Il fut un temps, pas si éloigné, où chaque ville de France, chaque port, chaque ville de passage, même moyenne, possédait son « quartier chaud », où les prostituées, les sex-shops, les hôtels de seconde zone et autres « clubs privés » rayonnaient autour de l’inévitable salle de cinéma porno. Ces lieux obscurs et décadents pour les uns étaient pour les autres un rendez-vous occasionnel ou régulier, où on allait seul ou, plus rarement, accompagné.
Apparus en masse dans les années 1970, à l’heure de la libération sexuelle, les cinémas X ont quasiment tous disparus au début des années 1990 : Internet avait alors donné le coup de grâce d’une exploitation cinématographique déjà mise à mal par la vidéocassette. Certains de ces « cinémas spécialisés » comme on les nommait pudiquement avaient jadis fait le choix d’une programmation pornographique, au détriment d’une programmation de genre (arts martiaux ou western par exemple) pour éviter une fermeture imminente, largement due à une consommation différente du cinéma et l’apparition des chaînes de télévision.
Les grandes villes, de préférence aux abords des gares ferroviaires, avaient un peu honte de ces commerces aux néons tapageurs où les « sex », « sexy » et autres lettres scintillaient de mille feux. On évitait alors de s’attarder trop longtemps devant les devantures où étaient inscrits les titres, souvent cocasses, des films X à l’affiche. Il fallait être curieux, décomplexé ou franchement intéressé pour franchir les obstacles de la caisse et du rideau rouge qui menaient vers un univers interlope méconnu du grand public.
Nous avons rencontré Jean-Pierre, client régulier de ces commerces du sexe de Paris et de Province, qui a bien voulu nous évoquer l’ambiance et les coulisses de ces cinémas pornos.
A quel âge pouvait-on fréquenter les cinémas pornographiques ?
J’ai commencé à fréquenter les salles de cinéma pornographique très jeune. Le premier film porno que j’ai vu était Chaleurs sur la plage, un film américain de Joseph W. Sarno de 1974 dont le titre original est Abigail Leslie is back in town. C’était en 1974 ou 1975, je devais avoir 13 ou 14 ans. Ce n’était pas à Paris mais à Cadillac, en Gironde, dans un cinéma qui s’appelle le Lux (cinéma toujours en activité avec un programmation non pornographique, ndlr). Ensuite, dès mes 18 ans, je suis devenu un client régulier des cinés porno de Bordeaux, notamment de l’Aquitain qui existe encore et qui est situé près de la gare ferroviaire. Lorsque je suis « monté » à Paris dans les années 1980 – 1990, c’est surtout au Latin, sur le boulevard Saint-Michel et au Scala, sur le boulevard de Strasbourg que je franchissais les portes. On peut dire que j’y ai fait, en quelque sorte, mon « éducation sexuelle ». Ou une manière de.
Y recherchait-on un plaisir des yeux, une aventure sexuelle sans lendemain ou un rendez-vous d’habitués ?
Nous recherchions un peu de tout cela. Le grand avantage de ce genre de lieux, c’est que tout était possible: la rapidité et l’anonymat décomplexaient les spectateurs. Les relations sexuelles qui pouvaient y avoir étaient plutôt des échanges manuels et buccaux. Les homosexuels n’étaient pas les plus nombreux. Et pourtant…
Ci-dessus: Chaleurs sur la plage (Abigail Leslie is back in town) est considéré comme une œuvre-phare du cinéma pornographique.
Quelles classes socio-professionnelles fréquentaient ces salles ?
Étonnamment, il y avait un mixage complet des populations: des français comme des populations originaires d’Afrique ou du Maghreb. Il y avait aussi bien des militaires, qui bénéficiaient de tarifs réduits (!), que des hommes mariés. Enfin, tous les âges étaient représentés: j’ai moi-même eu des aventures avec des hommes largement plus âgés que moi. En bref, les caisses des cinémas pornos accueillaient toutes classes sociales confondues!
L’homosexualité semblait moins affichée qu’aujourd’hui. Ces salles pornos étaient-elles pour certaines des points de rencontres homosexuelles ? Y-avait-il des femmes qui s’aventuraient dans ce milieu très masculin ?
