Années 1920. Dans un café huppé, Jakob Störr (Gijs Naber), capitaine au long cours, fait le pari avec son ami Kodor (Sergio Rubini) d’épouser la première femme qu’il rencontre. C’est alors que la gracieuse et mystérieuse Lizzy (Léa Seydoux) pénètre dans l’établissement. Désormais marié, Jakob voit sa vie – et ses convictions – bouleversées.
Ces derniers mois, les salles de cinéma on affiché un beau cru de films interprétés par Léa Seydoux: France de Bruno Dumont, Tromperie d’Arnaud Desplechin et, bien sûr, le dernier 007 Mourir peut attendre de Cary Joji Fukunaga. Présenté à Cannes en 2021, L’Histoire de ma femme est un beau drame qui mêle passion et questions existentielles.
Adapté du roman éponyme de Milán Füst, une œuvre importante de la littérature hongroise, le point de vue de L‘Histoire de ma femme est celui du capitaine, un honnête homme qui aimerait comprendre sa femme Lizzy. La jeune française, insaisissable et incontrôlable comme la vie des hommes, va bientôt le mener vers un nouveau chemin, jusque-là inconnu.
Mis en scène très classiquement – certain diront de façon trop académique -, par la réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi, L‘Histoire de ma femme suit les quelques années du couple, entre Paris et Hambourg, dans les cafés ou au bal masqué, dans la cabine du capitaine ou dans l’intimité des appartements. Raffiné et élégant, L‘Histoire de ma femme plonge le spectateur dans l’âme sombre de ses protagonistes, majestueusement interprétés par Léa Seydoux, superbe, ainsi que Gijs Naber et Louis Garrel.
Ci-dessus: L’Histoire de ma femme à l’affiche des 7 Parnassiens.
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