Adresse: 52 avenue des Champs-Élysées à Paris (VIIIe arrondissement)
Nombre de salles: 1
Avant d’arborer l’enseigne du quartier traditionnel de Monaco, cette salle est en premier lieu un cinéma d’actualités, le Ciné Paris-Soir Champs-Elysées, qui fait partie du réseau des salles de la société Cinépresse, créée par Bernard Weinberg. La première salle, le Ciné Paris-Soir République ouvre en 1933. Suivent le Ciné Paris-Soir Ternes dans le XVIIe arrondissement, le Ciné Paris-Soir Raspail dans le XIVe et le Ciné Paris-Soir Clichy – futur Les Images – dans le XVIIIe.
Avec le déclin des actualités filmées, ces cinémas spécialisés proposent bientôt des longs-métrages. Le Monte-Carlo comptait parmi ces nombreux cinémas à salle unique de l’avenue des Champs-Elysées qui, faute de rentabilité face aux multisalles et à cause de l’augmentation exorbitante des loyers, ont tous disparus.
On pense au Cinéma des Champs-Elysées situé au 118 avec ses 500 fauteuils, à l’Elysées-Cinéma (au N° 65 – 528 fauteuils), au Gaumont Champs-Elysées (au N°66 – 500 fauteuils), au Lord-Byron (au N° 122 – 365 fauteuils), au Mercury (au N° 122 – 365 fauteuils) ou au Publicis-Matignon (au Rond-Point – 300 fauteuils).
Le Monte-Carlo comptait 298 fauteuils (360 fauteuils en 1976) et occupait une partie du rez-de-chaussée et du sous-sol du monumental immeuble, édifié entre 1929 et 1931 par André-Louis Arfvidson, au 52-60 avenue des Champs-Elysées. Le célèbre bâtiment Art-Déco abritait le siège parisien de la First National City Bank puis, à partir de 1988, le magasin Virgin Megastore, fermé en 2013.
Le Monte-Carlo ferme ses portes au milieu des années 1980.
Ci-dessus: la façade du cinéma Monte-Carlo sur les Champs-Elysées avec à l’affiche « Pages galantes de Boccace » (1953) , un film d’Hugo Fregonese avec Joan Fontaine et Louis Jourdan. Photos: collection particulière.
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Cette salle présentait gratuitement le mercredi midi dans les années 70 les résumés filmiques des parties de football américain de la NFL produits par NFL Films. J’avais remarqué un entrefilet dans le International Herald Tribune. J’y ai aussi vu House of Cards de John Guillermin mettant en vedette George Peppard et dans un petit rôle Orson Welles qui utilisait ses cachets pour terminer ses propres projets.
https://en.wikipedia.org/wiki/NFL_Films
J’y avais vu Dr. Folamour. On voit sa façade dans « A bout de souffle ». Souvenirs, souvenirs …
Bonjour. Je ne suis allé qu’une seule fois au « Monte Carlo ». C’était lors d’un week-end à Paris, en Juin 1972.
Cette salle programmait en exclusivité un film bouleversant que j’ai beaucoup aimé « Pic et Pic et Colegram », de Rachel Weinberg.
46 ans après, je revois encore le beau temps du dehors, la modeste entrée du cinéma, et la sympathique salle du sous-sol. Le fait que les fauteuils étaient moins confortables que ceux d’autres salles, n’avait aucune importance, puisque l’on s’y sentait bien.
Je conserve donc un bon souvenir du « Monte Carlo » qui est toujours resté dans ma mémoire.
Bien cordialement
J’en ai dépensé des sous dans ce cinéma et le dernier film vu dans cette salle est Mary Poppins en septembre 1965 que je suis allé voir plusieurs fois… J’aimais cette salle pas trop grande avec des fauteuils de bonne qualité. Quel dommage que ces « petits cinémas » ont disparu, on y était bien!
Bonjour, Je suis allé dans ce cinéma que vers la fin de son existence avec la programmation en exclusivité de « Tess » (1979) réalisé par Roman Polanski.
Mais j’ai peut-être un souvenir plus lointain avec cette salle avec la reprise vers le milieu des années 60 de « Blanche Neige et les sept nains »…
Je crois me souvenir que cette salle d’une capacité très moyenne ne possédait qu’un orchestre. La salle étant située en sous-sol. Un peu comme le « Lord Byron » situé du même côté sur les Champs-Élysées (mais bien plus haut), le « Monte Carlo » ne faisait pas partie des salles prestiges de la célèbre avenue. Le cinéma paraissait un peu daté même si il était très propre.
Cinématographiquement votre