Il est vrai que ces cinémas étaient prétextes à des rendez-vous homosexuels. Mais curieusement, comme on n’y entrait pas en tant que « gay », tout était possible avec presque tout le monde. On était surtout entre copains. Mais chacun, homo ou hétéro, était libre de voir le film projeté ou d’avoir des rapports homosexuels. Plus rares étaient les femmes qui franchissaient les portes des cinémas X. Cependant, il y a encore des femmes qui fréquentent le Beverley, l’une des dernières salles de cinéma porno en activité (fermée depuis, ndlr).
Ci-dessus: un grand nombre de films X faisaient sourire rien que pour le titre…
Les films X projetés étaient-ils plutôt « softs » au vue de certains titres cocasses ou au contraire franchement « hards » ?
Les films qu’on voyaient à l’époque étaient clairement porno. Mais en plus d’être porno, ils étaient franchement sympathiques! Certains pouvaient être très comiques comme la version pornographique de Blanche-Neige et les sept nains! Nous avions nos stars : l’acteur Jean-Pierre Armand notamment. Les deux salles de L’Atlas, un cinéma X encore en activité sur le boulevard de Clichy, sont aujourd’hui plus « hot », cela dépend des jours et des heures. Les films sont ici un prétexte. Mais cela rappelle des souvenirs, en dépit des films DVD récents programmés, inaudibles et plutôt indigents.
Les salles que vous fréquentiez avaient-elles des spécificités les unes des autres ?
Je pense avoir fréquenté tous les cinémas porno de Paris. Elles avaient l’âme de leur quartier. Par exemple, au Latin, la population pouvait être étudiante. C’était selon moi le cinéma le plus accueillant. Le Scala était quant à lui très cosmopolite et l’ambiance y était à la fois détendue et chaude. C’était véritablement le lupanar du film X: un monde en soi, assez fabuleux, totalement libertaire, plus encore que les précédents, après avoir été une salle de Caf’ Conc réputée. L’Aquitain à Bordeaux est une sorte d’institution à mes yeux!
Comment vit-on le passage du sexe « collectif » en salles au sexe « solitaire » sur Internet ? Êtes-vous nostalgique de ces cinémas disparus ?
Bien sûr, je regrette la disparition de ces salles érotiques. L’imprévu et la fantaisie y étaient alors possibles. Aujourd’hui, avec l’explosion des films pornographiques sur Internet, on choisit ses sites, il n’y a plus de surprises. Pourtant, l’avantage d’Internet est que, désormais, on se parle, on apprend à se connaître, le « chat » permettant également une certaine courtoisie. En bref, on se parle d’abord, ensuite, c’est une autre histoire !
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Sur le même thème:
Interview exclusive du directeur du dernier cinéma porno de Paris, le Beverley.
Les cinémas pornographiques en activité.
Listes de cinémas pornographiques en activité à Paris en 1985 :
1er arrondissement:
SÉBASTOPOL, 1 salle au 43 boulevard Sébastopol
2ème arrondissement:
ARCADES, 3 salles au 5 boulevard Montmartre
BEVERLEY, 1 salle au 31 boulevard Bonne-Nouvelle: le dernier cinéma porno de Paris fermé le 23 février 2019.
BOYS VIDÉO CLUB, 1 salle au 49 rue Vivienne
3ème arrondissement:
FAR WEST VIDÉOBOY, 1 salle au 47 boulevard Saint-Martin
6ème arrondissement:
LATIN, 1 salle au 34 boulevard Saint-Michel
DRAGON CLUB VIDEO GAY, 1 salle au 24 rue du Dragon
8ème arrondissement:
ALPHA ÉLYSÉES, 4 salles au 126 rue de La Boétie
9ème arrondissement:
AMSTERDAM SAINT-LAZARE 1 salle au 6 rue d’Amsterdam
CINÉ HAVRE, 1 salle au 92 rue Saint-Lazare
CINÉVOG SAINT-LAZARE, 5 salles au 101 rue Saint-Lazare: ce cinéma est revenu à une programmation grand public sous le nom Cinq Caumartin.
