Adresse: 4 boulevard Beaumarchais à Paris (11ème arrondissement)
Nombre de salles: 4
Ouverture: 1974
Anciennement: cinéma 14-Juillet Bastille
Carte d’abonnement UGC illimité acceptée
C’est le 1er mai 1974 que Marin Karmitz, alors réalisateur de trois longs-métrages, décide d’ouvrir son propre cinéma pour mieux assurer la diffusion de ses œuvres et de celles qu’il initie. C’est le début d’un empire qui fait de Mk2 le troisième exploitant de salles parisiennes et un acteur incontournable dans la distribution et la production. Avant que le groupe recentre ses marques sous l’appellation Mk2, les salles de Marin Karmitz portaient le joli nom de Cinémas 14-Juillet.
Marin Karmitz revient dans son livre « Profession Producteur, conversations avec Stéphane Paoli » (Edition Hachette Littératures, 2003) sur la genèse des cinémas Mk2:
« Je ne parvenais pas à faire des films comme metteur en scène, mais d’autres en faisaient et pourtant leurs films ne sortaient pas. Pour continuer à donner la parole à ceux qui ne l’avaient pas, il fallait disposer d’une salle indépendante qui soit un lieu de contre-culture. En ouvrant le 14-Juillet Bastille, le 1er mai 1974, je ne connaissais rien à l’exploitation. Je ne savais pas ce qu’était une caisse, un spectateur et à peine une cabine de projection. J’ai appris sur le tas. J’ai ajouté une « carte » à celles que j’avais déjà: assistant, opérateur, réalisateur, producteur. »
(…)
« J’ai renforcé mes salles en distribuant les films des autres. Les œuvres qui m’intéressaient et auxquelles j’avais accès en tant que distributeur étaient des films de réalisateurs étrangers, souvent interdits d’écran dans leur propre pays, notamment en Amérique Latine. Curieusement, c’est grâce à ces films que j’ai fait la fortune de Mk2. Leur succès est le point de départ de Mk2. Chaque sortie était une aventure particulière. Leur diversité illustrait et prolongeait les luttes menées entre 1968 et 1974 en France et à l’étranger. »
Le producteur, désormais exploitant, diffuse dans son cinéma les œuvres de cinéastes engagés:
« Le 14-Juillet Bastille a ouvert avec Le Courage du peuple, de Sanjines, qui raconte l’histoire du peuple bolivien et des massacres qu’il a subis. J’ai commandé à onze peintres des œuvres reproductibles par héliogravure, comme les plans d’architecte, qui ont été exposées dans le hall et vendues dix francs pièce »
(…)
« Jean-Luc Godard était, lui aussi, partie prenante dans le débat politique. J’ai distribué « Ici et ailleurs » , film franchement propalestinien. Au 14-Juillet Bastille, des groupes de jeunes juifs extrémistes de droite sont venus tout casser, après avoir enfermé les spectateurs dans la salle de projection enfumée par des gaz de l’armée israélienne et où des souris avaient été lâchées. le juge d’instruction a classé l’affaire »
« Les hold-up et les alertes à la bombe étaient, disons, fréquents. Je devenais un capitaliste au sens marxiste du terme, mais le contenu des films que je distribuais restait lié à la remise en cause de ce capitalisme. François Maspero, avec qui je m’étais associé pour ouvrir une librairie au sous-sol du Bastille, avait fait faillite juste avant l’ouverture. Je me suis donc retrouvé libraire avec des clients qui mettaient en application « la propriété, c’est le vol » : ils se servaient! J’ai préféré fermer la librairie plutôt que porter plainte ou faire arrêter des gens. J’ai dû licencier deux étudiants travaillant à mi-temps , ce qui a donné lieu à un meeting à la Mutualité et à une occupation des salles au cri de: « Karmitz, salaud, patron, salaud, le peuple aura ta peau! » La librairie a été incendiée par des groupes autonomes qui ont également mis à sac la cabine de projection et les bobines à coup de barre de fer. Pas facile d’être gestionnaire de films révolutionnaires! «
Impossible de connaître les capacités des salle Mk2 à Paris!!!!!!
