Elle s’appelle Viviane Amsalem. Elle est israélienne, mère de quatre enfants. Elle demande le divorce auprès du tribunal rabbinique. Cela va prendre cinq années.
Le nouveau film du couple de frère et sœur Shlomi et Ronit Elkabetz relate la propre histoire de leur mère qui s’est battue face à la justice pour reprendre sa liberté. Ce chemin de croix, douloureux, est mis en scène dans un lieu unique, le tribunal religieux. Pendant près de deux heures à l’écran (et cinq année dans la réalité), Viviane (Ronit Elkabetz) et son avocat vont devoir convaincre des rabbins rigides et forcément impartiaux.
C’est le dernier de la trilogie de films des Elkabetz après « Prendre femme » et « Les Sept jours ». L’actrice irradie toujours de sa présence gracieuse et libre (on l’a vu dans « Les mains libres » et « Jaffa » et « La fille du RER« .
« Le procès de Viviane Amsalem » est évidemment une charge féroce contre un clergé orthodoxe venant à s’immiscer jusque dans l’intimité des familles. C’est aussi une réflexion sur le couple, le statut de la femme en Israël comme ailleurs et son terrible désir d’émancipation.
Autour de l’actrice, une très belle troupe de comédiens, dont le caméléon Simon Abkarian dans le rôle du mari, odieux et sensible à la fois.
[…] nous envoie, après les récents « L’Institutrice » , « Le Procès de Viviane Amsallem » ou « Epilogue » pour ne citer qu’eux, un film d’une […]