10ème arrondissement:
CINÉ NORD, 2 salles au 23 rue de Dunkerque
NEPTUNA, 1 salle au 28 boulevard de Bonne-Nouvelle
LES NORD CINÉMAS, 2 salles au 6 boulevard de Denain
BROOKLYN, 1 salle au 42 boulevard Bonne-Nouvelle
CINEX, 1 salle au 2 boulevard de Strasbourg
PARIS CINÉ, 2 salles au 17 boulevard de Strasbourg
PATHÉ JOURNAL, 1 salle au 6 boulevard Saint-Denis
SCALA, 2 salles au 13 boulevard de Strasbourg
STRASBOURG, 1 salle au 8 boulevard Bonne-Nouvelle
11ème arrondissement:
BASTILLE-PALACE, 2 salles au 4 boulevard Richard-Lenoir: ce cinéma, sous le nom de Majestic Bastille, a repris des projections grand public.
13ème arrondissement:
GALAXIE, 1 salle au 104 avenue d’Italie
14ème arrondissement:
CINÉVOG MONTPARNASSE, 20 bis rue de la Gaîté
LA GAÎTÉ, 1 salle au 6 rue de la Gaîté
17ème arrondissement:
LE MÉRY, 1 salle au 7 place Clichy: devenu un théâtre.
18ème arrondissement:
AMSTERDAM PIGALLE, 1 salle au 75 rue des Martyrs: devenu la salle de spectacle Le Divan du Monde.
MEXICO, 2 salles au 110 boulevard de Clichy
RITZ, 1 salle au 6 boulevard de Clichy: devenu un supermarché.
Comme c’était bien les cinés porno. J’y allais assez souvent.
Ah, le bon temps où on pouvait se déshabiller complètement au Beverley.
J’y ai vécu des moments mémorables, moi qui vient d’un pays où le porno ouvert était très rare, voire inexistant (Israël) ! Il existait encore au début 2021 une porno shop à Montmartre avec 10 places à l’étage. Là aussi, on peut se dessaper sans problème, mais lorsqu’il fait froid, ce sont plutôt des sdf qui s’y réunissent pour ronfler… Existe-t-il encore ? On peut pour 10 euros y être jusque tard dans la nuit, et sortir et revenir plus tard. Comme je suis très exhib, ça me permet de me montrer.
Mais c’est vrai, le charme des pissotières et des chasses d’eau a disparu…
et oui j’allais aussi au ciné Lux à Cadillac et au ciné Aquitain à Bordeaux. Autrefois le midi il y avait de tout, même des couples. Même le Coméac rue Sainte-Catherine à Bordeaux! J’avais 15 ans même a Monségur ou avec des amis et ma femme avons termine la nuit ensemble. Comme j’aimerais parler de tout cela en souvenir du bon temps!
J’aimais ces lieux; J’aimais y faire un tour 2 fois par semaine pour des rencontres multiples!
Bonjour, connaissez-vous d’anciens directeurs ou ouvreuses de cinéma porno sur Paris ?
Nous aimerions les rencontrer pour leur parler d’un projet que nous sommes en train de monter sur le cinéma pornographique avec plusieurs étudiants de mon école de cinéma.
Bonjour,
Je fréquente de temps en temps le Vox à Grenoble, un vrai délice…
Bonjour,
Quelle époque que celle des cinémas pornos que je fréquentais pour y faire des rencontres hétérosexuelles avec des couples en fond de salle. A cette époque il n’y avait pas de caméra et dans le pire des cas si on manquait de discrétion on se prenait un coup de lampe par l’ouvreuse.
Dans la liste il manque:
– Les Vedettes – 2 salles rue des italiens
– le Monte Carlo – 2 salles sur les Champs Elysées (devenu Virgins puis aujourd’hui Galerie Lafayette)
– le Gramont – rue Gramont.
On peut ajouter le Mac Mahon qui ne passait pas des pornos mais qui a pourtant été un lieu de rencontre hétérosexuelles pendant des décennies.
