Depuis que le cinéma existe. C’est avec ce slogan que Gaumont, la plus ancienne société de cinéma du monde, annonce en cette année 2015 le cent-vingtième anniversaire de sa création. Cette année-là, en 1895, le cinématographe voyait également le jour…
Fondée par Léon Gaumont, la « société à la marguerite » expose pendant quelques mois au CentQuatre à Paris une partie de son patrimoine conservé en temps normal dans son musée privé du siège. Ancien constructeur d’appareils cinématographiques et propriétaire de studios, Gaumont est aujourd’hui exploitant de salles de cinéma, producteur et distributeur de films. C’est aussi, avec plus de 1070 films, le deuxième plus riche catalogue de films en France.
Le commissaire de l’exposition « Gaumont, 120 de cinéma », le critique Dominique Païni, met en scène pour cette occasion des objets de la riche collection: affiches, costumes, appareils et matériels promotionnels. Des extraits des plus célèbres films produits par la maison font également partie de la visite. L’exposition n’oublie pas les jeunes spectateurs en leur proposant des ateliers ludiques afin qu’il découvrent les coulisses de la fabrication d’un film.
L’affiche originale de cette exposition sur l’une des plus anciennes entreprises du 7ème Art a été conçue par le peintre François Boisrond.
En bref:
Exposition du 15 avril au 5 août 2015
Au CentQuatre, 5 rue Curial 75019 Paris
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
Pendant les vacances scolaires, du mardi au dimanche de 14h à 19h
Accès libre
Ci-dessus: vue de l’exposition « Gaumont, 120 ans de cinéma » au CentQuatre à Paris.
Ci-dessus: Portrait de Léon Gaumont en 1905, fondateur de la « société à la marguerite ». Collections du musée Gaumont.
Ci-dessus: la célèbre affiche du serial « Fantômas » un film de Louis Feuillade (1913). Cette affiche, dont l’illustrateur est anonyme, du « crime marchant sur Paris » a été reprise de la couverture des romans de Pierre Souvestre et Marcel Allain (1910-1911). Sur la couverture originale, Fantômas tenait dans sa main droite un couteau, effacé sur l’affiche du film…
Ci-dessus: la scène et l’orchestre du cinéma Gaumont-Palace à Paris, l’ancien Hippodrome racheté par Léon Gaumont. (voir l’article consacré au Gaumont-Palace). Collections du musée Gaumont.
Ci-dessus: vue de la salle du cinéma Gaumont-Palace rénové. (voir l’article « J’ai connu le Gaumont-Palace »). Collections du musée Gaumont.
Ci-dessus: programmes du Chronophone Gaumont, un procédé de synchronisation du cinématographe et du phonographe développé par la société dès 1902. Collections du musée Gaumont.
Ci-dessus: Chronophotographe Demeny Gaumont (1897): cet appareil servait à prendre une succession de photographies à intervalles réguliers pour rendre l’objet photographié en mouvement. Photo Nicolas Mathéus, Collections du musée Gaumont.
Ci-dessus: programme du « plus grand cinéma du monde » le Gaumont-Palace à Paris. Collections du musée Gaumont.
Ci-dessus: vue du studio Gaumont installé dès 1905 aux Buttes Chaumont à Paris.
Ci-dessus: à l’instar de son concurrent Pathé, la société Gaumont était également un fabricant de matériel photographique (voir l’exposition à la Fondation Pathé)
Ci-dessus: matériel promotionnel pour le film de Georges Lautner « Les Tontons flingueurs » (1966) scénarisé par Albert Simonin et dialogué par Michel Audiard. Collections du musée Gaumont.
Ci-dessus: 120 ans de logos de la société Gaumont. L’emblème de la marguerite est pensé par Léon Gaumont en hommage à sa mère qui portait le prénom de Marguerite.
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Visite de l’exposition Henri Langlois à la Cinémathèque Française.
Fantastique ! Très bonne idée ! J’aime le cinéma !