bordures mobiles d’étoffe noire se déplaçaient horizontalement et verticalement pour encadrer tous les formats de films projetés. Le sol recouvert d’une très épaisse moquette rouge foncé à motif de couronnes de laurier vert renforçait l’atmosphère « hollywoodienne » du lieu. Le fumoir, aux miroirs multiples, était quant à lui meublé de profonds fauteuils de cuir faisant face aux portraits encadrés des stars de la M.G.M.
La cabine équipée de projecteurs de marque Western pouvait évidemment diffuser les films au son magnétique multi-pistes dont BEN-HUR fut le plus bel exemple en 1960. Grâce à son très haut plafond voûté, l’acoustique permettait aux nombreux et puissants haut-parleurs, situés derrière l’écran et autour des spectateurs, de se sentir au centre du spectacle.
Malheureusement les problèmes financiers de la Metro-Goldwyn-Mayer la contraignirent finalement à vendre une partie de son parc de salles à l’étranger. Le PLAZA fut ainsi sacrifié. Il ferma ses portes le 31 décembre 1963 à minuit et fut très rapidement démoli pour laisser la place aux promoteurs immobiliers. Ainsi disparut pour toujours, à la grande joie de ses concurrents, le cinéma qui depuis l’après-guerre était en tête du box-office toulousain.
A quelques dizaines de mètres de là, l’ancien temple de l’opérette, le théâtre « Les Variétés », était devenu le cinéma LES VARIÉTÉS à la vaste salle austère, dont l’architecture ne permettait aucune évolution au 7ème art. Il ne dut son salut en 1975 qu’à sa transformation par UGC en un complexe d’une dizaine de salles, dont une labellisée « Prestige » à écran courbe de 12 mètres de base. Sa grande façade blanche de style années 1930 domine à présent l’esplanade François Mitterrand. Au centre-ville, UGC reste ainsi le seul concurrent de GAUMONT.
Enfin n’oublions pas le cinéma RIO, salle unique de 600 fauteuils située rue Montardy. Cet ancien théâtre paroissial de l’église Saint-Jérôme fut dédié au cinéma au début du XXème siècle. Aujourd’hui géré par le réseau indépendant UTOPIA, il reste pour les très vieux toulousains l’AMERICAN COSMOGRAPH où on pouvait assister à prix réduits à des séances grâce aux bons découpés sur les emballages du chocolat Poulain.
Également en marge des circuits commerciaux, il convient de citer l’ABC de la rue Saint-Bernard et ses trois salles qui réservent une place de choix au cinéma d’auteur. Sans oublier LE CRATÈRE de la rue Saint-Michel. Ces cinémas éloignés du centre ville ont une programmation semblable aux ciné-clubs de qualité, leurs clients fidèles ainsi que des accords passés avec les collectivités locales et l’enseignement public assurent leur indépendance.
On ne peut passer sous silence LA CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE crée en 1950 par Raymond Borde qui y consacra sa vie. Outre ses milliers de copies et de documents divers, elle possède aussi quelques trésors comme par exemple le négatif original de LA GRANDE ILLUSION de Jean Renoir, qui perdu à Berlin pendant la guerre, fut finalement retrouvé à Moscou. Elle est installée dans un bel hôtel particulier classé monument historique, et assure des projections exceptionnelles et des festivals dans deux salles modernes très bien équipées.
Vers 1995, deux multiplexes en banlieue virent le jour: le GAUMONT LABEGE (doté d’une salle IMAX) et le CGR à Blagnac.
Le plus emblématique des cinémas toulousains est l’actuel GAUMONT WILSON, que vous avez connu sous l’enseigne GAUMONT-PALACE.
Après la démolition du PLAZA, le GAUMONT-PALACE, son voisin de la place Wilson, devint la salle la plus fréquentée. Une belle façade, un vaste hall où s’élevait comme à l’opéra un grand et majestueux double escalier desservant le bar et, à gauche et à droite « la corbeille » (le premier balcon) puis le second balcon. Sans réservation possible, il arrivait que les moins aisés soient obligés de s’entasser sur les marches et les gradins de ce dernier niveau. La GAUMONT-PALACE comptait 1638 fauteuils dessinés pour la marque, c’est à dire avec des dossiers encadrés de luisants tubes chromés.
La salle avait une profondeur de 38 mètres, une largeur de 15 mètres et son plafond gradué, éclairé par des rampes de lumière indirecte, était très élégant. En 1951, l’écran de 6 mètres de large était remplacé par un nouveau de 9 mètres. Ce ne fut qu’à l’été 1964 que la cabine d’origine, située au sommet du second balcon, fut descendue au niveau du premier et équipée de projecteurs Philips DP 35 / 70 m.m. ainsi que d’un Victoria 5 pour les compléments de programmes. Dans le même temps, l’ancienne scène trop étroite (10 mètres) était elle aussi détruite afin de pouvoir dresser un écran de 12 mètres de base sur 6,50 mètres, justes proportions pour le format 70 m.m. Une douzaine de haut-parleurs d’ambiance étaient répartis sur les murs. La décoration demeura inchangée: tentures plissées et rideau de scène dorés, avec sur les côtés des appliques aux armes de la société à la marguerite.
Cette grande salle demeura en l’état jusqu’en 1974, année de la première transformation en complexe multisalles.
Ci-dessus: la salle avec balcons du Gaumont-Palace de Toulouse.
Ci-dessus: vue depuis le premier balcon de la salle du Gaumont-Palace de Toulouse.
Ci-dessus: vue depuis le second balcon de la salle du Gaumont-Palace de Toulouse.
Les cinémas toulousains d’hier ne sont quasiment plus ceux d’aujourd’hui…
Trois des meilleurs cinémas du centre-ville sont à classer au chapitre des « chers disparus ». Tout d’abord le GALLIA qui, après trois ans de travaux, rouvrit en décembre 1957 avec en exclusivité LE PONT DE LA RIVIÈRE KWAÏ qui resta cinq mois à l’affiche. Rebaptisé le PARIS, c’était la plus jolie et la plus confortable salle de la ville: grands miroirs et déambulatoires marbrés, tentures et fauteuils pullman dans des dégradés de couleur violette (la fleur emblématique de la ville), rideaux à l’italienne argentés et rampes de cuivre… La cabine de projection était incorporée dans le corps du balcon. Ses 480 fauteuils firent du PARIS la coqueluche des cinéphiles. Sa programmation très éclectique pendant 15 ans était aussi l’une des raisons de son succès : David Lean, Jacques Tati, Jacques Demy, Alain Resnais, Serge Bourguignon ont vu leurs films projetés au PARIS.
Propriété du producteur bordelais Emile Couzinet, victime de la crise des années 75, le PARIS dût se convertir à la mode du classé X pour survivre jusqu’à l’été 1980. Aujourd’hui, les clientes de la grande surface de lingerie féminine qui l’a remplacé ne se doutent pas qu’au dessus du plafond du magasin subsiste, intact et dormant sous plus de 30 ans de poussière, le balcon et tous ses fauteuils ainsi que le cadre de la scène.
Avec ses 1500 fauteuils, et bien que modernisé en trois salles de très bon goût (dont une grande sur deux niveaux), le TRIANON-PALACE ne fit pas longtemps recette. Peut-être à cause d’une programmation presque entièrement tournée vers les films français.
LES NOUVEAUTÉS, un beau cinéma de 1400 places avec balcon, bien (trop peut-être) situé sur les grands boulevards, résista jusqu’en 1980 à la mode des multisalles. Remarquablement équipée pour tous les formats image et son, la salle avait un public fidèle qui appréciait les grandes reprises, surtout en 70 m.m., des monuments du cinéma.
Il fut le seul à Toulouse à s’équiper du fameux système THX de George Lucas, sur l’installation duquel j’avais réalisé un reportage (la construction derrière l’écran du mur contenant les hauts-parleurs recevant les pistes sonores en bi-amplification). Le réglage électronique des fréquences et les essais étaient assez impressionnants pour l’époque (nous étions en 1988). Je revois encore sur la façade la belle enseigne aux néons bleus dessinant les trois lettres légendaires.
On pouvait périodiquement revoir aux NOUVEAUTÉS les grands classiques comme AUTANT EN EMPORTE LE VENT, WEST SIDE STORY, BEN-HUR, CLÉOPÂTRE, MY FAIR LADY et les films d’après guerre d’Alfred Hitchcock , sans parler des séries James Bond. Propriété de la « Société du Grand Théâtre de Bordeaux » elle fut vendue à Gaumont et devint le GAUMONT NOUVEAUTÉS. Peu de temps après, la société ferma le cinéma pour faire porter tous ses efforts sur l’agrandissement du site de la place Wilson. Sa façade est murée depuis 14 ans.
Enfin, Le ROYAL, situé rue Alsace-Lorraine, se voulait le cinéma le plus élégant de la ville, à tel point que dans les années 1960 il fut rebaptisé LE CLUB. Mais la clientèle élitiste qu’il visait s’amenuisant peu à peu, il reprit son premier nom. Le ROYAL acquit assez vite une réputation vieillotte qui n’attirait pas le jeune public , et dut lui aussi déclarer forfait au début des années 1980.
Ci-dessus: intérieur de la salle de cinéma Le Paris à Toulouse.
Comment expliquez-vous ces fermetures de salles toulousaines?
L’arrivée des complexes multisalles signa l’arrêt de mort des salles de quartier. Attiré par les projections permanentes (jusque là une pause était observée entre la matinée 14h à 19h et la soirée 21h à minuit), où les séances s’enchaînaient sans interruption et un tout nouveau confort, le public, surtout jeune, revint vers le centre ville. D’autre part, les séances de 18 h et 20h permirent aux personnes de se rendre au spectacle dès la sortie du travail sans avoir à veiller. J’avais réalisé des enquêtes « sorties de salles » qui toutes allaient dans ce sens.
De plus les médias mettant l’accent sur l’alignement des sorties en province aux mêmes dates qu’à Paris, les spectateurs ne supportaient plus d’attendre que les cinémas de leur quartier projettent les nouveaux films avec parfois un mois de retard ou plus.
Une génération nouvelle, plus dynamique, entrait sur le marché et les exploitants surent prendre le tournant au bon moment.
Portfolio des salles de cinéma de Toulouse.
Le Rio:
Ci-dessus: intérieur de la salle du cinéma Le Rio à Toulouse, devenue l’Utopia (voir l’article sur « Les 40 ans d’Utopia » )
Ci-dessus: l’écran du cinéma Le Rio à Toulouse.
Le Paris:
Ci-dessus: façade du cinéma Le Paris à Toulouse.
Ci-dessus: hall du cinéma Le Paris à Toulouse.
Ci-dessus: intérieur de la salle du Paris depuis le balcon.
Le Trianon-Palace:
Ci-dessus: façade du Trianon-Palace de Toulouse (1973).
Ci-dessus: intérieur de la salle du cinéma Trianon-Palace de Toulouse.
Le Plaza:
Ci-dessus: cinéma Le Plaza, place Wilson, avec à l’affiche « Ben-Hur » de William Wyler.
Ci-dessus: Destruction de la salle de cinéma Le Plaza à Toulouse.
Le Gaumont-Palace:
Ci-dessus: extrait de la revue « La Cinématographie Française ».
Les Nouveautés:
Ci-dessus: les Nouveautés lors de son exploitation par Gaumont.
Les Variétés (UGC Toulouse):
Ci-dessus: Ingrid Bergman en « Jeanne d’Arc » de Victor Fleming (1948) à l’affiche du cinéma Les Variétés (aujourd’hui UGC)
Ci-dessus: le cinéma Les Variétés devenu l’UGC Toulouse, fermé en 2019.
Copyright: www.salles-cinema.com
Remerciements à M. Claude Guilhem.
Bonjour,
je reviens sur le site après une longue absence….lisant le commentaire sur le Rialto, et bien à moi aussi cela me parle, mais sans plus de détail hélas.
En tout cas, c´est toujours un régal de lire ces souvenirs qui s´entrecroisent et se complètent,. Au passage retour du souvenir complètement oublié du Kiosque à musique!!! qui à mon âge m´ennuyait profondément mais aujourd’hui me ravirait!!
A bientôt amis amoureux d´un Toulouse où l´on pouvait aller au cinéma en promenade, avec l´embarras du choix.
Françoise Brouzès
PS: si quelqu´un est intéressé par de vieux programmes du Capitole -c´est presque du cinéma :)- faites-moi signe
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre article très riche et très intéressant
Bonjour et Merci Claude Guilhem pour ce merveilleux article dont je ne prends connaissance que tardivement. Il ravive en moi de merveilleux souvenirs des années 70.
Vous souvenez-vous d’un Monsieur Albert Baby (je ne suis pas sûr de l’orthographe) qui dirigeait plusieurs salles à Toulouse et qui était originaire de Pamiers, si ma mémoire ne me trompe pas, c’est lointain…
Merci.
Merci pour votre réponse et oui, j’avais 12 ans et je l’ai vu un Dimanche après midi.
Curieux tout de même de ne pas retrouver ce film dans la filmographie de Claude Rich.
OK pour l’anecdote et c’est vrai que le Français était le seul cinéma ou le balcon était au rez de chaussé et l’orchestre à la cave
Hélas non car les courts métrages étaient projetés au bon vouloir des directeurs de salles.
Je présume que vous l’avez vu l’après midi où il servait de « bouche trou »; mais dans ce domaine on ne peut rien affirmer car un long métrage d’environs 100 à 105′ devait pour être rentable dans un ciné de deuxième ou troisième catégorie comme le Français être projeté trois fois.
Deux fois en matinée (après-midi) séparés par les actus et autres, jusqu’à la coupure de la soirée (après dîner) 21 h. à 23 h. 30. Sur ce temps il fallait aussi soustraire les publicités (Jean Mineur ou Médiavision) plus les « bonbons, esquimaux, caramels, chocolats dont les bénéfices revenaient directement au propriétaire des lieux.
Vous voyez c’est complexe !
Anecdote amusante la salle du Français était creusée directement dans la cave de l’immeuble où j’ai grandi : 9 rue Alsace-Lorraine !
Bonjour Claude
Je fais appel à vos connaissances cinématographiques :
J’ai vu » Les tontons flingueurs » avec ma mère au Français à sa sortie .
Il y avait à l’époque avant l’entr’acte et les actualités un documentaire ou un cour métrage ( le petit film ) et là j’ai donc vu un court métrage avec Claude Rich que je n’ai pu retrouver dans sa filmographie, une idée ?
bizarrement nous apparaissons en anonyme quelquefois ! Je me souviens effectivement avoir vu « l’homme des hautes plaines » un jeudi après midi pluvieux au ciné Maran avec le patronage de l’église st Exupère (allées Jules Guesde). Un vieux poèle dans le coin arrière droit avec du linge séchant sur un fil. Merveilleux souvenir d’une enfance heureuse.
Oui Anonyme, j’ai bien connu le Ciné Maran dont un ami assurait les projections sur un projecteur 16 mm au xénon au début des années 60 le dimanche. Mais jamais n’a été évoqué devant moi un changement de nom.
C’était davantage une salle de patronage qu’un vrai cinéma mais les publics jeunes semblaient heureux.
Et pourtant je suis comme vous le nom Rialto m’est familier….
En cherchant bien parfois on trouve !
Toute ma sympathie
Bonjour,
merci pour votre réponse concernant le « Rialto ».
J’ai trouvé un lien qui donne une possible réponse, d’autant que je n’ai pas sorti ce nom (ni mon épouse) de nulle part, il semble que le « ciné Maran » dans la rue du même nom se soit appelé « le rialto a une époque.
https://theatredupave.org/wordpress/historique/
peut être est ce la réponse attendue. 🙂
cordialement,
Désolé mais toutes recherches effectuées aucun Rialto n’est entré dans la longue histoire des cinémas toulousains. Ou alors dans les cinémas de seconde catégorie qui dans cet article ne sont pas pris en compte.
Si vous trouvez un indice faites moi signe.
Bonne et heureuse année à vous aussi !
Merci Anonyme, je me sens moins seul dans mon amour du Cinéma et des salles dont la plupart ont disparues.
Je ne sais si vous êtes toulousain, mais dans la ville Rose où les cinémas étaient nombreux il n’y a plus maintenant qu’une enseigne qui résiste, et c’est bien évidemment celle du G marguerite ; au centre d’une ville de 500 000 habitants, et près de 800 000 si on compte les étudiants des universités !
Bonjour,
je n’étais pas revenu sur ce site depuis un moment, mais mon épouse m’a posé une colle au sujet d’une salle dont le nom me parle mais que je n’avais pas répertoriée dans ma liste « souvenir ». Il s’agit du Rialto. Peut être que cela parlera a quelqu’un. En attendant je vous souhaite de passer de bonnes fêtes.
Bravo, Claude, pour ce document aussi émouvant que précieux.
Bonjour Daniel,
Je ne sais pas si vous le savez, mais le centre ville de Toulouse ne possède depuis le mois de juillet qu’un seul cinéma et c’est le Gaumont place Wilson (15 salles réparties sur l’emplacement des immeubles avoisinants).
Oui tous les autres ont disparus, le dernier à être démoli étant les Variétés- UGC.
Voila pour la situation présente des salles si on tient compte du fait que le Rio rue Montardy n’est plus dans le circuit des distributeurs et qu’après avoir été acheté par les cinés Utopia, avant de devenir maintenant l’Américan Cosmograph il garde son public d’habitués.
Bien loin de là, rue Saint Bernard demeure l’ ABC avec une préférence nette d’Art et Essai. Pour les autres amateurs il faut prendre la voiture et les rocades afin de se rendre en zone rurale dans les complexes. CGR (face à l’aéroport de Blagnac) ou bien Gaumont à Labège si on est un adorateur d’IMAX.
J’ai moi aussi apprécié la grande salle du Trianon qui de très bon goût avait le sol de l’orchestre en pente vers le beau rideau couleur chamois.