A propos du Latin, j’ai une pensée pour les deux ouvreuses fort sympathiques qui y officiaient avant la fermeture
Je suis Pierre, l’interviewé, et je me réjouis de l’écho de l’article.
À compter de ce soir 24/02/2019, L’Aquitain devient le dernier (vrai) cinéma X de France, le Beverley ayant définitivement fermé hier.
Zechser (19/12/17), l’endroit que vous décrivez semble être (avoir été…) Le Rangers, fermé aussi. Plus un sex-club qu’un cinéma d’ailleurs.
L’Atlas n’a plus enfin de cinéma que le cadre. Hélas. Les tapins n’en respectent pas l’identité, et le calme nécessaire.
Dans les années 2000 à Paris, il y avait un cinéma X avec cabine laterale et une grande cabine en haut de la salle. Le cinéma s’appelait le RANGES.
Je l’ai fréquenté des années mais incapable de me souvenir où il se trouvait!
Merci de votre aide.
Cordialement
Je vais régulièrement au cinéma l atlas cinéma entre parenthèse car plutôt un lieu pour rencontrer des travestis loin des regards en toute intimité lieu sordide au niveau propreté dommage que ce lieu soit fréquente par 80 pour cent de magrebins et de blacks id sans aprioris les travestis qui fréquentent ce lieu les préfèrent je pense qu il faudrait plus de lieux comme celui la dans Paris pour permettre aux gens comme moi d assouvir leur instinct avec travestis non vénales uniquement pour le sexe et au moins dans ces endroits pas d attentat a la pudeur quand a la propreté des lieux ce n est pas un probleme odeurs tabac urine sperme cela rappelle les années 70 alors venez y nombreux pour vous éclater
C est bien fini tout cas le bon temps ou il y avait pas tout c est fous qui n on rien dans le cerveau
Il reste un dernier cinéma X à Paris c’est l atlas au métro Pigalle, à côté du McDonald’s
Il y a beaucoup de monde en ce lieu… Pour 10 euros l entrée et des travestis
Clientèle très éclectique. Moi meme je suis travesti là-bas
Il y a des heures très Heureuses à y vivre
De temps en temps je fréquente le Royal à Metz c’est pas très propre mais je prends mon pied quand même! Au premier janvier 2017, il ferme c’est dommage. On se dirigera vers des clubs libertins car les envies sont toujours là. A bientôt bisous
Salut a tous ceux qui venerent cet art tres particulier et si noble., je visite Paris occassionellement Mais j’ai grand Mal a trouver d cinema a projection du X,
Veuillez sil vous plait m’aider a en trouver sil en existe encore … Et si par pur hasard une dame veuille bien my accompagner ce sera un reve a realiser…
Amitie d’un ilois
Jakee
Bonjour, mon message s’adresse à Pierre, ayant lui meme posté un commentaire le 11 mars 2015. Nouveau résident en isere, j’aimerai me mettre en relation avec lui pour partager nos expériences, et qui sait un jour se retrouver ensemble dans la salle de ciné avec son épouse. Dans l’espoir d’une reponse , bonne journée
Tous ces cinémas pornos parisiens ont été à leur heure de gloire déjà ,peu fréquentés .Il y avaient tout au plus une vingtaine d’hommes seuls ,isolés ,et voulant simplement « voir » en toute discrétion .Ca sentait le sperme ,les fauteuils étaient maculés de liquides… séchés .Bref ce n’était pas brillant ;mais ,ça a meublé une partie de ma jeunesse,et ,je ne regrette rien !
Il y avait aussi le Midi-Minuit, Boulevard Poissonnière… Belle salle avec un balcon où j’ai souvent eu des aventures…
[…] https://salles-cinema.com/actualites/j-ai-frequente-les-salles-de-cinema-porno […]
bjr
Est-ce que les salles sont propres tous les jour? on aime s’amuser dans le respect et la propreté et l’hygiène.
je frequante la seul salle de cinéma porno a Grenoble qui au fille des années ce détériore c est dommage et une fois ma copine a voulue venir avec moi on as passe toute l après midi elle c est faite peloter par plusieurs mecs et même pénétrer devant derrière un moment ils étaient 3 sur elle quand on aient ressortie elle était comblée et depuis on y retourne souvent en generale 2 fois par mois le lundi
Un cinéma pour décompresser l’après-midi à Paris!
