Adresse: 35 boulevard Berthier à Paris (XVIIè arrondissement)
Nombre de salles: 1
Alors que le cinéma parlant s’impose au début des années 1930, les salles de quartier se multiplient dans la capitale. Le Berthier, qui voit le jour en 1935, est inauguré dans le XVIIè arrondissement dans la foulée d’ouvertures de salles comme le Studio des Acacias, le Gloria-Palace ou le Troyon-Cinéma. D’Angèle à Zorro, les films se succèdent pendant près de quarante ans dans la belle salle dotée d’un balcon du Berthier.
Dans l’ouvrage « Architecture des salles obscures. Paris, 1907-1939 » publié par l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma, l’auteur Shahram Abadie évoque l’implantation des salles parisiennes dans la première moitié des années 1930: « Entre 1930 et 1934, presque tous les arrondissements parisiens voient au moins un cinéma s’ajouter à leur parc, certains sont plus favorisés comme le XVIIè et le VIIIè accueillant chacun quatre nouvelles salles ».
Inauguré au numéro 35 du boulevard du même nom – une des boulevards des Maréchaux – le cinéma Berthier est une salle qui, à une époque où la capacité des salles diminue, ne comporte que 700 fauteuils répartis dans l’orchestre et le balcon. Shahram Abadie note que les loges, héritières des théâtres, disparaissent progressivement des salles de cinéma: « Contrairement au balcon, la loge est visiblement en déclin, sans doute moins à cause du choix des architectes que de la volonté des exploitants. Apanage, naguère, des salles de quartiers élégants, elle apparaît à présent, plutôt dans les grands cinémas de la périphérie. Le Berthier dans le XVIIè arrondissement et le Studio des Abbesses dans le XVIIIè proposent aussi bien des loges de balcon que des baignoires; le Danube-Palace dans le XIXè et le Grand-Royal dans le XVIè maintiennent seulement les loges latérales à l’orchestre. Ces exemples sont l’exception qui confirme la règle, bientôt, les loges disparaîtront des salles de cinéma ».
L’ouverture de ce cinéma excentré du centre de Paris est peu relayée par la presse de l’époque. Comme tous les cinémas de quartier, le Berthier n’est pas permanent: les séances ont lieu tous les soirs à 20h40 et une matinée à 14h45 est proposée le jeudi et le samedi. Le dimanche après-midi et les jours fériés le Berthier est permanent de 13h45 à 19h30. Un système de location des places est proposé gratuitement aux caisses de la salle.
C’est avec le film de Marcel Pagnol Angèle, interprété par Fernandel, que le Berthier effectue son ouverture le 26 avril 1935 sous la direction de M. Carle. Le film inaugural est accompagné en complément de programme du documentaire Tuer pour vivre.
Ci-dessus: La Fiancée de Frankenstein de James Whale à l’affiche du Berthier la semaine du 6 décembre 1935.
Chaque semaine, l’affiche du Berthier est constituée d’un double programme en version française, comme cela se pratique dans les salles de quartier et dans celles de banlieue. Une production américaine accompagne parfois un film français plus porteur. Dans ces années d’avant-guerre, les œuvres en double programme défilent sur l’écran du Berthier comme, parmi de nombreuses autres, Voici la marine de Lloyd Bacon et Maître Bolbec et son mari de Jacques Natanson à l’affiche la semaine du 14 juin 1935, La Fiancée de Frankenstein de James Whale avec Boris Karloff et La Famille Pont-Biquet de Christian-Jaque avec Armand Bernard celle du 6 décembre 1935, La Kermesse héroïque de Jacques Feyder le 21 février 1936, Le Nouveau Testament de Sacha Guitry et La Patrouille perdue de John Ford le 10 avril 1936, Le Faiseur d’André Hugon d’après la pièce de théâtre d’Honoré de Balzac et Les Temps modernes de Charlie Chaplin le 18 décembre 1936, Messieurs les ronds-de-cuir d’Yves Mirande et Les Révoltés du Bounty de Frank Lloyd le 19 mars 1937, Abus de confiance de Henri Decoin avec Danielle Darrieux et Âmes à la mer de Henry Hathaway le 13 avril 1938, Les Nouveaux riches d’André Berthomieu avec Raimu et Michel Simon et La Huitième femme de Barbe-Bleue d’Ernst Lubitsch avec Claudette Colbert et Gary Cooper le 16 novembre 1938.