Mes regrets vont à la disparition du Plaza place Wilson (fermé le 31 décembre 1963), puis à l’ancien Nouveautés avant qu’on ne le casse, où la plupart des films étaient projetés en 70 mm. Car bien avant votre incroyable « mais vrai » projection sur le haut du plafond ce beau théâtre était entrée en résistance avec les programmes de reprises qui attiraient un très bon public, si bon qu’à la première occasion Gaumont voyant cela d’un oeil concupiscent acheta cette grande et dernière salle unique…pour la fermer peu de temps après ! Et la façade étant classée à l’inventaire des monuments historiques resta aveugle dissimulant un amoncellement de détritus…
Merci de nous faire partager vos souvenirs.
En toute cordialité
Que de souvenirs.
J’ai travaillé comme projectionniste aux Nouveautés, aux Variétés (UGC) et au Trianon, avec un CAP fraîchement obtenu.
C’est moi qui a fait la réouverture des Nouveautés en 1976 avec 5 salles (et 2 en attente)
Pendant 1 mois, j’ai travaillé tout seul comme projectionniste de 13h à 1h pour les 5 salles. Ils ne trouvaient personne.
Ouverture dans la précipitation, 1 heure avant l’ouverture, l’installateur des cabines s’est aperçu que l’image butait sur le plafond. Obligés de casser un bout de plafond en vitesse.
L’ouverture s’est fait avec « L’aile ou la cuisse » dans la salle 1. Les automatismes m’ont fait bien courir pendant 1 mois. Avec le rideau qui se fermait tout seul dans la 1, pendant le film, par exemple.
Mais j’étais jeune. 17 ans et demie. Je me rappelle même d’avoir passé un film érotique interdit aux moins de 18 ans, alors que je n’avais pas encore 18 ans.
Un peu plus tard, je suis allé aux Variétés. Dommage, mauvaise ambiance. Ensuite, au Trianon. J’adorais la salle 1. Contrairement aux autres salles de cinéma, elle montait, au lieu de descendre vers l’avant.
Ensuite, je suis parti pour d’autres horizons.
Bonjour Claude,
En effet cette période Toulousaine 1950/1960 évoque pour moi ,bien sur ces cinémas que nous avons évoqué, mais aussi une ville d’une autre époque, enveloppée dans la vision d’un gosse de 8 ans à 15 ans ,ce vieux quartier St Georges à 10 minutes du Capitole ,l’école du Centre (aujourd’hui un musée)rue Maurice Fonvielle ,le Cours Complémentaire Fabre ,,où les matins d’hiver nous allumions le poêle à charbon à tour de rôle;le Conservatoire, où j’apprenais solfège et violon…..
et puis nos « aventures » dans les anciens bois du parc toulousain au bord de la Garonne ,imaginez ,nous avions fabriqué un radeau de fortune ,qui bien évidemment avait coulé,après avoir vu le film ‘Rivière sans retour » au Zig Zag il me semble……. au même titre que nous fabriquions des arcs, après avoir vu Robin des bois…..celui avec Errol Flynn bien sur….
Revenons au cinéma, 1954, ça été au Plaza également la présentation d’un film relief type anaglyphe …..une comédie musicale , Rose Marie ,il me semble…..un autre cinéma, vers la rue Bayard présentait ces films relief …..
Je terminerais pas le café « Les Américains » où souvent mes parents le dimanche après midi dégustaient un chocolat ,en écoutant un orchestre de variétés , où en regardant ,un des premiers téléviseurs qui était installé dans ce grand café…..
Bonjour Jacques,
Vous écrivez que vous auriez bien des choses à dire sur votre période toulousaine; surtout n’hésitez pas !
Etant né en 1946, vous trois ans plus tôt, nos souvenirs peuvent dans certains cas se compléter…
Alors bienvenue sur ce site; je suis heureux que vous nous ayez trouvé.
Vous vous rendez compte Toulouse avec une seule salle de cinéma, c’est un comble, car les multiplexes géants de la périphérie ne remplaceront jamais l’époque où nous trouvions, avec de longues files d’attente un ciné tous les 200 mètres. La vie des soirées très animées avec les nombreuses terrasses des grandes brasseries, quand le tram devait ralentir et parfois stopper pour ne pas trop déranger les consommateurs écoutant l’orchestre du Café les Américains (disparu lui aussi).
Nous sommes de moins en moins nombreux à pouvoir évoquer ces petites choses d’un autre siècle….
Merci pour ces précisions ,Monsieur Guihem,voyez vous, j’étais persuadé avoir vu « La Tunique » au Plaza,comme quoi…..
De retour à Lyon en mai 1958 ….je n’ai pas assisté à la « destruction » du Plaza » Lyon m’aura épargné ça……
Pour en revenir à Ben Hur j’ai vu ce film en format original ,donc au Comoedia à Lyon .en 1962 je crois…..En 1960, le patron de ce cinéma ,Rémi Lapouble inverse la tendance en s’équipant du nouveau procédé Todd-Ao qui lui assure l’exclusivité des films en 70 mm. La qualité révolutionnaire de l’image projetée sur un immense écran de 100 m2 fait venir les foules au Comoedia. Des films comme Ben-Hur, Docteur Jivago, La mélodie du bonheur ou Lawrence d’Arabie restent des mois à l’affiche., sans oublier l’inégalable West side Story.
De nos jours ce cinéma centenaire est multisalles …….
Jacques Bonicatto, suite. Vous avez raison Ben Hur fut tourné sur des MGM Caméra 65 qui permirent d’obtenir des images extraordinairement riches et belles, mais très peu de copies furent exploitées en 70 mm et c’est en 35 mm anamorphosé (4 pistes sonores magnétiques) d’une grande beauté qu’il fut généralement projeté. Voila pourquoi à Toulouse nous avons eu 3 copies 35 tandis qu’en reprise aux « Nouveautés »nous avons enfin eu droit à la version 70. Grâce aux programmateurs de ce cinéma (qui n’existe plus depuis longtemps) nous avons eu la chance de voir et revoir tous ces Grands films dans leur format propre, tels par exemple West Side Story, My fair lady, La mélodie du bonheur, Le Cid, Les 55 jours de Pékin; Apocalypse now et bien d’autres….
Pour ce qui concerne le prix des places je n’ai pas eu à le mémoriser puisque grâce à ma situation familiale, puis plus tard à mon métier : journaliste Radio /TV et producteur d’un magazine télévisé consacré au 7° Art j’étais convié aux projections de presse. J’ai invité en 1960 au Gaumont ma grand mère qui voulait voir Austerlitz d’Abel Gance et la meilleure place étant au 1° Balcon (La Corbeille) coûtait 5 Francs (NF évidemment).
Depuis le 2 juillet courant il n’existe plus à Toulouse ville qu’un Cinéma, place Wilson : le Gaumont évidemment, mais avec 15 écrans dont la plus grande Dolby Cinéma d’Europe. Enfin pour le moment !
C’est assez triste où dans les années que vous avez connues il y en avait une quinzaine…
En toute sympathie !
Bonjour Jacques Bonicatto,
Merci pour votre participation grâce aux souvenirs de la lointaine « vie toulousaine ».
Mais quelques recentrages sont utiles. Le premier CinémaScope avec « la Tunique » eut lieu au « Nouveautés » et non au Plaza (j’ai gardé articles et programmes), sur des projecteurs Philips DP 35/70.
Le « Plaza » lui vola cependant la vedette grâce à son écran géant, le plus grand de la ville particulièrement en ratio Panoramique 1,66/1 qui était près de 2 fois plus grand en largeur et en hauteur que celui des « Nouveautés ». Prpopriété de la MGM le Plaza était équipé de projecteurs Western puis Simplex avec lecteurs magnétiques pour les copies 35 mm. Le son quant à lui était exploité en bi amplification (séparation des basses sur énormes Altec, avec les autres fréquences). Ayant eu la chance de me rendre sans problème dans les cabines de projection, mon père était chef Opérateur chez Gaumont, j’observais tout dans les moindres détais et prenais des photos…
Je dois m’absenter, pardon.
A plus tard, en toute cordialité
De mémoire ,tarifs cinémas Toulouse 1957 Orchestre
Le Français ,place Esquirol 110 Francs (film français anciens, type chien perdu sans collier)
Nouveautés Bd de Strasbourg 180 F (films grands spectacles Le choc des Mondes ,Hélène de Troie…)
Plaza place Wilson 150 Francs (films américains grands spectacles)
Claude a évoqué la sortie de Ben Hur au Plaza….au début des années 60
Le Plaza était effectivement le cinéma le plus moderne de l’époque , et le premier film en Cinémascope de la Fox, ‘La Tunique » a été présenté au Plaza en son stéréophonique Perspecta…..mais la question que je me pose pour BenHur ,la bande original a été tourné en Supertechnirama 70 mm ,évolution du 65mm Todd-ao de la MGM
.Le Plaza était il équipé de cette technologie ? ayant vu ce film en 62 en 70mm au Comedia à Lyon ,une des rares salles équipées en France .
Bonjour tout le monde,
Je suis tombé par hasard sur le site ……que de souvenirs…..effectivement ,j’ai vécu à Toulouse de 1950 à 1958 dans l’ancien quartier St Georges …..
Je suis Lyonnais ,mais Toulouse est pour moi un souvenir inoubliable…
J’aurais beaucoup à dire du Toulouse de cette époque
Je suis né en 1943
PS le cinéma de la Place Esquirol était « Le Français « …..
Jacques
Cher Georges Azaïs, merci pour ce gentil mot. Le temps passe si vite.
J’espère que tu es heureux dans ce beau pays où tu as choisi de vivre.
A Toulouse tu vas être étonné mais en centre ville il n’y a plus qu’un cinéma : le Gaumont bien sûr. L’UGC (Les Variétés) a fermé début juillet !
Au plaisir de te revoir « vieux frère », ton ami de la « classe 46 »!
Bonsoir Claude c’est moi Georges Azaïs comment vas tu? Je pense toujours à toi biensûr mais il est arrivé tant de choses depuis que l’on s’est perdu de vue….Depuis trois ans je suis avec mon épouse au Portugal.Je vais revenir à Toulouse vers le 15 Octobre et j’espère pouvoir te rencontrer à ce moment là. Je t’embrasse amicalement
Le Florida était bien route de Launaguet, avenue des Minimes, mais ma mémoire me fait défaut et je ne saurais plus le situer.
C’était il y a longtemps !…
1000 excuses.
Merci Claude Est ce que vous seriez à quel endroit se trouvait le Florida dans le quartier des Minimes s’il vous plait ?
Le St Sylve Impasse Calvet Quartier 10 avril (Marengo)
Le Cinéo Faubourg Bonnefoy
Le Luxor Faubourg Bonnefoy (rue du docteur Gendre)
Le Florida Route de Launaguet Avenue des Minimes
Le Castille Ponts jumeaux
Le St Pierre Allées de Barcelone
Le Bon Cinéma Rue des caves de Saint Sernin
Le Saint Cyprien Avenue Etienne Billières
Le Star Avenue de Muret
L’alcazar Rue des récoltes
Le Saint Agne Avenue Niel
Le Novelty Allées Saint Michel
Le Ciné Bleu Allées Frédéric Mistral
L’Odéon Rue des potiers
Le Pérignon Avenue Camille Pujol
L’Ermitage Côte pavée
Le Lido 21 route de Revel
Le Rex Avenue Honoré Serres
Le Français Place Esquirol
Le Royal 49 rue Alsace Lorraine
L’Olympia Rue Saint Bernard
Le Vox Rue Bayard
Le Trianon Palace 4 Boulevard de Strasbourg
Les Nouveautés Boulevard Carnot
Le Zig Zag Rue des 3 journées
Le Cinéactal Rue des 3 journées
Le Gaumont Palace Place Wilson
Le Plaza Place Wilson
Le Gallia puis Le Paris 9 bis rue Lapeyrouse
Le Rio Rue Montardy
Le Pax Rue du taur
Les Variétés puis l’UGC 9 allées Franklin Roosevelt
Le Wilson puis le Club Place Wilson
Oui le premier dont vous parlez était : « Les Nouveautés » sur le boulevard Carnot. Depuis peu il est devenu un Mama Shelter hôtel. Avec restaurant, salle de cinéma à la demande etc…
Le deuxième fait honneur à votre mémoire puisqu’il s’agissait place Wilson du plus remarquable Cinéma et Théâtre de Toulouse « Le Plaza », propriété de la Métro Goldwin Mayer (MGM), après avoir appartenu à la Paramount dont il portait le nom.
Monumental et luxueux « palais » du 7° Art qui atteignait la perfection en tout !
Le Plaza ferma malheureusement ses portes quand la MGM se sépara de son parc de salles en Europe, le 31 décembre 1963.
Vous avez plus haut sur le dossier photos sa façade avec à l’affiche « BEN HUR »!!!
Bonne visite; cordialement.
Bonjour à tous
J’ai le souvenir d’un cinéma qui se situait quasiment en face du Trianon sur le boulevard (mais coté droit en direction du monument aux morts)
Et également un autre sur la place Wilson pas loin de la rue St Antoine du T
Pour le second , je me trompe peut-etre
Si quelqu’un se souvient
Merci beaucoup
Bonjour Paul,
Nous avons ressenti quasiment aux mêmes moments les belles émotions,le qualificatif n’est pas trop fort, sous la voute de cette splendide salle toulousaine qu’était le PLAZA de la place Wilson.
Vous avez trouvé les mots justes, particulièrement pour Ben Hur « grandiose ! ».
Vaste, belle, et techniquement parfaite, cette salle de la MGM dirigée par Monsieur Mourouzaa avec un chef de cabine de grande qualité Monsieur Médant plaçait la barre très très haut et le public y était sensible. La simple anecdote que voici le confirme : après la démolition de ce théâtre cinématographique, début 1964, Ben Hur au printemps 1965 fut programmé au Gaumont-Palace tout proche. Le personnel d’acceuil entendit alors plus d’une fois les spectateurs exprimer leur déception en ces termes : »vous avez vu Ben Hur quand il passait au Plaza ? et bien c’était autre chose »!!
Tout commentaire est je crois superflu.
Cordialement, entre cinéphiles toulousains !
J’ai vu Ben-Hur au Plaza le soir de Noel 1960 sur réservation.Colossal!
Prix des places:
orchestre 2francs50
mezzanine 3 francs!
Puis:
le roi des rois
les révoltés du Bounty
et d’autres grands spectacles…
j’ai chez moi une bobine réceptrice d’un projecteur du Plaza!!!
Je suis content que nous ayons les mêmes sources de qualité !
J’irai ces prochains jours visiter votre travail.
Quand je pense qu’il y a 52 ans j’ai presque travaillé pour Radio Andorre, et qu’à l’ORTF j’ai réalisé quelques évocations de Radio-Toulouse, notre « ancien concurent (;-)) »
Cordialement.
Re bonsoir,
Les photos sont visibles sur mon site, galerie » Radio Toulouse « , mettre le pointeur sur les images pour voir les commentaires
Bonsoir Claude,
Je connais bien JM Printz et c’est d’ailleurs grâce au site » 100 ans de radio » que l’archi et le propriétaire m’ont contactés car j’ y avais en 2006 publié des photos de Saint Agnan et mon nom y figurait .
J’ai transféré nos échanges vers sa boite mail et il à pu les contacter pour leur communiquer le nom de l’architecte qui avait travaillé au château dans les années 30, c’est ce même archi qui à construit l’émetteur de Radio Andorre mais hélas pas d’archives retrouvées…c’est vrai que que J.M Printz est une mine de connaissance !
A bientôt
Sur le site « 100 ans de radio » auquel je participe, j’ai vu des documents qui devraient vous intéresser. Je n’ai bien sûr travaillé que sur la partie Radiodiffusion Française, mais Jean-Marc Printz son créateur est une « véritable encyclopédie » sur l’ histoire des radios de tout le pays; C’est très sérieux et remarquablement illustré !
Tapez simplement : 100 ans de radio ensuite laissez vous guider par les sites géographiques.
Bonjour,
Je pense mais il faudra compter environ dix ans de travaux, le propriétaire à une entreprise de BTP et travaille au château sur son temps libre, en famille le WE…pour le moment,énorme travail de débroussaillage mais une tour à failli s’effondrer car en fait, c’était la végétation qui l’empêchait de s’écrouler…il a donc du étayer et couler du béton.
J’ai rencontré la semaine dernière l’architecte et le nouveau propriétaire sur place, j’ai fais des photos du genre avant/maintenant d’après une plaquette publicitaire de 1936 et je suivrait l’évolution du chantier.
Dès qu’elles seront en ligne , je vous donnerais ici un lien.
L’architecte et le propriétaire sont à la recherche de tout documents, plans etc…pour les aider dans cette formidable entreprise, donc c’est un appel que je lance pour eux ici.
Reportage et vidéo dans » La dépêche » de Dimanche prochain.
A très bientôt
Merci André, voila une heureuse initiative.
Souhaitons qu’elle puisse être conduite sans problème !
Bonjour à tous,
Une bonne nouvelle ; le château d’en Jaur à Sait Agnan près de Lavaur qui abritait l’émetteur de radio Toulouse et qui avait été détruit en 44 par les allemands va renaitre…
Il est en ruine et une partie servait de hangar agricole…il vient d’être racheté et son nouveau propriétaire va le reconstruire à l’identique y compris la magnifique salle de l’émetteur style année art déco 30
Merci Didier,
Nous en ferons certainement bon usage !
Bonjour à tous, en surfant sur eBay je suis tombé sur une série de négatifs présentant la devanture du cinéma PARAMOUNT devenu PLAZA et comme le vendeur n’a pas détecté qu’il s’agissait de la célèbre salle toulousaine j’ai pensé utile de le mentionner ici, voir le lien suivant puis les autres articles en vente de la boutique https://www.ebay.fr/itm/Negatif-verre-Devanture-de-Cinema-Paramount-1930s/332739427279?hash=item4d78d0bbcf:g:MecAAOSwZFdacI4P
Bonjour Anonyme,
En relisant votre dernier message dans lequel vous évoquez le « Gaumont-Variétés » je crois que vous avez voulu parler du Gaumont-Nouveautés, anciennement cinéma « Les Nouveautés » boulevard Carnot. Mais dans l’histoire des salles toulousaines il restera le dernier théâtre-music-hall qui ait résisté au cinématographe comme le confirme Pierre Gaches dans son passionnant et passionné livre : « Toulouse les jours heureux ».