…..because les tailles ridicules et même « scandaleuses » de certaines salles surtout au même prix!!!
On dit Bonjour,
Larousse : être déplacé.
1/ Ne pas être conforme aux usages sociaux, aux règles de la bienséance, de la politesse, ou ne pas être conforme à la situation ; être inconvenant, choquant, incorrect, incongru : Remarque déplacée.
2/ Ne pas appartenir psychologiquement, socialement au même milieu que d’autres personnes : Se sentir déplacé au milieu d’intellectuels bourgeois.
Réclamer de l’argent car on a oublié son pull me semble « ne pas être conforme aux usages sociaux, aux règles de la bienséance, de la politesse, ou ne pas être conforme à la situation » ; Madame est donc choquante, incorrecte ; faire vent de ses déboires à tout Paris (enfin au 4ème arrondissement) est incongru.
Mes moquerie face à ses manières déplacées ne sont pas déplacées. Mes moqueries soulignent simplement le fait que je me sens déplacé par rapport au monde que Madame s’est construit, je ne pense pas appartenir ni psychologiquement, ni socialement au même milieu que Madame.
Par ailleurs, il y a des choses bien plus déplorables que d’oublier un pull.
Voici maintenant les choses en place.
Il ne me viendrait pas à l’idée de demander une compensation financière, mais avoir très froid pendant une séance peut te gâcher le film (ça m’est arrivé dans un UGC il y a quelques années, je grelottais et n’ai pas apprécié le film comme je l’aurais dû !).
Alors ok on en va pas au ciné « pour profiter du soleil », mais c’est pas une raison pour que les conditions soient déplorables. Tes moqueries sont déplacées.
objet : pauvre petite fille riche
Bonjour Sasso,
En fait tu as eu froid et tu veux qu’on te rembourse ?! Au cinéma on y passe des films. On va au cinéma pour voir des films pas pour profiter du soleil. Tu as vu ton film au moins ? Ou alors tu as grogné pendant toute la séance ?
Aux Seychelles, il fait chaud. On y va pour profiter du soleil mais pas spécialement pour voir des films. La prochaine fois que tu pars en vacances aux Seychelles avec tes collègues de travail du « 4ème », n’oublie pas de grogner auprès du tour operator car il n’aura pas organiser de pause pour voir un bon film.
Allez laisse tomber et la prochaine fois vient avec ton pull. Sinon tu resteras toute seule sur la plage pauvre petite fille riche.
http://www.youtube.com/watch?v=KDyGgpX-h54
Bye bye !
Contaaaaact
Bonjour,
Je vous écris ce courrier pour exprimer mon mécontentement.
Hier soir, je me suis rendue à la séance de 19h45 pour la projection de Passion de De palma, à 9 euros 80 la séance.
J’ai eu froid toute la séance, des courants d’air glacé ont parcouru la salle pendant tout le film.
En sortant j’ai demandé des explications. On m’a dit que ce n’était pas nouveau, mais j’ai bien cru déranger les employés qui n’ont aucune considération, ne sont pas de tout intéressés par l’inconfort que cela provoque, qui n’ont formulé aucune excuse ni la moindre communication.
Ce n’est manifestement pas leur problème. Le client semble être quantité négligeable. Quand j’ai demandé si un geste était envisagé de la part de la société MK2, on m’a ri au nez.
Je travaille dans le 4eme et je pense faire une très large communication de ce qui s’est passé, je ferai en sorte que cela se sache pour que le maximum de personnes autour de moi aille ailleurs. Ce n’est pas le choix qui manque à Paris.
J’ai connu et soutenu la création des 14 juillet, et l’esprit de ce cinéma nouveau. Je constate avec tristesse que cet esprit disparait, et que, comme tous les autres, ce cinéma est un immense tiroir caisse.
Y a-t-il au moins quelqu’un pour lire ceci ? Puis-je espérer un geste de la part de MK2 ?
CEC’MAF