Bonjour
Connaissez vous des sites ou des personnes racontent leurs aventures dans les cinémas porno
Leur types de rencontrent leurs pratiques et leurs envies
Dommage de ne plus avoir un cinéma porno dans une grand ville comme Rouen car pour une catégorie de timides tout y est bien!
J’ai 62 ans, dans les années 70 je fréquentais assidûment un bon nombre de ces cinémas x, surtout le Ciné-Havre, le Gaîté et bien d’autres. Maintenant, je vais au Berverley ou au Royal de Metz.
Je confirme la précision de « Voyeur » : Internet est apparu dans le milieu universitaire mi-1994, chez le grand public aisé fin 1995 et n’est réellement devenu populaire qu’au début des années 2000.
Ce qui a tué les cinémas X c’est la k7 VHS (qui s’est popularisée au début des années ’80 et qui était déjà victime de piratage), mais aussi Canal+ (dès 1984) et les chaînes privées, avant l’apparition du DVD.
Bonjour à vous,
Je suis Pierre, l’interviewé.
Il me semble devoir ajouter à mes souvenirs le cinéma Le Molière à Bordeaux devenu centre cul… turel – http://www.bordoh.com/culture-loisirs_286_theatres_moliere-scene-d-aquitaine__ref_4506169.html – et deux films de référence, contemporains de Chaleurs sur la plage (version « uncut ») : Confessions of a Young American Housewive ; A Touch of Genie (avec la méga-star Harry Reems (« Deep Throat »), le JP Armand américain).
Autre star – bi – de l’époque – doublure de Jean Gabin (!) : Robert Leray.
Un autre monde, joyeux. Vraiment joyeux.
Petite erreur concernant le Cinex, boulevard de Strasbourg à Paris.
Bien que son nom puisse évoquer un cinéma dit « spécialisé », ce n’était pas le cas.
Cette salle de 300 places, en activité de 1940 à 1987, proposait des films de série B. Cinéma permanent de 10:30 à minuit, il proposait deux films au même programme, comme nombre de cinémas du quartier dans les années 80.
La salle de cinéma X du 29 Rue de Dunkerque en face de la Gare du Nord est malheureusement définitivement fermée. Tous ceux qui voulaient se donner un petit moment sympa ont été jeté à la rue. C’est bien DOMMAGE !!!!!!
J’aimerai rencontrer un couple pour faire l’amour
je voudrais aller au cine atlas je suis de province et jaime egalement ma travestir y a t il possibilitee de ce travestir sur place merci pour votre repônse !!!!
Bonjour,
Juste pour infos puisque je ne l’ai pas trouvé référencé sur votre site, il existe encore un cinéma X à Marseille, l’étoile boulevard Dugommier.
C’est un cinéma porno qui existe depuis plus de 30 ans. Une institution ! avec 3 salles et qui a été rénové il y a environ 2 ans.
à visiter.
j’habite en normandie à coté de Caen et je viens à l’occasion à l’Atlas à Paris. Trop de voyeurs dommage; j’aime pour faire des rencontres trop souvent sans lendemain; attention au pick-pocket .
Merci de votre message.
Voici des précisions sur la Loi de 1975:
Adoptée en octobre 1975, cette loi taxe à 16,08 % les billets des films pour adulte (contre 10,72% pour les autres) et prive de subvention les salles qui les diffusent.
Bonjour,
Votre analyse sur la disparition des cinémas porno est pour moi erronée.
Il y a eu une explosion des cinémas porno au début des années 1970 et toutes les salles en mal de clientèle se convertissaient alors à ce genre.
Ce qui a d’abord freiné ce type de cinéma c’est la mise en place d’une TVA à 33% en 1975 sous Giscard et ce qui l’a ensuite achevé c’est l’explosion des loueurs de cassettes VHS au début des années 1980.
Internet n’a réellement décollé en France que bien plus tard au milieu des années 1990,
Cordialement.