Les Nouveautés a été le premier cinéma à être équipé de projecteurs Philips DP 35 / 70 mm et donc le premier, peu de temps avant le Plaza, à projeter des films avec son stéréophonique. Bien plus tard il restera le seul à signer, je vous le rappelle, la charte THX de Lucas-Film !
Bonjour Anonyme,
Je ne comprends pas vraiment le sens de votre propos; pouvez vous préciser SVP.
Quand vous évoquez « le Gaumont Variétés », je suppose que vous parlez du Gaumont-Palace de la place Wilson, et de l’UGC Variétés voisin sur l’Esplanade François Mitterrand.
Bonjour,
Il reste encore la mémoire collective mais aussi les anciens projectionnistes. Il serait bien que vous étoffiez votre article en parlant de l’ensemble des cinémas.
J’ai pour ma part en tant que projectionniste été touché à deux reprises par la musique de Eddy Mitchell, « La dernière séance ». J’ai pu hélas, faire les dernières projections du cinéma Saint-Agne et le Gaumont Variétés.
Merci de ce premier travail.
A l’attention de Mr Patrice KNOBLAUCH
J’ai rencontré la personne que vous évoquez il y a 20 ans. Je l’ai connu sous son nom de mariage : madame ROYO . Effectivement sa carrière est très lié au groupe de cinémas appartenant à monsieur JEAN GALIA (rien à voir avec le cinéma » GALLIA « , ni le groupe Gallia-CinéÏ ) . Sans vouloir faire offense à la mémoire des toulousains, je me permets de rappeler que mr Jean Galia (avec un seul L , j’insiste !) était un champion de rugby de l’Entre-Deux-Guerres , resté célèbre pour avoir inventé le » rugby à XIII « , une école maternelle du quartier de La Reynerie porte son nom . Mais revenons à ce qui nous intéresse , à l’époque début des années 30 mr J.GALIA jouait à Villeneuve-sur-Lot (bien qu’il fusse d’origine catalane ) ayant déjà acquis une certaine fortune et une habilité certaine dans les affaires, il décida d’investir dans le cinéma . Il commença par acheter une salle de cinéma à Villeneuve-sur-Lot . en confia la gérance à un » naturel de l’endroit » si j’ose dire qui plus est professionnel du cinéma semblait plus à même de gérer la salle pendant qu’il continuait sa carrière sportive. Puis vers 1932 , il décida de s’occuper plus sérieusement de son investissement . Encouragé par ses premiers succès , il décida sur le conseil de son directeur villeneuvois , Louis Goulpié de s’implanter sur Toulouse . A l’époque , la salle » l’Arnaud-Bernard cinéma » était en vente . Il racheta la salle de l’avenue Honoré-Serres et la rebaptisa le cinéma » REX « . Tout naturellement il en confia la direction à mr Goulpié. Très vite les affaires furent florissantes et mr Galia créa un véritable « groupe des cinémas Galia » essentiellement implanté à Toulouse où il contrôlait près d’une dizaine de salles petites et grandes…. Parmi lesquelles son fleuron : l’ancien « music-hall » des « Nouveautés » qu’il racheta au groupe marseillais qui le contrôlait , et qui n’avait jamais voulu le transformer en cinéma. Mr Galia , avec l’aide de son fidèle directeur d’exploitation mr Goulpié, décida d’en faire un cinéma très en vogue. Madame Royo que vous avez connu sous un autre nom suivit mr Goulpié aux Nouveautés. Cette salle détrôna le Trianon-Palace (pourtant programmé par le très dynamique Robert Dorfmann (célèbre producteur de » La Grande Vadrouille » un des plus gros succès du box-office français , et qui occuppe encore aujourd’hui la 4ème place pour le nombre d’entrées au cinéma en 120 ans d’exploitation en France !) . Elle détrôna aussi le Royal-Pathé , qui fût pourtant la grande salle » (tout au moins pour le prestige !) du début des années 20. Ceci dit la salle n’inquiéta jamais vraiment le trio de tête des 3 grandes salles de la place Wilson et des allées Lafayette (aujourd’hui allées Franklin Delano Roosevelt) à savoir : » Les Variétés » , » Le Gaumont-Palace » , et » Le Plaza » .
C’est tout naturellement que madame ROYO succéda à mr Louis Goulpié , lorsque celui-ci se fût retiré dans les années 50 . La fille de madame Royo était assistante de direction chez Pathé lorsque celle-ci racheta à madame veuve Galia la majorité des actions qu’elle détenait dans la société qui resta officiellement propriétaire de la grande salle du boulevard de Strasbourg jusqu’à l’acquisition/échange de la salle avec Gaumont (laquelle abandonna son dernier complexe sur Lyon à la S.N.P.C. dont le coq de bronze domine,désormais, la presqu’île de la capitale des Gaules du haut de son mât de 33 mètres qui embellit le célèbre » vaisseau » de style » Art-Déco » que fît édifiait le plus grand dirigeant du cinéma français de « tous les temps » à savoir : Bernard Nathan propriétaire de Pathé-Nathan. J’avais rencontré madame Royo et sa fille dans leur propriété de la banlieue chic de Toulouse. A l’époque , c’était il y a vingt ans , elle n’était déjà plus toute jeune ! Pourtant elle avait encore fière allure et imposé le respect comme aurait pû en témoigner monsieur Vina (projectionniste qui fit la plus grande partie de sa carrière chez Pathé , et puis chez Gaumont) Il tient un stand au marché des allées Jules-Guesdes , qui remplace , de manière définitive, (j’ai bien peur le marché de » L’inquet de San-Sarnin ».
S’il s’agit bien de la même personne, elle est restée à la tête des Nouveautés jusqu’à sa transformation en multi-salles avant son rachat par Gaumont qui l’a évidemment « coulé ».
Cette dame était très aimable, et en 1978 ou 79 m’avait fait cadeau de très belles photos couleurs grand format de Ben Hur entre autres…Elle m’avait également permis pour les besoins d’une émission de radio ( le DVD n’existant pas encore ) de me brancher sur les haut-parleurs derrière l’écran pour enregistrer des passages de West side story qui était à nouveau projeté en 70mm.
Ensuite je n’ai plus eu de nouvelles.
Cordialement.
Dans les années 70, j’ai connu une dame, Mme Betty DAGNAUD: elle était gérante du cinéma REX à Toulouse puis j’ai eu des rumeurs qu’elle était à la tête du cinéma LES NOUVEAUTÉS, si quelqu’un reçoit mon message et connaît ou a connu cette personne, mon mail est là pour me répondre. Cela compte beaucoup pour moi d’avoir des nouvelles de Mme Dagnaud. Merci.
P/S. pour Colette: Oui M. Lafon réalisait les grands panneaux pour façades des grands cinémas du centre ville, les petits n’ayant pas toujours les moyens d’en commander. Un autre grand artiste lui faisait concurrence André Azaïs dont le fils Georges à bien voulu nous parler ici; vous trouverez son témoignage dans les paragraphes ci-dessus. Une exposition lui a été consacrée en 2014 par la Cinémathèque sous le titre « Du Cinéma Plein Les Yeux » par Natacha Laurent. Vous pouvez la visiter en tapant ce titre qui est également celui d’un beau livre « Du cinéma plein les yeux » sur ce moteur de recherche !
Merci Colette Estrade de partager avec nous ces souvenirs.
Nous avons chacun les nôtres et parfois ils se croisent ou se rejoignent. Il me plait d’imaginer que peut être nos enfances se sont un jour croisées dans une de ces salles aujourd’hui disparues. Si d’autres images du passé vous reviennent n’hésitez pas à nous en faire part car sans nous connaitre je constate que nous sommes nombreux à nous confier sur ce site « d’anciens jeunes » toulousains.
En toute sympathie.
Bonsoir à toutes ces personnes qui rappellent leurs souvenirs sur les cinémas de quartier à Toulouse. J’avais 5/6 ans quand j’ai fréquenté pour la première fois de ma vie un cinéma, et c’était « Le Florida » aux Minimes. J’étais assise sur les genoux de ma mère et sur l’écran il y avait un film avec Eddie Constantine qui jouait Lemmy Caution, l’idole de mon père ! avec Jean Gabin bien sûr… A l’époque , en effet, c’est-à-dire dans les années 50, la sortie au cinéma était une véritable fête et un véritable spectacle, avec une première partie où je me souviens de Georges Vaur « Piroulet », un entracte et ensuite le grand film. C’est là qu’est née ma passion du cinéma. Je me souviens également d’un peintre qui se trouvait sur l’avenue des Minimes, M. LAFON (ou LAFFONT?) dont la petite fille était à l’école avec moi, je passais devant son atelier et je me souviens des immenses tableaux (ou affiches ?) qu’il peignait et je me demande si ce n’était pas pour le cinéma Le Florida ? Cela me fascinait. Je me souviens aussi du Family, mais n’était-ce pas un cinéma de patronage ou plutôt paroissial ? J’ai connu les Variétés aussi, plus tard et là encore, j’étais au lycée avec la fille du directeur : mais quel est son nom ? Cela c’était dans les années 60.
Voilà ! votre site me donne l’occasion de partager ces souvenirs merveilleux avec des personnes qui ont les mêmes que moi. MERCI.
Je m’excuse auprès de Mr CABOT il cite le cinéma Holywood dans un commentaire. Que c’est bien de revisiter le Toulouse de nos jeunes années.
Bonjour,
je voudrais rajouter une petite salle des années 70 l’Holywood rue des Potiers; Il y avait des séances le jeudi matin pour les ados (Zorro, Robin des bois….) et oui à cette époque je jeudi était le jour de semaine sans école.
Pas de souci Claude , en vous souhaitant surtout un prompt rétablissement
Pardon, j’ai quelques difficultés ces temps-ci.
À bientôt.
Merci Claude pour le » super » j’aimerais bien voir le travail de Pascal mais je ne l’ai pas trouvé sur » Book.fr « …sans doute a t-il un pseudo.
Pour en revenir au cinéma, un article sur » La Pédêche » de ce matin annonçant la création de cinq salles de plus, Toulouse est une ville très cinéphile et préférée des distributeurs, cela fait plaisir.
Oui André, il a lui aussi apparemment une page mais je ne le savais pas.
Votre site est super (comme on disait de mon temps) !
Bonsoir Claude , je parlais de mon site de photos qui s’ouvre lorsqu’on clique sur mon nom et je ne comprend pas le lien avec votre fils pascal…à moins que lui aussi ait une page sur » Book.fr » ?
Super site en effet, où je découvre avec surprise que mon fils Pascal fait quelques passages. J’en suis très heureux puisque la Radio et le Cinéma ont été au centre de ma vie avec bonheur !… Et cela continue.
(Les Indiens seraient ils plus intelligents que nous ? Il semblerait en certains domaines que oui; en tout état de cause plus pragmatiques).
Bonjour, Puisque ce n’est pas hors sujet, parlons radio :
Au sujet du musée de la radio en Andorre, il aurait du ouvrir l’été dernier mais le budget est parti ailleurs ( gymnase )
L’émetteur de sud radio au pic blanc vas être démantelé pour en faire un » centre médico sportif de haut niveau » histoire que les sportifs se regonflent les globules…projet stupide car difficile d’accès et seulement 7 mois par an…il est possible que le pylône subsiste car lors du démantèlement du réflecteur ils se sont rendu compte que le cout de la main d’œuvre était supérieure à la revente des 80 tonnes de ferraille…
Tous les émetteurs en OM de TDF se sont tus depuis 31 dec 2015 et on peut craindre un démantèlement des pylônes comme celui de Bordeaux je crois et Sottens ( Suisse )
Allouis en OL s’arrête à la fin du mois…sauf surprise car une pétition pour son maintient est en cours.
Il n’es est pas de même en Inde, bien au contraire :
D’accord, l’Inde ,que je connais bien ( faites un tour sur mon site si vous le souhaitez ) c’est le pays des paradoxes et il leur arrive de sauter des technologie. ils sont en train de transformer les émetteurs AM en onde moyennes en DRM ( Digital Radio Mondial) ,car meilleure couverture que la FM qu’il n’ont mis en place que dans les grandes villes, un réseau rural aurait été difficile à mettre en œuvre vu l’étendue du pays où 75 % de la population vit en habitat rural dispersé.
La technologie FM à donc été » sautée »
Déjà de nombreux émetteurs en service :
http://www.nautel.com/solutions/digital-radio/high-power-drm-mw-am-transmitters-air/
Et ils fabriquent même un récepteur:
http://www.drm.org/?p=3452
L’Inde pratique le simulcast. Il y a deux émetteurs en parallèle espacé de 10 kHz l’un est en AM, l’autre en DRM. Par exemple sur 819 kHz il y a New Delhi en AM avec 200 kW et sur 829 kHz New Delhi en DRM avec 200 kW. Pour info il y a trois émetteurs en DRM avec 1000 kW un sur 604 kHz (Chinsurah), un sur 1081kHz ( Rajkot) et un sur 1144 kHz (Chinsurah); 6 émetteurs DRM de 300 kW; 10 de 200 kW; 10 de 100 kW et 6 de 20 kW. A terme les émetteurs en AM seront arrêtés et l’Inde passera au tout DRM sur les ondes moyennes.
D’autres technologies ont été sautées
Ils sont passés par exemple du 78 tours à la cassette ( gros succès populaire alors que les 45 et 33 tours n’ont eu qu’un succès dans les classes aisées )
Il y a eu même des disques des Beatles qui on été pressés en 78 tours,car il y avait beaucoup de villages non électrifiés dans les années 60 et un phonographe est autonome. Ils valent actuellement une fortune !
Et le DRM en Europe ? Le CSA a autorisé la société TDF à expérimenter une diffusion en DRM en ondes moyennes sur la fréquence 1071 kHz depuis le site de Pont-de-Buis Les Quimerch (Finistère), pour une durée de neuf mois.
Oui mais aucun récepteur DRM n’est en vente !!!…
Désolé pour ce pavé mais si j’ai pu informer certains…
Non vous n’êtes pas hors sujet, et ce projet de musée de la Radio pourra je le souhaite être mené à bien. Si vous avez lu la fiche Wikipédia consacrée à « Toulouse-Pyrénées » vous devez savoir que depuis plus d’un an l’émetteur historique de Muret est muet. Son antenne n’a plus de programmes à émettre au profit du Pic du Midi. Que va-t’il devenir ?
Si vous avez quelques informations j’aimerais bien les connaitre. Pour l’instant le pylône est encore éclairé la nuit évidemment, mais je crains fort qu’il soit abattu; il fait pourtant partie du Patrimoine sur un site historique de la Radio nationale. Enfin, il restera toujours les photos publiées par Jean-Marc Printz qui fait un travail admirable auquel j’ai été très heureux d’être convié à participer. Journaliste et producteur j’ai longtemps suivi le monde des salles de cinéma; cette rubrique sur ce site (et quelques autres) en porte témoignage !
Merci Claude pour votre réponse. Au sujet du cinéma Saint Sernin, il y a très très longtemps qu’il n’y avait plus de séances et c’est en découvrant cet écran peint à même le mur que je me suis renseigné, c’est un voisine du lieu ( 80 ans en 95 ) qui m’as raconté ses souvenirs d’enfance dans le quartier, il y a à la place actuellement un bâtiment annexe du lycée Ozenne.
Je suis passionné de radio et connait Jean marc Printz, de 100 ans de radio, j’ai même contribué photographiquement à l’illustration du chapitre sur Radio Toulouse, j’ai également communiqué avec Sylvain Athiel (auteur de » conquérant des ondes » ) et nous avions un projet de livre à quatre mains sur cette radio. Il est très pris actuellement à la sauvegarde de l’émetteur de Radio Andorre qui espérons le pourrait devenir un musée de la radio, En lien avec l’assos » les sudistes » j’ai pu visiter par deux fois le monstre du pic blanc mais je suis hors sujet là , désolé , je n’ai pas pu m’en empêcher…
Je confirme André, je confirme. À partir de 1959 la MGM propriétaire du Plaza eut l’idée de salarier sous contrat (on dirait aujourdh’ui en CDI) ses ouvreuses et de leur imposer un uniforme sombre comme dans l’ensemble de ses nombreuses salles à travers le monde. Une décision qui ne plut pas aux intéressées car elles gagnaient plus « aux pourboires » qu’ « au salaria ».
En revanche il n’y eut pas de grooms, mais des contrôleurs avec casquettes style « commandant de bord ». Le groom il était à l’entracte sur le générique de « Cinéma et Publicité » il disait : « Merci ! » pas longtemps d’ailleurs car dès 1960 ce fut Jean Mineur « et pan toujours dans le 1000 avec Balzac 0001.. »qui géra la pub du Plaza tandis que le Gaumont gardait le petit groom et sa porte tournante.
Au Wilson effectivement le mur derrière l’écran était éclairé en bleu avec sur le coté gauche une fresque en plâtre blanc simulant les perforations d’un film.
Oui sur Toulouse-Pyrénées André Géant anima pendant de très nombreuses années l’émission « Sur le kiosque à musique » avec l’orchestre de bal champêtre de Jean Bentaberry enregistré sur grands disques vierges 78 tours, puis sur bandes magnétiques au grand studio de la rue de l’Orient; un programme qui avait un succès fou ! Sur l’histoire de la station je vous invite à lire l’article « Toulouse-Pyrénées » sur Wikipédia, ainsi que le site http://www.100-ans-de-radio.com en Midi-Pyrénées. Je vous confirme qu’Andrée Géant fut ma « marraine de Radio » à mes débuts.
Ce que vous m’apprenez sur l’existence et la démolition du cinéma saint Sernin m’était totalement inconnu, et je trouve cela un peu mélancolique mais pittoresque.
Au plaisir de vous lire.
Merci Claude Guilhem pour votre réponse, confirmez vous l’interdiction des pourboires au Plaza ? et il me semble également qu’il y avait des grooms en tenue rouge à l’entrée…mais j’étais petit.