Le 3 septembre 1939, la France entre dans la seconde Guerre Mondiale. Cette semaine-là, l’affiche du Berthier est composée d’un double programme: Remords de Josef von Sternberg avec Peter Lorre, Edward Arnold et Tala Birell ainsi que L’Amant de madame Vidal d’André Berthomieu avec Elvire Popesco et Victor Boucher. Durant toute la durée du conflit, le Berthier – sous la direction de M. Trichet – garde sa vocation de cinéma de quartier affichant des films en sortie générale. Le 14 juin 1940, alors que les troupes allemandes arrivent dans Paris, la salle du boulevard Berthier affiche le film de Zoltán Korda – le frère d’Alexandre Korda – Bazambo (Sanders of the River) tourné cinq ans plus tôt et interprété par Leslie Banks et Paul Robeson. Après quelques semaines de fermeture, le Berthier rouvre le 11 septembre 1940 avec la reprise du film de Jean Gremillon Gueule d’amour (1937) avec Jean Gabin et Mireille Balin.
En date du 1er octobre 1940, en attendant la sortie de nouvelles productions sur les écrans, 450 films sortis les années précédentes sont autorisés à une nouvelle diffusion dans les salles et occupent l’affiche de la plupart des cinémas parisiens. Parmi ces reprises inscrites au programme du Berthier, citons Regain (1937) de Marcel Pagnol avec Fernandel la semaine du 25 septembre 1940, Marius d’Alexander Korda (1931) avec Raimu, Pierre Fresnay, Fernand Charpin et Orane Demazis celle du 6 novembre 1940 ou Le Dernier tournant (1939) de Pierre Chenal avec Fernand Gravey et Michel Simon le 20 novembre 1940. Parmi les nouveautés, on retient la production Raoul Ploquin L’Héritier des Mondésir d’Albert Valentin avec Fernandel, Elvire Popesco et le grand Jules Berry le 30 octobre 1940, les productions UFA (Universum Film AG) Pages immortelles de Carl Froelich avec Zarah Leander le 18 décembre 1940, Congo Express d’Eduard von Borsody avec Marianne Hoppe le 22 janvier 1941 ou la production Terra-Filmkunst Le Paradis des célibataires de Kurt Hoffman avec Heinz Rühmann le 12 février 1941.
D’autres œuvres issues des studios allemands sont à l’affiche du Berthier dont Cora Terry (UFA) de Georg Jacoby avec Marika Rökk le 21 mai 1941, Fille d’Eve (UFA) du même réalisateur qui retrouve son interprète Marika Rökk le 7 janvier 1942 ou encore La Ville dorée avec Kristina Söderbaum le 13 octobre 1943. Ce dernier film, tourné en couleurs avec le procédé Agfacolor, est dû à Veit Harlan, un cinéaste qui s’est tristement illustré trois ans plus tôt avec le nauséabond Le Juif Süss, célèbre film de propagande nazie produit par l’UFA.
Ci-dessus: Le Juif Süss de Veit Harlan à l’affiche du Berthier la semaine du 19 juin 1941.
Ci-dessus: La production Continental Films Défense d’aimer de Richard Pottier à l’affiche du Berthier la semaine du 24 février 1943.