Le Wilson, oui je pense n’y être allé qu’une fois pour voir » La Motocyclette » un film avec Marianne Faithfull au seul prétexte, que j’avais « connu » la demoiselle dans une boite de la côte d’Azur. Ce Wilson avait je crois un écran nu éclairé de l’arrière par une lumière bleu…c’était effectivement un cinéma de deuxième vision mais aussi de deuxième choix.
Je voudrais ajouter à la liste le cinéma Saint Sernin, cinéma paroissial qui était derrière le presbytère je ne l’ais pas connu mais vécu sa destruction vers 1995, c’était en fait un hangar et lorsqu’on l’as démoli on a pu voir l’écran à coins ronds directement peint sur le mur du fond sur un pourtour noir.
Quant à Andrée Géant, vois féminine de Toulouse Pyrénées, elle présentait » Le bal champêtre de Jean Bentabery « , polkas et autres mazurkas… » Première figure !… » et allez ! zim boum !
Merci André Perier de faire l’éloge du PLAZA disparu le 31 décembre 1963.
Moi aussi après sa démolition j’allais voir les grands spectacles aux NOUVEAUTÉS où les films en 70mm repassaient régulièrement. J’en profite pour rendre ici hommage à ce projectionniste de l’époque qui avec une modestie touchante considérait comme un devoir de soigner à l’extrême son travail; j’ai malheureusement oublié son nom.
Puisque vous parlez aussi de la station « Toulouse-Pyrénées », ce qui me touche bien sûr, j’ajouterai qu’au début des années 50 cette radio, » notre radio », diffusait de temps à autre des soirées ciné du Plaza. Voila qui parait étrange, mais son directeur Fernand Mourouzaa avait passé un accord avec J. Bentaberry le secrétaire des émissions. Après une fastidieuse mise au point, Andrée Géant qui fut pendant 37 ans le « speaker » (le féminin n’existant pas dans les statuts de la Radiodiffusion Française)racontait en voix off sur des plages silencieuses ce qui se passait sur l’écran.
Merci pour vos propos cela fait du bien de partager de semblables souvenirs.
Et toutes mes excuses à Claude GUILHEM pour avoir écorché son nom.
Bonne mémoire Bernard Meyre,
Effectivement vous êtes peu nombreux à citer le Club, et particulièrement le Wilson, puisque ce dernier était situé sur cette place ronde à quelques pas des Variétés.Si ce dernier existe encore sous forme de multiplexe à l’histoire duquel nous avons ouvert un article récent, le Wilson entre 1962 et 1978 ne laisse pas un souvenir impérissable (si bien que je ne suis même pas très sûr de ses dates).
Il fut une très petite et très laide salle de « reprises », ce qui aurait pu être une bonne initiative, mais qui projetait dans des conditions honteuses techniquement parlant. Je me rappelle y avoir vu West Side Story sur une copie dans un état lamentable et projetée avec une lumière si faible ( la lampe xénon était vraiment en fin de vie) que le film, en mono et 35mm bien sûr, paraissait gris sur un écran minuscule et poussièreux. Après l’avoir tellement aimé à Paris et à Toulouse en 70mm 6 pistes, je suis parti avant THE END traumatisé !
En toute cordialité, merci pour votre témoignage.
Bonsoir , merveilleuse discussion à laquelle je me sens attiré de participer…
Il y avait un petit cinéma dont je ne me rappelle pas le nom à l’angle de Wilson et Jean Jaurès qui avait la particularité de ne pas avoir de rideaux d’écran et une déco très 60’s…
le plus beau était certainement le Plaza et je me rappelle qu’il était le seul cinéma où il était interdit de donner un pourboire à l’ouvreuse.
Le Français place Esquirol où on accédait directement au balcon et où il fallait donc descendre à l’orchestre. Je me souviens y avoir vu « les tontons flingueurs » avec en première partie un excellent court métrage avec Claude Rich. Et cela me rappelle cette notion de » séance de cinéma » disparue depuis, d’abord le » petit film « , documentaire ou court métrage, l’entracte et les publicité parfois locale, les actualités et puis » le grand film « .
Quand j’habitais rue Maran, il y avait le choix entre le ciné Maran bien sur, le St Agne ou le Novetti, et quand j’habitais derrière la caserne Pérignon,, le Colisée ou l’Ermitage , cruel dilemme avec les voisins le samedi soir pour choisir le film…
J’ai vu Ben Hur au Nouveauté, en 70 mm, quelle soirée !, quant à Woodstock au St Agne, je ne vous parle pas de l’ambiance.
J’ai vu que l’orchestre de Jean Bentaberi jouait avant guerre au Gaumont, et pendant mon enfance j’écoutais » le bal champêtre de Jean Bentaberi » sur Toulouse Pyrénées et Claude Guillem était sans doutes pas loin…
Bonne soirée à tous et merci pour ces écrits
Bonjour à toutes et toutes,
Tout cela est fort intéressant ma foi!
J’ai connu nombres de ces salles à la fin des années 70: le Français, le Rex, le Trianon, les Nouveautés, le Saint Agne (si bon marché!) , l’Eden qui vers 1982 connut une période en tant que salle de concerts… Je crois me souvenir d’une salle nommée « le Club » place Wilson, vers le début des années 80…
En tant que collectionneur de vieux programmes j’en ai acquis récemment 2 superbes: l’un, double, du Royal et de l’Olympia (?) ainsi qu’un autre du Trianon.
Amitiés
Bernard
Merci Gérard Gautié de me « rafraichir » la mémoire; effectivement je me rappelle moi aussi le « Pérignon » sous le nom de « Colisée », décrit par P-F. Desquine comme une salle de 500 à 600 places avec orchestre et balcon. Mais je le répète ayant vécu au centre-ville je n’ai pas eu souvent l’occasion de connaitre les cinémas de quartier comme par exemple celui monté Côte-Pavée par l’Abbé Redon, qui a également animé le « Saint-Sylve » dans la paroisse dont il fut le vicaire; sans oublier effectivement toujours avenue Jean Rieux « L’Ermitage ». Mis à part « Le Cinéo » Faubourg Bonnefoy où j’allais régulièrement pour des émissions de radio, de « ma » station « Toulouse-Pyrénées » qui y étaient enregistrées sous la direction de Jacques Toulza, je n’ai pas dû me rendre plus d’une fois au »Ciné-Bleu » derrière le Jardin des Plantes, au « Saint-Cyprien » et à « L’Eden », au « Luxor », et bien sûr au « Saint-Agne ».
Mais que voulez-vous quand on est né dans les coulisses du « Gaumont-Palace »,(non non ce n’est pas une blague!) et que l’on a pour ainsi dire été élevé dans le grandiose « Plaza » on a forcément des goûts de luxe…((;-)
Bonjour,
Dans la liste des cinémas de Toulouse je ne vois pas l’Ermitage qui était avenue Jean Rieux (côte pavée). Il a été remplacé vers 1966 par un supermarché (Monal). Il était à un curé l’abbé Redon (ou plutôt au diocèse). Ma grand-mère nous y amenait.
Pour le cinéma de la caserne Pérignon, je l’ai connu sous de nom de Colisée.
Bonjour Bernard Cabot,
Effectivement la boutique de chocolats de luxe avait disparue vers la fin des années 60. Mais étant né en 1946 je dois être plus »âgé » que vous, voila pourquoi certains repères divergent. Quant à l’école Fabre elle n’a pas changée et sur le fronton de l’entrée est toujours écrit : Ecole Garçons Fabre, bien que la mixité y soit effective depuis longtemps. Y étant entré le 1° octobre 1952 j’ai demandé à la visiter pour le « soixantenaire » en 2012, ce qui me fut aimablement accordé. Mis à part les arbres de la cour qui dépassent maintenant les toits, et la transformation de la salle de cinéma en gymnase (deux classes réunies grâce à une cloison pliante), rien n’a changé. Derrière un panneau de basket je leur ai fait découvrir les deux hublots de la cabine de projection, où était installé sur une estrade, le Debrie 16mm de nos séances scolaires au programmes desquelles j’ajouterai, les veilles de vacances, les inusables Aventures de Zorro en noir et blanc.
Toulouse était comme on disait alors : « un grand village »!
Je suppose que vous parlez de la maison »Comtesse du Barry » bien que je n’ai pas le souvenir de cet emplacement pour leur boutique.
Il faut dire que j’ai travaillé un peu plus tardivement chez Martin Gautié (de 73 a 78).
Il m’est revenu aussi que les Variétés faisaient une séance spéciale écoles le jeudi matin (souvenir d’avoir vu »la grande évasion et »les enfants du capitaine Grant » entre autres.)
A l’école Fabre près de la place du Salin, nous avions une grande salle de projection où le directeur, sûrement passionné de cinéma, nous organisait des séances 2 fois par mois à base de documentaires mais aussi de Laurel et Hardy et de Charlot.
Quelle époque !
Vous parlez Bernard de célérité, mais quand on rencontre quelqu’un dont les souvenirs et les connaissances d’une époque croisent les nôtres, il est bien naturel d’en ressentir de l’interêt ainsi qu’un certain plaisir.
Vous avez donc travaillé chez Martin Gauthié rue d’Alsace-Lorraine où je tentais dans les années 60 d’agrandir ma collection naissante de disques, particulièrement de musiques de films. Les deux premiers du genre furent de très beaux 30 cm de Ben Hur composé par Miklos Rosza et Gone with the wind (Autant en emporte le vent) signé Max Steiner que je possède encore. Il faut dire que j’étais un « fan » du cinéma de la Métro-Goldwin-Mayer le « PLAZA », place Wilson dont le directeur Monsieur Fernand Mourouzaa, le plus grand professionnel que j’ai connu, achetait lui aussi ses disques dans votre magasin. En ressortant il lui arrivait de m’apporter une boite de chocolats « Comtesse du.. » ou bien « Duchesse.. », bref j’ai oublié son nom, dont la vitrine se situait à quelques mètres du disquaire.
Il n’était pas rare non plus qu’il me fit cadeau d’affiches des grands films que j’aimais alors. Cette salle était la plus belle et techniquement la plus avancée de son époque; la M.G.M.l’a fermée le 31 décembre 1963 à minuit. Et il m’arrive encore d’en rêver…
En toute sympathie.
Merci de vos précisions et suggestions ainsi que la célérité que vous apportez a répondre.
Pour le Mr du Saint Agne, je me souviens qu’il venait me voir chez Martin Gauthié oû j’étais vendeur pour que je lui fasse connaitre les disques ayant un lien avec les films qu’il passait comme par exemple les chansons de Cat Stevens pour »Harold et Maude ».
Pour me remercier; il m’avait offert une immense et belle affiche du »bal des vampires » et quelques photos du »phantom of the Paradise ». un homme vraiment amoureux de son métier.
Bonjour Bernard Cabot et Dominique Mazel,
Votre mémoire est bonne, mais comme la mienne effectue des tris bien involontairement sélectifs.
Alors que pourrais je ajouter? Si, une ou deux précisions comme par exemple que le ciné situé près de la caserne s’appelait tout simplement « Le Pérignon »; qu’au Saint Agne, qui avait à l’époque le plus large écran de la ville mais aussi horriblement poussiéreux d’où image grise, « le Père Veyssières » animait – je crois qu’on peut utiliser ce terme – la plus grande salle de quartier avec une très belle cabine qu’il faisait fièrement visiter..etc. Le reste est dans les autres 140 commentaires précédents dont ceux d’Olivier Martin du mois de janvier 2014.
Et puis si vous avez de la chance vous aurez le bonheur de trouver le savoureux livre de Paul-François Desquines édité en 1997 aux Editions Blanches sous le titre : « Les cinémas de Toulouse ».
J’ai eu le privilège de bien connaître Pierre Gaches talentueux auteur de « Toulouse les jours heureux » qui publia à compte d’auteur un ouvrage de souvenirs en 1975. Au fil des pages il livre une chronique douce-amère sur notamment les salles de spectacles et le public toulousain.
Bonne chance à vous qui serez toujours les bienvenus sur ce site !
Bonjour,
Je me suis essayé a lister les salles que j’ai fréquentées dans les années 60/70, à commencer par l’ Hollywood rue des Potiers dont parlait ma sœur Dominique un peu plus avant.
Il en manque, bien sur, ma mémoire n’étant pas infaillible 🙂
– Novelty: rue Saint-Michel.
– Ciné Maran: rue Maran (avec dans un coin un poêle a charbon et du linge séchant autour).
– Luxor et Cinéo: les deux à Bonnefoy.
– le Rio devenu Utopia.
– Lido: avenue Saint-Exupéry.
– Royal: rue Alsace.
– Français: à coté de Midica place Esquirol.
– Les Variétés, le Wilson, le Gaumont, le Zig Zag, le Paris, le Plaza: tous autour ou proches de la place Wilson.
– Nouveautés et Trianon: sur les boulevards.
– Eden et Saint Cyprien: sur l’avenue Etienne Billières.
– Les salles d’art et essai: ABC et Rex ainsi que le Cratère.
– celui a coté de la caserne Pérignon dont je ne suis plus certain du nom: le Colisée ?
– le Star à la Croix de Pierre.
– Vague souvenir d’un Ciné Bleu…: du coté du pont des Demoiselles ?
– bien sur, le Saint Agne qui hébergeait tous les étudiants et dont le délicieux monsieur passionné qui le gérait n’hésitait pas à rajouter une séance a minuit pour ceux qui n’avaient pas pu rentrer et les faisait patienter en distribuant des bonbons 🙂
J’en oublie il me semble, du coté des Minimes et ailleurs…
Sans oublier les cinéma de quartiers, comme le Star, place de la Croix-de-Pierre, devenu cette horrible façade noire.
Je suis de votre avis Bernard, la salle de reprises Hollywood faisait un très bon choix dans ses programmations en seconde vision. Et le fait que vous m’appreniez que l’un des meilleurs John Ford « L’homme tranquille » y fut programmé me conforte dans ce point de vue.
J’avais vu ce film, bien qu’étant un peu jeune pour tout comprendre, à sa sortie au
Gaumont Palace début 53, et comme toujours John Wayne avec sa voix française officielle Raymond Loyer, m’avait tout autant ébloui que la chevelure rousse de Maureen O’ Hara en Technicolor ! (et ils étaient peu nombreux les films qui pouvaient s’offrir cette coûteuse technique photographique la plus belle de toutes).
Bonjour et merci Mr GUILHEM, pour reprendre aussi ile témoignage de Dominique sur le cinéma Hollywood (rue des Potiers), je ne me souvenais plus du nom du cinéma et grâce à Dominique je sais le nom ! Nous allions avec l’école le jeudi après-midi avec un bus qui nous amenait devant le ciné. Il y avait un court métrage (souvent un Charlot) et ensuite le grand film (j’ai souvenir du film l’homme tranquille). Merci encore pour ce joli travail
Oui Jeannot, nous sommes au moins deux à partager ces souvenirs que nous qualifions de « merveilleux ».
Si tous deux sans nous connaitre employons le même qualificatif, c’est donc que notre mémoire n’enjolive pas ces moments et ces lieux un peu magiques que nous avons aimés et dans lesquels il m’arrive de revenir parfois dans mon sommeil…
J’ai moi aussi applaudi les Artistes sur scène que vous citez, et le Plaza reste aussi le plus parfait cinéma que j’ai connu, celui de la M.G.M. Quelle image, quel écran, quel son, et quels programmes !
Nos mères ont certainement dû se connaitre ?!
Bonjour,
Maman travaillant comme ouvreuse au Plaza, j’ai trouvé dans ses archives: quelques photos d’artistes débutants ou pas qui se produisaient a l’entracte: Line Renaud, Yves Montand etc. toutes dédicacées! Egalement, une fiche de salaire de la Metro Goldwyn Mayer année 1957, deux photos d’ouvreuses pour le film « Ouragan sur le caine » (1954).
Que de merveilleux souvenirs j’ai de ce passé!
Recherche des photos du cinéma Le Castille, année 1960. Ou des informations sur jounaux de l’époque Quartier des Ponts Jumeaux. Merci
P.S.
Merci à Françoise Brouzès pour son rappel d’hommages délirants du public au cartoons du grand Tex Avery.
Jusqu’en 1964 ils ne furent projetés qu’au Plaza, grandiose cinéma de la MGM ( place Wilson à une trentaine de mètres du Gaumont, angle de la rue saint Antoine du T ), et il n’était pas rare que des toulousains choisissent le film qu’ils verraient à l’occasion de leurs sorties en raison de la programmation ou non d’un de ses dessins animés. Une fois par an le Plaza projetait pendant une semaine un « Festival Tex Avery » qui faisait salle comble !
Merci François,
Une petite précision tout de même :
– Les Vikings de Richard Fleisher est sorti en décembre1958 au Gaumont-Palace
place Wilson. (son mono).
– Ben Hur de William Wyler (son stéréo) est sorti à Noël 1960 au Plaza, place Wilson également.
Cordialement !
PS
En effet le Saint Agne, après 68, était très bon marché, on s’y bousculait pour voir les films art et essai en rediffusion, c’était un ciné « culte » où passaient souvent des dessins animés en première partie : quand arrivait un Tex Avery la réaction du public dans la salle bondée était du genre séance de Guignol !
Bonjour,
je découvre avec émotion cet article! j’ai connu pratiquement tous ces cinémas; j’ai vu entre autres peplum Les Vikings et Ben-Hur au Plaza ! j’ajouterai le Français, place Esquirol (avec le Mickey Club du jeudi, fin années 50, début 60), le Zig Zag réputé pour ses films xx! rue des 3 journées, le Ciné Bleu à l’angle des allées des demoiselles (les films de Marisol !) face au jardin des plantes.
Merci!
Oui Dominique, et je me souviens très bien y avoir revu « Chantons sous la pluie » peu de temps après la démolition en 1963 du grandiose PLAZA de la place Wilson. J’avais environ 19 ans, donc en 1965. C’était certes moins spectaculaire à l’Hollywood que dans la salle de la M.G.M. mais quand même un bon souvenir !