En cette période de l’Occupation, des productions nationales occupent l’écran du Berthier comme Quartier latin de Pierre Colombier avec Blanchette Brunoy et Bernard Lancret à l’affiche le 5 mars 1941, l’adaptation de l’opérette de Gustave Charpentier Louise réalisée par Abel Gance avec Grace Moore le 9 avril 1941, la production Pathé Nous les gosses de Louis Daquin le 29 avril 1942, la production Continental Films La Fausse Maîtresse d’André Cayatte avec Danielle Darrieux le 6 janvier 1943, L’Assassin habite au 21 de Henri-Georges Clouzot – également une production Continental Films – le 27 janvier 1943, la production Gaumont La Fille du puisatier de Marcel Pagnol avec Raimu et Fernandel le 17 mars 1943, le grand succès de l’Occupation Pontcarral, colonel d’Empire de Jean Delannoy avec Pierre Blanchar le 12 mai 1943 repris le 1er septembre de la même année, Douce de Claude Autant-Lara avec Odette Joyeux le 23 février 1944 ou encore l’adaptation de Georges Simenon produite par la Continental Films Cécile est morte avec Albert Préjean dans le rôle du commissaire Maigret le 24 mai 1944.
L’après-guerre voit revenir les productions étrangères, majoritairement issues des studios hollywoodiens. Certains films sortis avant le conflit qui avaient vu leur exploitation interrompue reviennent à l’affiche en attendant qu’un accord sur la distribution des productions américaines sur le territoire – finalement signé le 28 mai 1946 par Léon Blum et James F. Byrnes – soit établi entre la France et les Etats-Unis. A partir de cette date, les salles d’exclusivité et les cinémas de quartier sont enfin alimentés en productions inédites.
Avant la signature de ces accords, certains productions américaines occupent l’affiche du Berthier comme Têtes de pioche (1938) de John G. Blystone avec le duo Laurel et Hardy la semaine du 18 octobre 1945, Les Aventures de Robin des Bois (1938) de Michael Curtiz et William Keighley avec Errol Flynn celle du 31 octobre 1945, Zaza (1939) de George Cukor avec Claudette Colbert et Herbert Marshall le 5 décembre 1945 ou bien Le Général est mort à l’aube (1936) de Lewis Milestone avec Gary Cooper et Madeleine Caroll le 2 janvier 1946.
Place aux nouveautés au Berthier avec une série d’œuvres distribuées après l’accord Blum-Byrnes dont La Belle ensorceleuse de René Clair avec Marlene Dietrich à l’affiche le 25 décembre 1946 ou le western de Fritz Lang Le Retour de Frank James avec Henry Fonda et Gene Tierney le 12 mai 1948. L’après-guerre marque le retour de productions hexagonales que les spectateurs du Berthier découvrent comme Le Bataillon du ciel d’Alexandre Esway avec Pierre Blanchar à l’affiche le 10 septembre 1947 pour la première partie et le 17 septembre pour la seconde, le Grand prix du festival de Cannes 1947 Antoine et Antoinette de Jacques Becker le 3 mars 1948, Monsieur Vincent de Maurice Cloche avec Pierre Fresnay le 10 mars 1948, Les Casse-Pieds de Jean Dréville avec Noël-Noël le 4 janvier 1950, Topaze – la nouvelle adaptation de Marcel Pagnol de sa propre pièce – avec Fernandel le 21 mars 1951, Monsieur Taxi d’André Hunebelle avec Michel Simon le 10 décembre 1952 ou deux films d’André Cayatte Avant le déluge avec Marina Vlady le 21 avril 1954 et Nous sommes tous des assassins avec Marcel Mouloudji le 7 juillet de la même année.
En 1954, alors qu’il occupe la présidence de la Fédération Nationale des Cinémas Français (F.N.C.F.), Adolphe Trichet fait équiper son élégante salle pour la projection de films en Cinépanoramic. Le Film français du 19 mars 1954 évoque ce nouvel équipement: « Ce système de projection en standard large international 2,55 X 1 ne nécessite pas d’objectifs « Anamorphot » aux appareils ordinaires de projection. La pose de ces objectifs sur les appareils Radion dont est équipé le Berthier n’a demandé que quelques instants. L’établissement ayant été doté au préalable d’un écran dit « Panoramique » de 7 mètres de base n’ayant entraîné aucune transformation de la salle. Les effets purent être faits immédiatement en présence de messieurs Tichet, Acoulon et Bihn, directeur du Berthier. Ici, comme au Gaumont-Palace ou au Marignan-Pathé, les deux films de démonstrations « Cinépanoramic » du Port de Marseille et du French Cancan au Moulin Rouge ont donné les meilleurs résultats. Le Berthier, que M. Trichet avait déjà fait équiper pour la transmission d’émissions télévisées sur grand écran, se place ainsi toujours à l’avant-garde du progrès ». Ce type d’information dans les revues corporatives a pour but d’informer les exploitants de la simplicité du système par rapport au Cinémascope obligeant à de lourds investissements. En outre, le Film français souligne que le procédé Cinépanoramic peut être complété par n’importe lequel des systèmes de son stéréophonique, alors en vogue.