Bonjour,
J’ai connu certains de ces cinémas dans ma petite enfance… Par contre, il me semble que personne n’a parlé du cinéma le »Hollywood » qui était situé rue des Potiers, à la place de l’actuel théâtre du Grand-Rond. Le « Hollywood » programmait je crois, dans les années 70, des films d’épouvante, avec des séances à minuit… J’étais gamine, mais mon frère plus âgé s’y rendait souvent avec ses copains… Excellent narrateur, il me régalait de ses récits Mais ce cinéma a fermé vers la fin des années 70 et je n’ai pas pu avoir la chance de le connaître quand je fus enfin en âge de sortir le soir…
Aimerions bien contacter Monsieur Guilhem, car nous sommes en train de reconstituer l’histoire du Cosmographe – Rio – Utopia et sommes intéressés par tout ce qui peut avoir trait à l’histoire de ce lieu (depuis qu’il fut la salle de l’Académie Royale de Musique jusqu’à l’arrivée d’Utopia (ça on connaît). Comment ce lieu a évolué, ses transmissions successives etc…
merci d’avance.
si en dehors de Mr Guilhem, il se trouve quelqu’un qui puisse nous renseigner: n’hésitez pas à contacter le responsable du ciné…
Bonjour Emile,
Bien sûr vos souvenirs nous intéressent, alors à vous de voir…
Pour ce qui est des adresses, seul le modérateur de ce site est habilité à les dévoiler sur demande; c’est simple et discret.
À bientôt j’espère.
Bonjour Claude,
Je ne possède pas de documents anciens sur les salles de quartiers, mais seulement mes souvenirs. J’essaierai de concocter quelque chose… si cela vous intéresse. Je viens de retrouver le nom de la salle des Minimes : le Florida. J’ai créé un Petit journal qui parle beaucoup de films et acteurs anciens. Si cela vous intéresse, contactez-moi à mon adresse Email, je peux vous transmettre les 12 premiers numéros parus.
Bien cordialement,
Emile
Bonjour Emile Péna,
Vous avez raison, mais ne voulant parler que des salles dont je connais bien l’histoire je m’en suis tenu au centre-ville, et aux cinémas qui ont « enchanté » mon enfance.
Mais j’ai quand même quelques souvenirs parmi ceux que vous citez; par exemple le Cinéo ( auquel j’ai consacré des anecdotes dans les correspondances en 2013 ou 14 ),
le Luxor, l’Hollywood, le Rex, et le Saint-Agne. Je suis allé une fois au Novelty, et j’ai même connu le Ciné-Maran rue Maran.
Alors si vous pouviez combler ce vide, nous en serions très heureux car vous n’êtes pas le premier à exprimer ces regrets…
En toute cordialité.
J’espère à bientôt.
Bonjour,
Votre site est très intéressant mais il ne parle pas beaucoup des salles de quartier.
A Bonnefoy il y avait le Cinéo et le Luxor, à Côte Pavée et Guilheméry : le Colisée et l’Hermitage, Le Novelty à Saint-Michel, L’Eden et le Saint-Cyprien dans le quartier du même nom, Le Hollywood dans la rue des Potiers, le Rex à Arnaud-Bernard, Le saint-Agne… Je ne me souviens plus du nom du cinéma des Minimes. Pouvez-vous en parler si vous avez des documents sur ces salles ?
Merci d’avance et bravo pour votre démarche à la fois toulousaine et cinéphile !
Bonjour Claudette Gilard,
Il s’agit probablement du film « Carmen » réalisé en 1945 par Christian-Jaque, et qui a été projeté à plusieurs reprises dans la période de l’après-guerre au Gaumont Palace de la place Wilson. J’ai moi aussi un vague souvenir de petite enfance sur ce sujet qui m’avait alors fait croire que Georges Bizet était un compositeur de musiques de film !
La société Gaumont a toujours eu dans ses programmes tous les films produits autour de ce thème.
Bonne journée.
Bonjour,
J’ai une photo des années 50 prise devant le Gaumont de Toulouse où l’on joue Carmen : femme à l’affiche avec un éventail, on ne voit pas plus.
Savez vous de quel film il s’agissait ?
Cher Mr Guilhem,
j’ai déjà tenté d’entrer en contact avec vous pour une recherche que j’effectuais sur les cinémas de quartier à Toulouse.
Je cherche maintenant des éléments sur l’ABC (depuis qu’il est ABC), pourriez-vous svp vous mettre en contact avec moi? C’est assez important, le cinéma va fêter ses 50 ans l’année prochaine et nous (je travaille dans ce cinéma) souhaiterions collecter des informations voire interviewer des gens qui le connaissent depuis longtemps. en vous remerciant par avance,
bien à vous
S.Bousquet
Quelqu’un aurait la photo du « Cinéo » ?????
Bonjour Bernard Meyre,
Vos souvenirs sont tous bien fidèles. En effet « Le Saint Agne » était la plus grande des salles de quartier, quant au « Français » il était aménagé dans la cave d’immeubles du 9 rue Alsace avec l’entrée place Esquirol. Le « Rex » à Arnaud Bernard avait acheté quelques anciens fauteuils du Gaumont-Palace ( très caractéristiques avec leur dossiers cerclés chromés ) après la transformation de ce dernier en multiplex. Je regrette moi aussi de n’avoir pas photographié certains cinémas comme par exemple le « Zig-Zag » qui fut en 1953 le premier à Toulouse à être très joliment et efficacement construit avec un écran courbe pour le « Cinémascope » 2,55:1 de l’époque !
Merci pour votre participation.
Cordialement.
Bonjour à tous
Je me souviens à Toulouse (milieu années 70/début années 80) du St Agne ( si mes souvenirs sont bons, le moins cher – 5 francs de l’époque…), une assez grande salle avec balcon , de l’Eden que je connus comme salle de concerts sur la fin, du Français à Esquirol, du Zig Zag – dont la belle marquise de métal est toujours là je crois… , du Rex, du Club…Je regrette de ne pas avoir photographié ces salles à l’époque ( je ne commençai en effet à documenter les salles à l’abandon ou sur le pont de disparaître qu’à mon arrivée à Paris, en 1985. J’essaye depuis de rattraper le temps perdu!
[…] Source […]
Oui Rémi bien d’accord avec vous. Parmi les cinémas de quartier, dont je me souviens encore, il y avait aussi le « Cinéo » au faubourg Bonnefoy, une belle salle confortable (près 400 places ) où étaient enregistrées les émissions publiques de radio : « Sur les routes du soleil » de Charles Mouly, animées par Yvan Grégoire, réalisées par Jacques Toulza, et qui étaient diffusées le dimanche soir sur « Toulouse-Pyrénées », avec parfois l’orchestre de Lionel Cazaux.
Le propriétaire de la salle M. Gurgui faisait la « police », les filles au balcon et les garçons à l’orchestre le jeudi après-midi..
Avec 50 ans de recul voila qui fait rire !
J’allais souvent au cinéma à Toulouse, dans les années 60, avec mes potes Jean et Yadé. On allait souvent au Paris, au Rio, au Gaumont et aux Variétés. Mais je me souviens qu’il y avait aussi le Lido, au Pont des Demoiselles, l’Ermitage, sur la Côte Pavée et puis le Novelty, dans le quartier de Saint-Michel. Que de souvenirs ! Comme c’était bien le cinéma en ce temps-là !
Bonjour Pascal Estève,
Et bienvenue dans nos discutions et évocations à battons rompus. Selon ce que vous écrivez, votre tante serait donc madame Gazagne et sur ce dossier consacré trop brièvement au Paris, ne figure malheureusement aucune photo du Gallia. Si vous êtes né vers 1950 vous avez connu cette jolie petite salle qualifiée de » bonbonnière » ( un Plaza, celui de la place Wilson, en miniature). Là j’ai moi aussi passé de bons moments de mon enfance en empruntant la porte qui sur le coté du balcon donnait accès à l’appartement du premier étage. Démoli fin1954 il rouvrit début 1957 sous le nom de Paris, avec toujours ce même accès au balcon (en fait la sortie de secours). Sur une des photos ci-dessus la sixième, on peut apercevoir cette porte à double battants à l’extrême gauche du cliché en noir et blanc. Puisque nous partageons un même attachement semble-t-il à ce lieu, je vous invite à regarder sur : ADHF la chronique que je lui ai consacré sous le titre « Si le Paris nous était conté ».
En toute cordialité.
Monsieur,
Je suis particulièrement ému de lire votre article et de revoir les photos du cinéma « Le Paris » que gérait ma tante. J’y ai grandi, j’y ai vu des dizaines de films dès que l’on m’autorisait à passer les portes à double-battants (une porte sur la gauche du balcon était accessible par l’appartement du premier étage qu’occupait ma tante). Les souvenir d’aller voir le projectionniste et ses grosses machines qui faisaient un bruit infernal… L’odeur particulière de la cabine ne projection… Les ouvreuses toutes habillées de noir, en chemisier noir…
C’est très émouvant.
Pascal Estève
À Toulouse Gaumont-Wilson ( anciennement donc Gaumont-Palace ) va encore être transformé !
Selon un article paru ce 3 janvier 2015 dans La Dépêche du Midi, huit mois de travaux sont annoncés d’ici fin septembre. Sans arrêter les projections, les quinze salles actuelles seront entièrement rénovées tant dans la décoration que sur le plan technique.
Voila une affaire qui marche.
Le Gaumont centre-ville voudrait il concurrencer son annexe le multiplexe de banlieue situé à Labège avec quatorze salles plus un Imax ?
Et encore à propos : l’emblématique théâtre music-hall puis magnifique cinéma des grands boulevards « Les Nouveautés », acheté par Gaumont (comme précisé plus haut) est fermé depuis 16 années !
Sa façade aveugle reste pour les « vieux » toulousains un vrai crève-coeur.
En relisant quelques uns de ces commentaires, je me rends compte qu’à la veille de 2015 l’exploitation cinématographique a subit dans sa forme un bouleversement totalement inimaginable dans les années 50 à 70 à Toulouse. Seules deux enseignes se font désormais concurrence à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre : Gaumont et U.G.C. (Utopia étant à part).
Pourtant le nombre d’écrans est supérieur ! Songez qu’en 1962 (donc avant la démolition du Plaza) il fut très sérieusement question de fermer le Gaumont-Palace pour laisser la place à une galerie marchande et, tenez vous bien, un garage. Si l’idée fut abandonnée, il n’en reste pas moins que pendant les onze ou douze ans qui suivirent le deuxième balcon fut condamné. Oui fermé au public la salle étant trop grande. Heureusement il n’en fut rien malgré ces temps difficiles et aujourd’hui qui s’en souvient en voyant, sur ce même emplacement, un multiplexe offrant chaque jour quinze programmes différents…
À propos dans quelques mois le « G marguerite » aura 120 ans !
Comment peut-on entrer en contact avec les différentes personnes présentes sur ce forum? Je souhaiterais vivement m’entretenir avec Catherine,
cordialement,
S Bousquet
Je recherche des photos et des informations sur le cinéma FAMILY du quartier Barrière de Paris , Merci de me contacter par mail
Cordialement
Ceci est un message pour Catherine, cousine de Mme Barthère. Bonjour, je réalise actuellement une recherche sur les cinémas de quartier. Pourriez-vous me contacter par mail? Je souhaiterais m’entretenir avec vous, si vous êtes d’accord, bien entendu,
cordialement,
S.Bousquet
À Catherine-
Bonjour Madame,
Je serai très honoré de faire votre connaissance afin d’approfondir ces sujets et de faire le point.
Le site pourra ensuite, s’il le désire, transmettre les informations à ses lecteurs.
À bientôt j’espère.
En toute sympathie.
Bonjour Monsieur,
Merci de partager vos très intéressantes recherches sur le web . Je me suis permise de vous citer lors du discours d’adieu fait à ma cousine Madame Barthère lors de ses obsèques en mai dernier. Elle fut propriétaire du Saint Cyprien et de l’Eden. J’aimerais pouvoir vous rencontrer pour mieux comprendre quel type d’information et de documentation vous intéresserait pour vos travaux. Pensez-vous que cela soit possible ?
Bien à vous
S.Bousquet,
Si je puis vous être utile, bien entendu. Mais je n’ai à peu près rien concernant les salles de quartier à part, en mémoire, quelques souvenirs du Cinéo, Faubourg Bonnefoy.
En toute sympathie.
Bonjour Mr Guilhem,
je souhaiterais entrer en contact avec vous car je fais actuellement une recherche sur les salles de Toulouse (plus particulièrement les cinémas de quartier). Pourriez-vous me contacter par mail?
bien à vous
S.Bousquet
Cher Monsieur MARTIN,
C’est formidable.
Pouvez-vous me transmettre une copie de cet article?
Bien à vous,
A l’attention de monsieur Luc Bosc,
En cherchant dans mes » archives » J’ai retrouvé un article sur Le Gallia-palace des années trente avec une photo de son directeur Gaston Bosc. Le texte est assez élogieux vraisemblablement promotionnel.
Bonjour Claude Ingres,
Je suis très heureux que ces quelques documents vous fassent plaisir. J’ai certainement dû vous rencontrer dans la cabine du Plaza quand je rendais de petites visites à M.Médant, le projectionniste le plus talentueux que j’ai connu, passionné et perfectionniste au même titre que mon père, qui officiait lui au Gaumont tout proche. Si proche que ce fut pendant longtemps la même bobine d’Actualités (Gaumont Actualités-La revue du monde) qui faisait la navette entre les deux cinémas; il fallait donc bien synchroniser les horaires de projection. C’étaient précisément les apprentis qui se chargeaient du transport !
Vous souvenez-vous du directeur du Plaza M. Mourouzaa qui lui aussi « adorait » son métier ? il avait à la M.G.M. le titre de Manager, et organisait des manifestations spectaculaires pour chaque grande sortie de film.
J’ai aussi connu le petit ciné de la rue Marant en 16 mm. un ami Claude Fabre y fut aussi opérateur au début des années 60…
Merci pour votre témoignage, et merci à Pablo Fréville de vous avoir orienté sur ce site.
Cordialement, et peut-être à bientôt !
J’étais apprenti projectionniste au cinéma Le Plaza à Toulouse, j’avais 15 ans. J’ai commencé dans la profession quand j’avais 12 ans au ciné Marran, rue Marran à Saint Agne à Toulouse .Aujourd’hui, je suis âgé de 74 ans. J’ai été très heureux de retrouver des photos de l’époque. Votre site m’a été communiqué par un ami, Pablo Fréville, qui est réalisateur.
Ma mémoire m’a trahie, la lettre « e » est en trop.
Il s’agit bien de Lionel CAZAUX, et non Cazeaux.
Pardon !
Sans oublier la formation de Lionel CAZAUX qui, sur les ondes de « Toulouse-Pyrénées », et sur la scène du PLAZA quotidiennement de la Libération à 1955, anima les entractes de ce magnifique cinéma de la place Wilson, fermé le 31 décembre 1963 par la M.G.M. au grand regret des toulousains… Une photo de la façade existe, au programme : « Le flambeau de la Liberté, 1° film présenté dans Toulouse libérée » ; au fronton on peut lire : « avec sur scène l’orchestre de Lionel Cazaux ».
En toute sympathie.
Bonjour monsieur Schaettel,
En effet, l’animation musicale et plus particulièrement les orchestres ont toujours été présents dans les salles de cinéma (même les plus petites) tout au long des soixante premières années de l’histoire du cinéma. Nombre de grandes salles ont eut leur orchestre de jazz de renom entre les années quarante et les années cinquante. Encore que je limite ma réponse à la question posée. Il va de soi que la programmation musicale était beaucoup plus éclectique et concernait beaucoup plus de salles . Evidemment j’élargis le champ à tout le début du siècle et à l’ensemble des quelques 50 scènes de quartiers qu’à pu voir défiler la » cité mondine » en l’espace du premier siècle du cinéma. Quelques noms défilent dans ma mémoire , ceux de : Montpellier, Combaux, Ray Ventura, Lafitte… et tant d’autres qui sont restés méconnus.
Bonjour,
Je prépare la réédition de mon ouvrage sur l’histoire du jazz à Toulouse (« de Briques et de Jazz », Atlantica, 2001) et je souhaite compléter et approfondir la connaissance que l’on peut avoir encore en mémoire des spectacles et surtout des prestations des musiciens et orchestres (toulousains ou parisiens en tournée) qui se produisaient dans les années 30 à 50 avant la projection des films ou à l’entracte. Je ne trouve aucune photo, ce qui m’étonne… C’est un aspect de l’activité des salles de cinéma qui a été évoqué très superficiellement par Desquine et Gache alors qu’il y a là un vrai sujet – dont je ne propose qu’une description incomplète. Quelqu’un (Claude Guilhem ? Olivier Martin ?…?) pourrait-il m’apporter des informations, m’indiquer des sources d’archives, me confier des photos des salles de l’époque (il y en a quelques unes de très belles sur ce site) ? Merci d’avance. CS
Je ne possède qu’une photo du Castille d’avant 1914, c’etait à l’époque un cabaret.
Désolé !
Je recherche des photos du cinéma le Castille, quartier des Ponts Jumeaux, année 1960. Pouvez m’aider? Merci.
Bonsoir M. MARTIN,
Mon Grand-Père est né à Bordeaux, fin des 1890 début des années 1900 (approximativement entre 1898 et 1903), je ne peux pas être plus précis, pour le moment. Merci pour votre aide…
Bonsoir Monsieur Martin, Vous avez entièrement raison. Je reviens vers vous très vite. Bien à vous,
Monsieur Bosc,
Je voulais vous aider à retrouver des éléments de votre histoire familiale . Je regrette que ces souvenirs aient un triste effet sur vous. Que voulez-vous que l’on y fasse… Vous ne réecrirais pas certains passages et ni vous ni personne n’ y changera rien… Concentrons-nous sur des éléments positifs. Vers quelle année est né votre grand-père.
Bonjour Monsieur MARTIN,
Effectivement, mon Grand-Père était un maillon important et précurseur de cette machine à rêver! Mais le rêve s’est continué sans lui, car il a subit fourberies et trahisons qui ont eues raison de sa carrière. Il s’est retiré dignement (la mort dans l’âme), et son nom a été effacé « volontairement » de cette belle histoire, mais certainement pas de ma mémoire!!
Bonjour monsieur Bosc.