Ci-dessus: Jean-Placide Mauclaire présente à Adolphe Trichet l’objectif de projection Cinépanoramic pour standard large international 2,55 X 1 (1954).
Ci-dessus: Le Triomphe de Buffalo Bill de Jerry Hopper à l’affiche du Berthier le 20 juillet 1955.
Ci-dessus: Les Héros sont fatigués d’Yves Ciampi à l’affiche du Berthier le 29 février 1956.
Ci-dessus: Davy Crockett et les Pirates de la rivière de Norman Foster à l’affiche du Berthier le 3 juillet 1957.
Durant les années 1950 et 1960, le mode d’exploitation reste inchangé au Berthier avec un film différent en sortie générale à l’affiche chaque semaine. Le Crime était presque parfait d’Alfred Hitchcock avec la somptueuse Grace Kelly y est au programme la semaine du 30 mars 1955, Fenêtre sur cour du même réalisateur et toujours avec Grace Kelly ainsi que James Stewart celle du 24 août 1955, Les Amants du Capricorne d’Alfred Hitchcock avec Ingrid Bergman et Joseph Cotten le 6 mars 1957, le sombre Voici le temps des assassins de Julien Duvivier avec Jean Gabin, Danièle Delorme et Gérard Blain le 17 octobre 1956, Gervaise de René Clément en 1956 inspiré du roman L’Assommoir d’Émile Zola avec Maria Schell et François Périer le 27 février 1957, Maigret tend un piège de Jean Delannoy avec Jean Gabin le 8 octobre 1958, Le Bal des maudits d’Edward Dmytryk avec Marlon Brando, Montgomery Clift et Dean Martin le 11 février 1959, La Jument verte de Claude Autant-Lara avec Bourvil le 20 avril 1960, Opération Tonnerre de Terence Young avec Sean Connery le 4 mai 1966, La Mélodie du bonheur de Robert Wise avec Julie Andrews le 1er juin 1966 et repris le 20 mars 1968, La Grande Vadrouille de Gérard Oury avec le duo à succès Bourvil et Louis de Funès le 21 juin 1967 repris le 24 janvier 1968, Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy avec Catherine Deneuve et Françoise Dorléac le 20 septembre 1967, Les Risques du métier d’André Cayatte avec Jacques Brel le 15 mai 1968 ou le musical Funny Girl de William Wyler avec Barbra Streisand et Omar Sharif le 4 décembre 1969.
Ci-dessus: Les Risques du métier d’André Cayatte au Berthier le 15 mai 1968.
Ci-dessus: Ma Nuit chez Maud d’Éric Rohmer au Berthier le 18 décembre 1969.
Durant les années 1960, le Berthier propose, à l’instar de nombreuses salles de quartier et de banlieue, des matinées « Jeunesse et Famille » le jeudi – jour de repos des élèves – à 14h30 où les enfants et leurs parents bénéficient d’une séance à prix réduit. Un des films familiaux de ces années-là est Tintin et le Mystère de La Toison d’or de Jean-Jacques Vierne à l’affiche du Berthier le jeudi 23 février 1967.
Dès la fin des années 1960, l’accès aux productions à succès est moins accessible pour des salles de quartier comme le Berthier qui est contraint de programmer, entre deux nouveautés, des reprises. On peut voir sur l’écran du cinéma Un Taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière avec Lino Ventura et Charles Aznavour, la semaine du 18 février 1970 ou Mélodie en sous–sol de Henri Verneuil avec Jean Gabin et Alain Delon le 13 mars 1970.