Ce que vous dites est fort intéressant . Le casino de Royan était la propriété de la Gallia-Cinéi , qui était la société de production d’Emile Couzinet . Emile Couzinet était le propriétaire d’un véritable petit « groupe intégré de cinéma » avec une société de production , une société de distribution, et bien sûr une chaîne de salles de cinémas dans tout le sud-ouest. Emile Couzinet étant lui-même réalisateur , il avait ses propres studios de tournage. Les ateliers de décors du Casino de Royan constituait ces fameux studios. Et donc votre grand-père était un » maillon » important de » la machine à rêve Couzinet «
Bonjour Luc,
Au temps de mon enfance ( les années 50 ) le directeur du Gallia , rue Lapeyrouse, était Max Gazagne, le propriétaire étant depuis longtemps, et jusqu’en 1980, Emile Couzinet producteur bordelais. De 1957 à 1980 le Gallia devint le Paris.
Le Rio, à quelques mètres rue Montardy, propriété , avec le Trianon, de madame Laffabrier, était alors dirigé par Gaston Bosc, dont j’ai gardé en mémoire l’allure d’un gentil grand-père. Celui qui figure sur la photo de l’arbre de Noël dont je vous ai précédemment parlé.
Bonjour,
je vous remercie à tous les deux d’avoir répondus à mon message.
Je sais de source sure, que mon Grand père était le Directeur du Gallia. Lorsque j’étais enfant, j’avais consulté à ce sujet une revue cinématographique de l’époque que mon père avait conservé, du style « Ciné Première », et un article faisait mention de la grande salle du Gallia et de la gentillesse de mon Grand Père. Cette revue n’est plus en ma possession aujourd’hui, et c’est le seul document « officiel » que j’ai lu sur mon Grand Père. Mon père me disait effectivement, que mon Grand Père était a cette époque Directeur de plusieurs cinémas Toulousains, et aussi Directeur Général du magnifique et grandiose Casino de ROYAN, bombardé et détruit pendant la guerre 39/45. Mais à ce sujet, je n’ai rien non plus, ni d’écrits, ni photos, le concernant. Un de ces « mystères » de famille que j’aimerai bien élucider. Bien à vous,
Monsieur Bosc,
Si votre grand-père a été cadre de maitrise pendant les années 20 à Toulouse il n’est pas impossible que j’ai une photo de groupe où il apparrait. Eventuellement je regarderais dans mes archives si je n’ai pas quelques éléments sur lui . Ceci dit pas de fausses joies ! Je ne vous apprendrai rien que vous ne sachiez déjà. Mais on ne sait jamais … parfois on a d’heureuses surprises là où l’on ne pensait trouver rien de neuf.
Bonjour Luc,
Si votre grand père fut également le directeur du RIO, propriété de Madame Laffabrier,rue Montardy, du temps de mon enfance, je possède une photo de lui prise il y a exactement 60 ans au cours de l’Arbre de Nöel de l’Amicale du Cinéma. Le cadre est le grand hall du Gaumont Palace ( place Wilson ), une petite fille est avec lui, et moi juste à coté. D’autres enfants que je n’identifie pas figurent sur le cliché. Si cela vous intéresse, faites le moi savoir .
En toute sympathie.
Je suis le petit fils de Gaston BOSC, qui était le Directeur du Cinéma le Gallia à Toulouse pendant la période dite « les jours heureux » des années 1919 / 1936, et je recherche des documents sur lui de l’époque (livres ou revues).
Merci de bien vouloir me les communiquer si possible.
Bien à vous,
Luc BOSC
Merci pour cette aimable anecdote; oui maintenant certaines choses doivent s’éclaircir pour vous… Elise était caissière au Gaumont quand elle a épousé M. Besson, lequel m’a « mitraillé » pendant mes premières années , tout au moins jusqu’à ce que lui et mon père ne puissent plus se supporter. M. Foret n’ayant pas voulu quitter Toulouse pour le poste de Directeur de Gaumont à Bordeaux, il resta donc « assistant » (sous directeur) place Wilson. Une incompatibilité d’humeur le poussa à reprendre son métier de technicien et d’artiste, où en qualité de chef de cabine il passa les meilleures années de sa vie professionnelle jusqu’en 1964. Devenu adolescent, je l’ai photographié dans ses oeuvres, mais pas autant que j’aurais dû. C’est loin déja …
Cher Claude,
Il y a près de 17 ans madame Besson (veuve de l’ancien directeur qui avait pris la direction du Gaumont-Palace à la Libération) m’avait montré une photo qui l’a représenté tenant un charmant nourisson …. En me disant : « Tiens puisque vous me parlez de Claude Guilhem je vais vous montrer une photo de lui…. » C’est marrant sans la barbe vous paraissez tout de suite un autre homme !
Comme c’était une dame d’une autre époque , elle m’avait expliqué : « il est né dans une loge »
Comme quoi le cinéma vous ëtes tombé dedans quand vous étiez petit ! C’est le cas de le dire…
Amical souvenir
Bonjour cher Olivier,
Sans vous en rendre compte, vous venez de m’apprendre que « notre » Gaumont Palace » et mon père avaient exactement le même âge; mon père était né en 1909. De plus il est devenu propriété de la « marguerite » l’année de la naissance de ma mère qui, 18 ans plus tard, y rencontrerait monsieur Foret. Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque, pour des raisons familiales, ils furent forcés de vivre leur amour en habitant dans les loges des artistes en coulisse où je fus donc conçu.
Elle n’est pas jolie celle-là !
Bonne journée, et continuez à nous apprendre tant de choses qui nous enchantent…
Cher monsieur Guilhem
Je vous remercie pour vos compliments. Je me permettrais de préciser quelques points. Si en 2013 la salle de l’Utopia fête son 106ème anniversaire Le Gaumont n’en est pas moins centenaire puisque le Théâtre Lafayette , nom qui était le sien à l’époque , est devenu définitivement une salle de cinéma en 1909 et a donc fêté en 2013 son 107ème anniversaire . C’est aussi l’une des plus vieilles salles de cinéma du groupe Gaumont qui soit encore ouverte sous l’emblème de la Marguerite puisqu’elle appartient au groupe depuis 1920. Cela fait donc 93 ans en 2014 qu’elle fait partie de cette société. Déjà dans les années 30 elle faisait partie des 12 plus vieilles salles du groupe (d’après une enquête du Crédit Lyonnais). Il serait intéressant de voir combien parmi ces douze salles sont encore ouverte sous le blason de la célèbre Marguerite ! De mémoire, parmi les chers « disparus » on peut citer le Gaumont de Lyon (je ne sais plus si c’était le Tivoli ou le Royal), et bien évidemment le Gaumont-Palace de Paris que vous avez si bien évoqué, cher Monsieur Guilhem.
Cher Olivier Martin,
Quelle bonne surprise de vous trouver ici, alors que depuis peu je relance le balancier des souvenirs. Pendant plus de 10 ans mon état de santé m’a contraint au silence, mais depuis une quinzaine de mois l’auteur de ce site m’a encouragé à entrer dans les jeux de mémoire, et cela me fait du bien, je le reconnais volontier. Je vous invite, vous que le sujet passionne, à lire également mes petites chroniques publiées sur le site » adhf « ; la dernière y est consacrée au 50° anniversaire de la fermeture du PLAZA sous le titre : »La mort du Lion « . Vous comprendrez alors que je suis plus attaché aux lieux, qu’aux gens qui les ont détruits. Nos points de vue divergent donc forcément, je ne suis qu’un sentimental et non un historien. Permettez moi de vous féliciter pour votre quête permanente de précisions dont le temps n’a pas altéré de dynamisme.
Merci d’avoir écrit que vous n’avez rien à reprocher à mon père, cela m’aurait fait mal, je l’admire beaucoup. Quant à ceux que je n’ai pas connus, je me garderai bien de porter un jugement sur eux dans une période que ni vous ni moi n’avons vécue.
Le temps a fait son oeuvre et j’ai l’impression que vous aussi aspirez à la paix. Je ne veux donc ne garder en mémoire que de beaux souvenirs, ceux par exemple de Monsieur Médant au Plaza, ou de monsieur Foret (mon Papa) au Gaumont qui par la recherche permanente du beau et de la perfection de leur métier voulaient enchanter le Public (avec une majuscule, comme l’écrivait Sacha Guitry).
Merci Olivier pour votre grand savoir que vous devriez absolument publier; je l’ai fait pour la Radio à jamais disparue, faites le pour que ce Cinéma survive dans les esprits et ne tombe pas dans l’irrémédiable oubli.
Cordialement.
Bonjour M. Guilhem, j’ai lu avec intérêt votre article sur le cinéma ; je tiens à préciser que le nombre de salles de cinémas était de 32, chiffe maximum des salles simultanément ouvertes, et ce au début des années 60. M. Desquines, que j’ai eu l’occasion de rencontrer de son vivant en 1996 et ce, au moment où il mettait la dernière main au manuscrit de son livre (manuscrit dont il m’avait communiqué quelques « épreuves » et où on lui a conseillé de supprimer quelques passages disons pouvant porté à polémiques), a connu les salles de cinémas à Toulouse dans sa jeunesse entre 1930 et 1946. Après quoi il a quitté la ville pour aller habiter à Marseille où il est resté jusqu’à la fin de sa vie, étant décédé en 1997 quelques mois à peine après la sortie de son livre.
De son temps il n’y avait guère que 24 salles de cinémas. A Saint-Cyprien il y avait deux salles côte à côte: le cinéma « Saint-Cyprien » créé en 1916 et le cinéma « Eden » refait par Armendary sous l’égide de Robert Dorfmann (le célèbre producteur). En 1938. La première salle avait 500 fauteuils (et non pas 250), l’Eden lui avait plus modestement 600 fauteuils (et non pas 1.000). J’ai eu l’occasion de converser à ce sujet avec M. Dorfmann, grâce à Mme Galia (propriétaire de la salle à l’époque) ainsi qu’avec Mme Barthère, dernière propriétaire du « Saint-Cyprien ». Quand à la troisième salle évoquée par Mr Paul Desquines, elle se trouvait au Fer-à-Cheval, ce qui est un peu loin du quartier Saint-Cyprien vous en conviendrez.
Cette salle eut le malheur d’être détruite lors des bombardements de la Poudrerie par les Alliés en 1944. Ce que monsieur Desquines ne dit pas (et pour cause!), c’est que le cinéma « Star » , puisque c’est ainsi qu’il s’appelait, ne devint un théâtre qu’à la fin des années soixante, époque qui avait déjà sonné le glas de beaucoup de salles de quartiers.
Il est vrai que ce livre a été en partie réalisé grâce aux documentalistes de la Cinémathèque. A l’époque où M. Desquines écrivait son ouvrage sur les salles de cinémas entre 1930 et 1950 (?), j’étais en contact avec M. Jean-Paul Gorce, qui m’avait permis de rencontrer Paul Desquines. Tout ce qui a trait à la période avant 1930 et après 1946 n’est qu’un ouvrage de « seconde main » . Alors il est vrai que M. Desquines connait parfaitement les cabines de la période 1938-1946, car c’est une période où il a été très actif. Il a fait de nombreux remplacements comme jeune opérateur (il avait vingt ans en 1938). Il vous cite les marques de projecteurs comme personne, notamment le « Ernemann » du cinéma « Florida » . Mais surtout il est intarissable sur sa « collaboration » avec l’équipe du cinéma « le Gallia-Palace » qui a travaillé étroitement et de manière tout à fait libre et spontanée avec des « touristes » très corrects qui avait réquisitionné l’hôtel de l’Ours Blanc rue d’Austerlitz et d’autres endroits comme le Gaumont-Palace …
Des gens que, à l’instar de M. Foret, les toulousains ont été très contents de voir déguerpir un fameux 19 août 1944. Mais cela M. Desquines n’en parle pas puisqu’il avait très opportunément rejoint un maquis en Mai 1944. L’embêtant ,voyez vous, monsieur Guilhem, c’est que l’histoire s’écrit avec des archives, autant qu’avec des souvenirs qui, embués de nostalgie qu’ils sont, ont tendance à ne pas voir la réalité en face. Les archives, elles, parlent. Et si on ne trouve rien à dire sur M. Foret, né à La Seyne-sur-Mer, par contre les Renseignements Généraux sont beaucoup plus bavards sur la bande de copains dont faisait partie M. Desquines et sur laquelle il ne tarit pas d’éloges (à quelques amnésies près, cela va de soit).
On aurait pu se montrer indulgent avec un homme qui n’est pas de la génération de mon père… Mais voilà dans le manuscrit de M. Desquines, il y avait des choses qui ont mis plutôt mal à l’aise la Cinémathèque. Il se croyait obligé de fustiger durement et nommément un responsable d’exploitation, n’hésitant pas à le qualifier de « vichyste » . Tout cela pourquoi ? Et bien pour pouvoir rehausser son prestige de « résistant de la vingt-cinquième heure » . Il raconte en effet qu’il a été désigné par le comité de libération pour reprendre en main la-dite salle soit disant anciennement « contrôlée par l’Etat de Vichy » il a « foutu dehors » cette personne. Cela heureusement les gens de la Cinémathèque ont préféré le censurer… et encore à l’époque où je l’ai rencontré je ne savais pas tout ce que m’ont appris les « archives de la Police Spéciale »…
Moralité M. Guilhem évitez de trop lire la « Bible » si vous ne voulez pas que l’on vous sermonne !
Dans un charmant petit livre de Pierre Gaches intitulé : « Toulouse les jours heureux 1919 / 1936 », édité à compte d’auteur en 1975, l’auteur consacre un court chapitre au GALLIA.
Il fut, écrit P. Gaches, un des premiers nés à Toulouse sous le nom de Cinéma Pathé. Peu après la guerre de 14-18, il cèda la place à un cabaret : Le Cagibi dont les programmes indigents ne firent pas recette. Le cinéma reprit donc ses droits et devint : Le Sélect. Enfin, sous la direction de Gaston Bosc il prit le nom de Gallia et fut l’une des salles les plus appréciées durant les « jours heureux ».
Bonjour Lorraine,
Selon le livre de Philippe Wolff : « Histoire de Toulouse » paru en 1961 chez Privat, le plan de grands travaux pour faciliter ( déja ) la circulation au centre de la ville fut adopté par le Conseil municipal en 1867. De 1871 à 1874 sont percées la rue « longitudinale », du Nord jusqu’à la place Rouaix, et la rue « transversale », du carrefour Esquirol au Pont-Neuf.Les malheurs du temps font donner le nom d’Alsace-Lorraine à la première, et de Metz à la seconde.
Il se peut que la numérotation des immeubles ait subie quelques modifications au cours des décennies, Grâce à vos informations on se rend bien compte que ce quartier central est bien le point de départ de l’optique, de la photo puis de la projection cinématographique à Toulouse. Merci.
Bonjour à tous,
Au cours de ces très intéressants échanges, vous avez cité le tout premier cinéma toulousain situé au 41 de la rue Alsace-Lorraine. On peut en voir une illustration sur le site Urban-hist des Archives municipales.
Au même emplacement, une carte postale, sans doute antérieure, montre la façade du grand magasin « Le bon marché toulousain ».
Je n’ai plus en tête la date du percement de la rue Alsace, mais il se pourrait alors que cet établissement, ouvert sur la nouvelle artère commerçante, ait pris la suite des magasins du Printemps situés rue de la Pomme au n°54 ? Sur le cadastre, il semble bien que les deux adresses figurent aux deux extrémités de la même parcelle.
Mais quel intérêt me direz-vous ? C’est que l’endroit est lié au pré-cinéma : l’opticien Lacaze y vendait ses appareils d’optique et autres stéréoscopes à la fin des années 1880 et, en remontant dans le temps, on pouvait acheter, Maison Portes, les billets pour visiter le Cosmorama du sieur Rey.
L’immeuble en brique où était exhibé le Cosmorama existe toujours au n° 9 de l’actuelle rue du Lieutenant-Colonel Pelissier, proche de l’entrée de l’Athénée qui était au n° 7, devenue la sortie de secours du cinéma Utopia, aujourd’hui ouvert sur la rue Montardy.
Un très grand merci François, j’irai donc à la Cinémathèque afin de nourrir ma passion pour l’histoire ( je n’ose mettre un H majuscule, mais…) des lieux du 7° Art à Toulouse !
Vous nous donnez là de précieux détails, car si j’imagine qu’il ne reste pas de traces du cinéma Alsace, le bâtiment du Royal-Pathé, qui devint au milieu des années 30 propriétée du « producteur » bordelais Emile Couzinet sous le nom de Gallia-Palace existe toujours 9 rue Lapeyrouse. Ainsi que je le précise plus haut, les vestiges du balcon de cette élégante salle devenue « Le Paris » en 1957 sont toujours visibles sous plus de 30 ans de poussière, et les grands fauteuils violets encore très confortables. Le Gallia était une « jolie bonbonnière » de 500 places, et je revois encore son rideau lamé or sur lequel apparaissait un cerisier en tulle.
D’autre part peut-on imaginer que l’Alsace, que vous nous dites avoir été situé au numéro 41 fut l’ancêtre du Royal au 49 de cette même rue? Je me pose la question.
Cordialement.
Pour finir, la seconde salle a ouvrir à Toulouse sera le Royal-Pathé en octobre 1907 (qui deviendra bien plus tard le Gallia, puis le Paris), et la troisième sera l’American-Cosmograph en décembre 1907 (qui deviendra le Rio, puis l’Utopia).
@ Claude Guilhem : L’information figure dans « Histoire du cinéma à Toulouse des origines à 1914 » de Xavier Vadillo-Aurtenetxe édité en 1988 à Munich. Le bref (56p.) ouvrage est consultable à la bibliothèque de la Cinémathèque de Toulouse…
La salle a ouvert le 9 décembre 1906, avec deux représentations d’une heure chaque jour, accompagnées par un orchestre.
Merci François,
Voila une précision interessante , et qui ne figure dans aucun ouvrage porté à ma connaissance.
Pouvez-vous nous en dire plus ?
Bonjour,
Je viens de tomber sur votre site, bravo !
Pour répondre à la question posée par Mme Faucon, la première salle de cinéma en dur à Toulouse a été le Cinéma Alsace, qui était situé 41 rue Alsace-Lorraine, en 1906. L’American-Cosmograph a ouvert ses portes l’année suivante, en 1907.
Bonjour Serge,
A l’époque dont vous parlez (pendant l’occupation, mais Toulouse étant en zone libre), le Plaza, propriété américaine de la Métro-Goldwin-Mayer, était placé sous tutelle administrative française. Des spectacles de music-hall y furent produits et ce jusqu’en 1942 avec notamment l’orchestre de Lionel Cazeaux.
Ce même ensemble, dès 1945, reprit les animations sur la scène ou la fosse d’orchestre du Plaza, sous contrat permanent, jusqu’au début des années 50. Les concerts de Lionel Cazeaux étaient également retransmis à la radio sur « Toulouse-Pyrénées », station régionale de la Radiodiffusion-Française (318 m. O.M.)
Bonjour.
Pourriez-vous me dire si vous avez des informations sur des spectacles de music-hall s’étant déroulés au Plaza au début des années 40. Il y avait un orchestre qui accompagnait ces spectacles au Plaza. Merci pour votre réponse. Cordialement. Serge.
P.Mourichou,
J’ai dans mes archives une ou plusieurs photo du Castille; le problème est : où les ai-je rangées?
Mais je vais essayer de les retrouver.(je ne vous promets rien dans l’immédiat).
Espèrons !
J’ai passé mon enfance dans un cinéma de quartier le Castille à l’angle des allées de Briene au ponts jumeaux dans les années 1960. J’aimerai trouver une photo éventuelle d’un amateur de cinéma.
Et oui, la nostalgie n’est plus ce qu’elle était!. notre génération faisait du cinéma un RV très attendu en fin de semaine, certains spectateurs avaient même leurs places réservées chaque semaine, quel que soit le film ( ceci concerne les cinéma de quartier Toulousains que j’ai bien connus: Le Saint Agne, le Novelty, , le colisée, le lido, l’Ermitage équipé alors de deux magnifiques projecteurs 35 mm Bauer B 14 ,, et les nombreux cinémas paroissiaux équipés en 16 mm tel que le ciné Maran – 34 rue Maran à saint agne, dans lequel entre 12 et 16 ans, je faisait mes premières armes. ‘ avant de penser à courir les filles. Ah , si c’était à recommencer !!! j’opterais ,aussi pour elles.
Le cinéma de Papa et grand papa, avec ses films rayés avec des coupures dues à des collages défectueux, des projecteurs souvent en panne, du bricolage en cabine est resté gravé à jamais dans mon subconscient. , mais le soi- disant progrés est là, il faut s’adapter ou mourir, ce que nous ne manquerons pas de faire ,Le numérique est autre chose que le cinéma que nous avons connu, mais c’est ainsi…
J’apprécie les commentaires des deux excellents professionnels que sont Claude et Pascal, mais ils parlent surtout de ce qu’ils ont connu, les grandes salles de Toulouse, A quand un histoire détaillée et parfaitement documentée des cinémas de quartiers Toulousains.?
Pascal a également trouvé un lien très intéressent, le voici :
machinesdufantasmagore.over-blog.com/pages/les machines-6687529.html
Bonjour Hélène,
L’histoire des cinémas englobe une notion d’envers du décors qui est rarement évoquée avec toutes ces histoires ou anecdotes qui l’accompagne. C’est purement passionnant et souvent aujourd’hui les gens passent à côté, alors heureusement que Claude veille et nous documente, mais pourquoi vieux passionnés? Ce qui va suivre va encore remonter dans le temps, et c’est vrai, plus question de vieux, mais simplement de passion et plaisir de partager.
Les Machines du FANTASMAGORE est une présentation d’images ou de scènes animées avec l’aide de machines « étonnantes » précédent la naissance du 7ème art, Le Cinématographe.
Pour moi il est surtout représenté par la passion d’un couple de Toulousain, Lorraine et Jean Pierre ARESSY qui exposent leurs machines et surtout les animent lors de trop rares expositions. C’est étonnant car nous ne sommes pas habitué à découvrir ces drôles de machines qui ont été conçus pour des attractions à base de jeux d’optique pour certaines ayant 400 ans ! Evidement la plupart de ces machines ont disparu depuis des lustres, mais Jean Pierre avec une beaucoup de finesse et de savoir faire, les reconstitue.
Inutile de vous narrez mon émotion lorsque celui me présenta sa lanterne magique triple au moment même où dans ma vie professionnel je mettais en place la 3D. A l’évidence, la vie n’étant finalement qu’un éternel recommencement, l’actuelle reprenait simplement les fondamentaux d’une époque révolue.
Et dire que Lorraine et Jean Pierre ont commencé en présentant des séances du cinématographe à l’image de ce que font les tourneurs de manivelles en costumes et de plus en remontant plus loin dans le temps.
Evidement ce n’est que mon témoignage de passionné qui a été heureux d’en parler un petit peu.
Bonjour Hélène,
Merci de partager nos passions de « vieux » toulousains cinéphiles.
« Le Paris » (autrefois « Gallia »)dont l’adresse postale était : 9 bis rue Lapeyrouse, est donc aujourd’hui une grande surface de prêt à porter féminin de l’enseigne M I M. Vous reconnaitrez facilement l’ancien cinéma car sa façade brique rose n’a pas changée d’aspect. Le magasin occupe le rez de chaussée, sur l’emplacement de l’ancien hall et de l’orchestre. Sur les photos, mais il en existe bien d’autres, figure une vue de la salle prise du balcon le jour de la fermeture définitive: 31 juillet 1980, ce qui explique son aspect poussiéreux . Au dessus du plafond de M I M, subsiste le balcon avec tous ses fauteuils sous plus de 30 ans de poussière, ainsi qu’une partie du cadre de scène, le tout servant de grenier. En demandant gentiment la gérante vous laisse parfois visiter cet endroit , et on a alors l’impression d’entrer dans un tombeau égyptien,j’y étais encore l’hiver dernier.
Pour ce qui est du fantasmagorique, je vais demander à Pascal de vous répondre; je le contacte aujourd’hui.
En toute sympathie!
Bonjour, merci pour l’article ! c’est vraiment passionnant … au sujet du Paris, que reste-t-il exactement, je n’ai pas bien compris … est ce que la salle est encore « entière » … je suis curieuse de savoir de quel magasin de lingerie il s’agit … et qu’est ce que sont les machines Fantasmagore ? comment les voir ? merci pour votre réponse
» Bien des années ont passé » écrivait en 1997 Paul-François Desquine à la fin de son ouvrage.
« Les exploitants des salles de Toulouse respectaient le spectateur pour qui, le plus souvent, le cinéma était UNE SORTIE, un vrai spectacle dont la composante principale était le film bien entendu. Mais présenté dans un écrin, l’écran n’était pas seulement une toile tendue sur un mur… »
Que les amoureux du 7° Art se retrouvent, avec chaqu’un son originalité et ses souvenirs, grâce à Internet et sur ce site, voila qui est réconfortant !
Certains se connaissent, d’autres pas, mais ils sont bien là ; et la famille , si j’ose ainsi m’exprimer, ne fait que s’élargir. Sans parler de tous ceux qui n’ayant pas croisés notre chemin, n’ont pas eu le loisir se manifester…
(Le message de Maurice est malheureusement coupé avant la fin)
Tu vois cher Pascal nous avons finis par nous rejoindre; je trouve ton message à l’instant et il m’apporte du bonheur. Peut-être simplement parce que les quelques années qui nous séparent m’avaient permis de connaitre les derniers feux de ce que fut votre beau métier.
A l’époque je m’exprimais avec une pseudo agressivité et beaucoup de maladresse en voyant et en redoutant ce qui hélas n’a pas manqué d’arriver. L’argent , la recherche effrénée du profit à tout prix détruisant dans la nudité et la froideur des mutiplexes l’âme d’un spectacle qui dans les palaces petits ou grands était l’aboutissement de ce 7° Art qui possède sa part de magie . Il faudra que je te trouve un exemplaire du livre de Paul-François Desquines sur les cinémas de Toulouse 1930 – 1950, on croit rêver.
A propos de « notre » G.P. de la place Wilson, il entame le chapitre en écrivant : » Ici encore un cinéma qui ne vole pas son adjectif PALACE et vraiment de très grande classe ». Un peu plus loin une phrase m’a touchée tu le comprendras : » Je n’ai connu que la première cabine et son chef opérateur terriblement sympa et capable, M.Foret. »
Et sa description du Plaza d’antan parait sortir d’une super-production.
Si notre époque méprise les machines du Fantasmagore c’est bête à pleurer, car sans ces bricoleurs à la Méliès, leurs rêves, pellicules, et leur génie, la plus belle invention du 20° siècle n’aurait jamais changé le regard que nous portons désormais sur le monde !
Merci aux deux mousquetaires auxquels je me rallie pour leurs conclusions sur le soi disant cinéma d’aujourd’hui j’ai la prétention de penser que la véritable histoire des nombreux cinémas de quartiers de Toulouse reste à écrire, car elle a appris aux jeunes Toulousains que nous avons été, l’amour du cinéma qui a marqué toute notre vie. Longue vie au cinéma et à l’image a
Lors du déjeuner hebdomadaire au marché Victor Hugo que nous avions mis en place entre passionnés de pellicules et vieilles machines d’images animées, M. Médant évoqua le PLAZA avec toutes ses splendeurs et bien de petites histoires pittoresques dans le monde des salles Toulousaines.
Nostalgie, bien cher Claude, car je ne soupçonnais pas un instant que ces rencontres extrêmement conviviales m’émouvraient aujourd’hui en te lisant.
« Avec le recul on s’aperçoit que la technique et l’art ne faisaient qu’un » et « je me rends compte que le public était sensible à ce vouloir faire bien et beau à jamais disparu ».
Comme tu as raison !
L’argent tout simplement et son profit a raison du métier de projectionniste. Aujourd’hui grâce à la technologie et les âmes dirigeantes pleines d’actions, font qu’il suffit d’appuyer sur un bouton, ainsi un multiplex est sans pilote bien souvent.
Dans l’avenir que restera t il de ces «cinémas » sachant que nous même pouvons obtenir le même résultat à domicile ? A cela, le cinéma d’aujourd’hui, je dirais la vidéo avec toute son informatique ne peut assurer que la qualité de ce que nous désirons voir sur un écran sans avoir une bonne histoire avec un scénario bien ficelé et captivant.
A cela j’ajoute la convivialité que nous perdrons à coup sur si les salles disparaissent avec toute la nostalgie qui en découlera par la force des choses. Seul, face à notre écran blanc, on restera…
Mais l’histoire est un éternel recommencement, ainsi va la vie.
L’exemple à mon propos, les machines du FANTASMAGORE qu’un couple Toulousains montrent lors de bien trop peu d’expositions et souvent mis dans un coin de la salle alors qu’ils mériteraient PLUS.
Le cinéma, c’est passionnant et magique avec de la pellicule…
Oui cher Pascal tu comprends d’autant mieux ma nostalgie, toi qui tout comme mon père pendant plus de 30 ans au Gaumont, ou bien son confrère du Plaza M.Médant,
avez chacun à votre époque voulu le meilleur , le plus parfait, pour les spectateurs des salles où vous œuvriez.
Avec le recul on s’aperçoit que la technique et l’art ne faisaient qu’un; et en lisant les commentaires ici archivés ( je n’en espérais pas tant je l’avoue ) je me rends compte que le public était sensible à ce vouloir faire bien et beau à jamais disparu.
Quand j’étais petit ma grand-mère , arrivée à Toulouse en 1926, me disait qu’elle se souvenait que la salle du Gaumont : » était dans l’autre sens » !?…Ce que tu écris semble donc lui donner raison à elle qui était née en 1888, c’est à dire bien après les Romains (;-) .
Merci à toi le parisien d’être sensible à nos souvenances provinciales
Fabuleuse histoire des Cinémas Toulousains!
Je découvre des documents inconnus dans des lieux que j’ai fréquenté intimement. Je comprends la Nostalgie qui t’habite Claude en lisant tes commentaires.
Afin d’apporter un « très » petit plus à l’histoire du Gaumont Palace, j’ai découvert en 1986 lors de la première transformation du complexe vers le multiplex actuel, des pièges à son à l’arrière de la salle 1. L’architecte fut assez surpris et supposa que cette salle fut peut être inversée à sa construction… et on découvrit à la suite en creusant pour les futurs salles 4, 7 & 8 un tunnel « Romain » qui traversait donc la salle du Gaumont Palace en son milieu et perpendiculairement.
Merci encore pour ces photos de ces cinémas Toulousains qui me font penser également aux gens qui les ont fréquentés…
Au dos d’une photo de la scène du Gaumont-Palace toulousain, j’ai découvert les précisions suivantes inscrites au crayon à demi effacé .
Ecrans : 1931 – 1952 base 7 mètres
1952 – 1964 base 9 mètres
1964 – 1974 base 12 mètres
Les hauteurs ne sont pas précisées.
Kim par ci Kim par là Kim arrive il est là, demandez Kim glacé, demandez et vous verrez Kim Eudebert est parfèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèè avec ces voix kitch!!!!
J’ai le souvenir très net de l’entracte aux Nouveautés. On ne disait pas la Pub mais sans doute encore les Réclames : les commerces toulousains défilaient sur l’écran dans un style bon enfant commentés par la salle de soupirs ou de notations scabreuses. Arrivait le spot de La Maison de Paris avec son couple en « ombres chinoises », et la salle unanime de soutenir le dialogue : « Chéri, tu es chic chic chic ! »
Elle esr excellente !!!
« …Et Agence Havas 73 rue Alsace-Lorraine Toulouse ! »
Bon mon cher Claude ne nous éloignons pas plus du sujet, ou alors ouvrons un site: »Maillez-vous Papys Minimes.com ».
Avec un peu de pub: »Et pan toujours, dans le mille avec BALZAC 0001. »
Et puis un documentaire chiant sur les escargots migrateurs,(on pouvait toujours repérer les filles, avant le Tom et Jerry…………….Ah tiens on est au Plaza………………………………..
Ah Georges, encore un point qui nous rapproche.
Mon père aussi achetait un billet de la Loterie Nationale à l’un de ces kiosques une fois par semaine en sortant du Gaumont, et il gagnait régulièrement des sommes dont j’ai tjs ignoré le montant.
Que de souvenirs en parallèle et partagés comme « les Gueules Cassées », qui pour les enfants que nous étions, hantaient ces lieux sur leurs voiturettes un peu partout et dans les jardins publics. On nous expliquait qui ils étaient et pourquoi il fallait les respecter.
Nous avons toi et moi une semaine de difference d’âge, et un autre ami commentateur sur ce site Marc Briand, est né exactement 20 jours après moi.
A quand une « Amicale ciné-46 » ?
La loterie Nationale, billet « Les Gueules Cassées ».Mon père avait pris un billet en sortant de toucher son dû aux Variétés, gagné 2.000.000 de francs et acheté sa première voiture: Rosalie la 4L.
Très jolie précision sur « les huitres » lieu de rendez-vous de la rue Alsace pour les toulousains.
Un autre endroit a également porté ce nom, entre les deux guerres, pour les mêmes raisons : le terre-plein situé devant le cinéma « Les Variétés » ( aujourd’hui « U.G.C. » ) . On s’y retrouvait pour aller ensuite voir un film dans une des sept salles du centre, où bien se rendre aux café-concerts notamment celui de la terrasse des « Américains ».
Planté de palmiers à une époque, les vendeurs d’huitres y installaient aussi leurs petits étals entre les kiosques à journaux , souvenirs, marchands de fleurs et billets de loterie.
Dans le livre très attachant du regretté Marcel Thourel, « Vivre à Marengo », quelques pages croustillantes sont consacrées aux débuts du cinéma à Toulouse, aussi bien au cinéma paroissial St Sylve qu’aux cinémas du centre et, notamment le Cosmographe.
Paul-François Desquines parle à l’occasion des « Cinémas de Toulouse », cité plus haut, d’un endroit de la rue d’Alsace connu sous l’appellation de « Parc à huitres » ou « Les huitres ». Il s’agissait, puisqu’il n’existe plus, du trottoir devant le jardin du Capitole où les gens se donnaient volontiers rendez-vous. Les premiers arrivants badaient en attendant les autres, un peu à la manière des huitres…
Je me souviens du film , mais pas de l’organisation de cette projection , ni de son auteur.
Il est vrai qu’obligatoirement happé par la vie professionnelle , je n’ai plus eu le loisir de garder des contacts avec les anciens . Ce que je regrette parfois…
Tu as raison, ce devait être au Trianon où j’aimais bien les fauteuils club du bar à l’entracte. La distribution des prix de St Jo avait lieu au Trianon et je me souviens qu’en attendant d’être appelés sur scène on poireautait dans les loges.
Parfois j’associe un film et une salle mais pour « Balthazar » je ne m’en souvenais plus. Un ancien de Rousselot, Bruckner, avait, je crois, organisé au Rio une projection de « L’Évangile selon Saint Matthieu » ; je ne sais plus dans le cadre de quelle association.
Merci pour les références, je note.
Non Marc, ce serait plutôt les 2 vieux du « Muppet’s show »; pour la Catinou il vaut mieux consulter : » 100 ans de radio toulouse-pyrénées », où un passionné Jean-Marc Printz conte décennie après décennie l’histoire de la station de 1924 à nos jours, avec iconographie.
Tu devais être bien petit au moment des dernières attractions sur scène aux Nouveautés, car tu n’avais pas 7 ans quand l’écran de cinémascope a été monté devant le cadre du plateau, sur toute la largeur de la salle avec un grand rideau grenat. En revanche le Trianon a bien continué à donner des spectacles jusqu’en 1973 . Je me souviens que nous sommes allé voir « Au hazard Balthazar »au Rio rue Montardy.
C’était la saison des fleurs de lys…
Je sens qu’ils brûlent de nous rejouer Catinou et Jacouti….
Bien sûr Georges , c’est Serge André !
A nous deux nous allons constituer une Encyclopédie .
Bravo ,
Amicalement.
Mon cher Claude
Ne serait-ce pas plutôt Serge André ?
Non monsieur Alzheimer tu ne m’auras pas je lutterai.
Cher Georges Azaïs ,
Le « Boum Dimanche » du dimanche au Plaza était une émission publique de radio de « ma » station : Toulouse-Pyrénées, et son producteur animateur était Claude André et non Charles. Mais c’est si loin qu’il est permis de petits oublis dans des souvenirs comme tu dis « que personne ne nous volera ». Nous sommes sûrement plus nombreux qu’on le pense à avoir tout cela en mémoire .
Souvenirs, souvenirs….J’allais au cinéma le plus souvent possible, jusqu’à mon départ à l’armée en 1966, loisir peu cher car gratuit grâce à papa. mes préférences allaient au Plaza puis aux Nouveautés le Gaumont, les Variétés, le Zig-Zag, Les scéances du jeudi matin au ciné hollywood et le « Boum Dimanche » de Charles ANDRE au Plaza le dimanche matin.
Laissons aller nos souvenirs personne ne nous les volera…….
Entièrement d’accord avec toi Marc, voila pourquoi j’ai à domicile un »home-cinéma » ultra bien équipé, tant en projection numérique H-D. qu’en reproduction sonore »DTS,DOLBY »etc. (mono , 5 à 7 canaux, bi-amplification…)
Dans une accoustique quasiment parfaite sur un écran de 4 m. de base, je ne suis dérangé par personne (et pour le cerveau que l’on soit à 5m. d’un écran de 4m.ou bien à 50m. d’un de 40m.c’est la même chose). Le 7° Art quand on veut , avec qui on veut, et tout seul aussi, c’est pour moi le plus grand des luxes.
Quant à l’âge d’or comme tu dis, il nous reste les souvenirs personnels et précieux, parce qu’uniques dans notre vécu et nos émotions…
Mais, mon cher Claude, que serions-nous sans les souvenirs de cet âge d’or ? Malgré mes efforts, je n’ai pas mis plus de dix fois les pieds au cinéma depuis quarante ans.
Avec le matériel actuel on a le cinéma chez soi dans des conditions acceptables. J’en profite donc. Les salles ne sont plus les mêmes et le public non plus. C’est ce dernier que je ne souffre plus… Quand je vois ce qu’il supporte !
« L’ami Claude » est très heureux que tu te souviennes Marc , de ce temps et de ces lieux -là .
Je n’ai pas vu Autant en emporte le vent, je n’ai pas vu Ben Hur ni Le Docteur Jivago mais j’ai vu Spartacus au GAUMONT, comme sur la photo. Trop tard pour le grand spectacle. Mais j’ai vu Au hasard Balthazar, Finis Terrae ou Marienbad. Le cinéma c’est ça, le rêve à la demande.
Ces bonnes vieilles salles de Toulouse, je crois les avoir toutes pratiquées, soit les exclusivités soit les salles de quartiers pour revoir des films que je n’avais encore vus. Ainsi Robin des Bois à l’ERMITAGE, dont j’étais voisin, pour la délicieuse Olivia de Haviland. Pour le Moyen Åge, je ne jure plus que par Bresson et Rohmer.
Le PLAZA, le plus beau, où j’allais gratis grâce à mon ami Claude qui avait des relations. Michel Laverdure y avait organisé un concert de Louis Armstrong ; j’étais trop jeune, c’est lui qui me l’a raconté comme il m’a raconté comment le premier orchestre amateur de Jazz allait jouer en cachette du piano au COSMOGRAPHE.
C’est aux NOUVEAUTÉS que j’ai vu les dernières attractions de l’entracte.
Beaucoup de cinémas de quartiers étaient liés à une paroisse, ainsi LE TROUBADOUR était-il la salle de St Aubin. Monsieur Cau, libraire rue du Taur, me racontait qu’avant guerre, à St Aubin, avaient droit à la séance du dimanche, les enfants qui avaient assisté aux Vêpres. Autant dire, pour faire cesser un suspense insoutenable, que tous les petits Juifs de la rue de la Colombette assistaient aux Vêpres.
Bon, je m’arrête là, un manuscrit en souffrance de mon ami Roger Icart attend son éditeur. J’espère que sa veuve l’a toujours, il s’agit du cinéma en zone libre. C’est du sérieux.
Je peux enfin répondre plus précisément à M. Manevit (commentaire du 20 sept.2012) .
Il y eut jusque dans les années 60 , trois cinémas de quartier à Saint-Cyprien :
– L’Eden , Avenue Etienne Billères : 1000 places avec balcon .
– Le Saint-Cyprien , quelques mètres plus loin ; bien plus modeste ( 350 fauteuils ).
– Le Star , Place de la Croix de Pierre , 250 places , qui transformé en théâtre , abritera dans un premier temps , « la Compagnie du Grenier de Toulouse ».
§ : « Les Cinémas de Toulouse » par P-F. Desquines .Editions Blanches (1997) .
Grâce au livre sur « Les Cinémas de Toulouse » de Paul-François Desquines que m’a fait découvrir sur ce site Daniel Carayon , les toulousains savent désormais qu’il existe une véritable « bible » sur les salles de la ville rose ; il mériterait d’être réédité.
Je peux maintenant répondre aux amoureux des lieux de projection qu’en effet ils avaient raison, avant les années 60 il existait bien 20 cinémas de quartier et 14 grandes salles d’exclusivité dans le centre-ville . L’auteur qui est né en 1920 y parle même de mon père, et bien entendu d’André Azaïs le grand affichiste dont j’ai fait la connaissance du fils Georges, (nous avons exactement le même âge) grâce à Salles-cinema.com, un lieu de bonnes rencontres bien vivant, utile et convivial ! Merci .
Entièrement d’accord avec Cyril Désiré directeur du « NAVIRE » à Valence : « c’est une chance fantastique de pouvoir travailler dans ce milieu ». Valence (Drôme), cela me fait me souvenir que c’est dans cette ville que mon père à commencé sa carrière d’opérateur (on ne disait pas encore projectionniste) en 1932, puis à Lyon, Paris, et Toulouse. Dans cette dernière, il fut sous-directeur du Gaumont-Palace (on disait alors assistant) et, désigné par la firme à la marguerite, responsable de la salle quand de 1942 à 1944 elle fut réquisitionnée par les allemands qui y établirent leur « Soldatenkino ».
Il y demeura jusqu’à l’âge de la retraite en 1970.
Merci Claude Guilhem pour toutes ces précisions et l’enrichissement de cet article.
Je viens de retrouver les dimensions de l’écran du Plaza pour les formats projetés :
– 14 m. X 7,20 m. pour les films ratio large ( le 2,39:1 n’existait pas encore) .
– 12 m. X 8,80 m. pour le panoramique (1,65:1) ( le 1,85:1 étant alors réservé à la VistaVision) .
– 10 m. X 8,80 m. pour le standart (1,37:1) qui fut toujours respecté, et jamais agrandi au ratio panoramique en coupant le haut et le bas de l’image, comme le faisaient scandaleusement certains autres cinémas . Il faut ici rendre hommage à la rigueur et au professionalisme du directeur M. Mourouzaa et du chef de cabine M. Médant .
Le Gaumont-Palace n’aura un écran de 12 m. de base qu’en 1964 .
Bonjour Monsieur Guilhem, c’est avec grand plaisir que je pourrais vous prêter ce livre, acheté il y a bien longtemps chez monsieur CAU rue du Taur. J’ignore si on peut encore le trouver, peut-être sur eBay ou le Bon coin? J’ai également un livre sur les cinémas parisiens disparus (1945-1995) édité par la Mairie de Paris, ainsi que les cinémas de quartier, édité chez Parigramme.
A Georges Azaïs :
Je vais y réfléchir et essayer de retrouver qqs souvenirs plus précis !
Bien à vous !
Bonjour D. Carayon,
Je serais en effet très intéressé par la lecture de cet ouvrage puisque le Cinéma, notamment à Toulouse, a tenu et tient toujours une grande place dans mon travail et dans ma vie personnelle. J’ignorais son existence, savez-vous s’il est encore édité ? Je comprends en effet que vous ne vouliez pas vous en séparer!
Je vis à Toulouse, et par l’intermédiaire du site nous pourrions faire connaissance. En tout cas merci pour votre proposition .
En toute sympathie.
J’ai un trou de mémoire. Je ne me souviens plus des attributions de messieurs François et Laffont pour les façades. Merci de me rafraichir cette mémoire.
Bonjour toujours très agréable de pouvoir évoquer avec un brin de nostalgie ces grands salles, même si elles étaient assez inconfortables. Je possède, si cela peut intéresser un cinéphile, le petit livre consacré aux cinémas de Toulouse 1930-1950 de Paul François DESQUINES, édité en 1997 par les éditions BLANCHES. Je ne souhaite pas m’en séparer, mais bien sur le prêter.
Bien cinephiliquement.
Anne-Marie,
Il me revient en mémoire que Madame Laffabrier , propriétaire pendant plus de 30 ans des salles « Le RIO » et « Le TRIANON » était également présidente nationale de l’Amicale du Cinéma. Si vous retrouvez sa trace peut-être …
Avez-vous fait des recherches auprès de la Cinémathèque ? Ils connaissent la plupart des « maniaques » (comme moi) de l’histoire du cinéma à Toulouse. De mon côté je vais me replonger dans mes vieux documents.
Bonjour A-M.Faucon,
Il est exact que l’Américan Cosmograph devenu le Rio puis l’Utopia fut la toute 1° salle « en dur » consacrée au cinéma à Toulouse. Cette ancienne salle paroissiale de l’église Saint-Jérôme, sur la façade de laquelle est restée jusqu’aux années 70 une statue de Sainte Thérèse, rue Montardy, fut dévolue aux projections à l’hiver 1907 pour apaiser la colère des limonadiers de la place La Fayette (Wilson). En effet les promeneurs du square pouvaient voir gratuitement par transparence les films qu’ils projetaient en attraction aux clients de leurs terrasses respectives. Quant à la date précise ? la période en tout cas est exacte.
Je cherche désespérément la date de la première séance de cinéma à l’American Cosmograph…
Il m’avait été dit que c’était le 13 décembre 1907…
Quelqu’un peut-il me confirmer?
Ce serait la première salle complètement consacrée au cinéma à Toulouse ?
Cher Georges Azaïs,
Vous avez raison, il ne faut pas oublier M. François qui avait la lourde tâche de réaliser les panneaux du GAUMONT, lesquels étaient les plus larges et en 3 morceaux ; leur montage chaque mercredi , parfois même le mardi après 22h n’était pas une mince affaire.
J’ai dans mes archives , mais vous devez en avoir gardé aussi , des photos des années 50 que vous aurez sans doute plaisir à voir tout en bavardant si cela vous tente…
En toute sympathie !
Merci Monsieur Guilhem pour mon père. Je ne voudrais pas oublier Monsieur François, concurrent mais surtout ami de la famille, qui avait à sa charge les façades du TRIANON et du GAUMONT. Il y a quelques semaines, mon fils recevait une lettre de la cinémathèque, et je me mis en rapport avec eux: j’ai donc pris rendez-vous et je m’y rendrai l’après-midi. Je me souviens de la mise en place du « Moïse des Dix Commandements », mise en place que j’ai suivie caché derrière les kiosques des allées…
Et le char de Ben-Hur, Et le Pont de la Rivière Kwaï? Toutes ces découpes de contreplaqué et de liteaux… Que de belles choses perdues. Peut être pourrais-je en retrouver un jour?
Effectivement D. Carayon , M. Clerc manifestait une autorité, qui aujourd’hui fait sourire, du temps de l’A.B.C. salle unique. C’etait avant 1975 où fut créé le mini complexe de 3 salles remarquablement équipées. Là il convient de rendre hommage à Benoit Condaminas qui après avoir dirigé les « Variétés » faisait honneur à sa profession en exigeant de la technique ce qu’il y avait de meilleur. Il impulsa également des programmes de grande qualité en nous donnant à voir des oeuvres qui n’auraient sans lui été projetées nulle part ailleur à Toulouse.Quant au Wilson je préfère l’oublier… A propos ce fut le « Royal » rue d’Alsace qui s’appela un temps le « Club ».
Merci de rendre justice aux salles de quartier .
Merci pour ce témoignage d’un passé disparu de ses salles devenues mythiques parce que disparues. Il faut rajouter peut être le WILSON devenue le club mais aussi le Hollywood, rue des Potiers, le Colisée et l’Ermitage. Et l’ancien ABC avec son double programme avec monsieur Clerc qui houspillait les étudiants un peu trop chahuteurs! Merci pour les photos! Un vieux cinéphile toulousain.
Nous autres « vieux toulousains » devons à André Azaïs de très beaux souvenirs d’une époque restée chère à notre coeur! je suis très ému de votre message. J’ai par exemple en mémoire , pas en photo hélas, son imposante création monumentale pour « Les 10 Commandements », quel artiste était votre père! la Cinémathèque de Toulouse voudrait je le sais entrer en relation avec vous à propos de son oeuvre. D’après ce que vous dites nous avons le même âge,et je me rappelle le soin avec lequel étaient gardés ses grands panneaux en vue des ressorties des grands films sur nos écrans. Vous voyez il n’est pas oublié , et cela fait chaud au coeur!
Très cordialement à vous .
Très bel article, formidables photos, merci monsieur Guilhem pour votre très beau travail.
Je suis le fils de André qui peignait les grandes façades de ces cinémas telle la Jeanne d’Arc (j’avais deux ans alors).
Tous ces souvenirs qui remontent…………..
Bonjour et merci Patrick de Aguirre .
Vos précisions sont très enrichissantes , certains « vieux » toulousains m’ont en effet reproché de ne pas parler des salles de quartier ; je me souviens aussi du Ciné-Bleu avenue Frédéric Mistral à la hauteur de l’actuel monument aux Héros de la Résistance.
Ayant grandi rue Alsace-Lorraine je ne connaissais pas bien les salles excentrées , mais maintenant leur nom me revient en mémoire grâce à ceux qui comme vous nous apportent des précisions sur le sujet . Vous me faites me souvenir que le Rex , en 1974 avait acheté une partie des fauteuils de la grande salle du Gaumont lors de sa démolition, son propriétaire etait Roger Clair , le fondateur du Ciné-Club pour la Jeunesse . Cordialement !
Bonjour,
J’ai quelques souvenirs de noms de salles de cinéma de quartiers, comme l’Eden à Saint Cyprien devenu un laboratoire médical, le Castille aux Ponts Jumeaux, le Rex qui est devenu un restaurant cabaret, Saint Agne à coté des casernes du même nom, au centre-ville, le Zig Zag, le Wilson…
Merci à vous, Monsieur Guilhem pour ce petit retour en arrière, ce fut un réel moment de plaisir.
J’était avant hier au Gaumont Wilson, quand je vois ça, je me rends compte que c’est plus ce que c’était… j’aurais aimé le connaitre à l’époque où vous le montrez. Bien d’avantage que je ne le connais aujourd’hui.
« Quo Vadis » fut le film programmé au Plaza pour les fêtes de Noël 1953 . A cette occasion la M.G.M. y fit dresser le premier grand écran large de la ville (10 m. de base sur 6,50 de haut) . Ayant appris à lire au C.P. l’année précédente , je revois encore sur les affiches les « vignettes » annonçant : « Voyez – le sur notre nouvel écran PANORAMIQUE ! ».
Son voisin le Gaumont-Palace l’avait précédé de quelques mois , ayant eu l’exclusivité du film en couleurs du couronnement d’Elizabeth II , projeté au format 1.65 X 1 . La publicité disait alors : » sur notre Super Ecran ! ». ( une toile aux dimentions cependant plus modestes ). C’est bien loin tout çà …
Bravo et merci pour cette passionnante promenade dans le temps passé du cinéma à Toulouse. Elle a fait resurgir en moi, du fond de ma mémoire, une foule de souvenirs de ma jeunesse…
Oui, c’était l’époque des grandes et belles salles, celle ou l’on s’habillait pour aller au cinéma (comme au théâtre); c’était une vraie sortie à la recherche du rêve et de l’évasion. La richesse photographique de cette remarquable étude de Claude Guilhem nous permet de penser que tous ces documents rares seraient bien à leur place dans un Musée du 7e Art à Toulouse…et pourquoi pas dans celui qui est prévu dans le projet de studios de cinéma à Francazal ?
Quel plaisir de voir enfin une des rares photos de la salle du PLAZA , qui fut le plus grand le plus beau et aussi le meilleur cinéma techniquement parlant de la « ville rose ».
Merci salles-cinema !
Bonjour jc manevit ,
Si vous avez des documents ou souvenirs concernant les cinémas de quartier de Toulouse, n’hésitez pas à nous les faire partager sur le site. Ils étaient en effet nombreux tels le Cinéo du faubourg Bonnefoy, le Luxor, le Ciné-Bleu et autres. Originaire du centre-ville je ne les connaissais que de nom, alors si vous pouvez nous les remettre en mémoire ce serait sympathique . Merci .
Merci beaucoup, votre réponse me fait plaisir et me libère de cette question qui me trotte depuis très longtemps.
Claude Guilhem dit :
Vous avez raison manevit , le ciné de la place Esquirol s’appelait : « Le Français » ; il était aménagé dans les caves des immeubles numéros 9 et 11 de la rue Alsace-Lorraine, et ne brillait en rien ni d’un point de vue esthétique, ni hélas technique. Je l’ai bien connu car pour accéder au haut-parleur situé derrière son minuscule écran il fallait ouvrir une porte en fer au fond du bâtiment où j’ai passé mon enfance.
Sur l’autre rive de la Garonne à Saint Cyprien donc, il y eut trois cinémas de quartier dont l’un est transformé en théâtre (fort bien programmé) , les autres ont disparus depuis bien longtemps.
Bravo pour votre article, belles photos.
Dans les années 60 il y avait a Toulouse environ 15 cinémas.
Il me manque cependant le nom du cinéma place Esquirol et celui de Saint-Cyprien.
Merci monsieur Guilhem pour ce voyage dans le temps. Les photos sont un régal et accompagnent à merveille le texte chargé de souvenirs. Excellent travail, salles-cinema !