La mutation de l’exploitation cinématographique est engagée. Dès le début des années 1970, la notion de salles d’exclusivité évolue avec des sorties désormais élargies dans les cinémas de la périphérie, comme avec Borsalino de Jacques Deray avec Jean-Paul Belmondo et Alain Delon ou bien Love Story d’Arthur Hiller avec Ali McGraw et Ryan O’Neal. Pour tenter de limiter l’érosion de la fréquentation de leurs salles, les exploitants doivent investir afin de moderniser leurs établissements.
Ci-dessus: la salle rénovée du Berthier en 1970.
Ci-dessus: Les Boatniks de Norman Toka en exclusivité au Berthier ainsi qu’aux cinémas Marbeuf, Cinémonde-Opéra, Scala, Magic Convention et Drive-In Rungis.
Après une période de fermeture due à la réfection du cinéma supervisée par l’architecte Georges Peynet, le Berthier rouvre ses portes le 25 septembre 1970. La capacité du Berthier, qui se veut la salle « la plus luxueuse de Paris » passe de 700 à 500 fauteuils – de modèle Pullman de chez Gallay. Adolphe Trichet choisit pour l’inauguration de son cinéma Drame de la jalousie d’Ettore Scola qui est également à l’affiche du Normandie des Champs-Elysées, du Studio Saint-Germain, du Bonaparte, du Caméo et du Magic Convention. Désormais salle d’exclusivité, le Berthier propose les semaines suivantes la production Walt Disney Les Boatniks de Norman Tokar puis le film d’Édouard Molinaro Les Aveux les plus doux le 19 mai 1971 et enfin Les Troyennes de Michael Cacoyannis le 8 septembre 1971.
Le Berthier reste peu de temps une salle d’exclusivité avec un programme de films porteurs. Il redevient un cinéma de quartier accueillant tardivement les nouveautés qui sont désormais exploitées plus longtemps dans les multisalles – de capacité plus réduites que les grandes salles d’après-guerre. La salle affiche l’un des meilleurs films de Jean-Pierre Mocky L’Albatros le 3 novembre 1971, puis Le Parrain de Francis Ford Coppola à la 14è semaine d’exploitation le 17 janvier 1973 et qui accueille seulement 1.178 spectateurs. Suivent Soleil vert de Richard Fleischer à sa 21è semaine le 13 novembre 1974 pour 577 spectateurs ou bien L’Arnaque de George Roy Hill à sa 33è semaine pour 1.197 entrées.
La semaine du 30 avril 1975, Zorro de Duccio Tessari interprété par Alain Delon est à l’affiche du Berthier. 870 spectateurs assistent cette semaine-là à la projection ignorant qu’ils sont les derniers clients du Berthier qui ferme définitivement ses portes le 6 mai 1975 après quarante années d’activité.
Textes: Thierry Béné.
Documents: Le Film français, La Cinématograpie française, Gallica-Bnf, France-Soir.
Quel plaisir d’avoir grâce à vous des souvenirs de ce mythique cinéma de quartier de jeunesse espérant que vous aurez les résultats demandés, photos et autres, voir le 5, 15 et 17 rue Alfred Roll
Il me semble que le responsable technique du Berthier assurait les stages de formations à l’école rue de vaugirard fin des années 60
Ma mère m’a raconté qu’elle allait assez souvent dans ce cinéma (proche de Levallois-Perret).
Elle m’expliquait qu’à l’époque de sa jeunesse les prix étaient plus accessibles qu’aujourd’hui (comparativement aux revenus perçus) ce qui lui permettait d’aller au cinéma toutes les semaines, voire 2 fois par semaine selon les films passant dans les 3 cinémas de Levallois et ceux de Paris.
Bonjour, j’ai travaillé comme ingénieur du son dans les studios Télétota qui s’étaient installés dans l’ancien cinéma Berthier, après les studios CBS. La photo en couleur me touche : la moquette murale était restée identique, inchangée, dans ce qui était le studio du bas, jusqu’en 1991. J’imagine maintenant ce qu’était ce lieu dans lequel j’ai travaillé tous les jours pendant cinq ans… Merci à vous !
Je fus enfant un habitué des séances du jeudi après-midi. Des milliers de mômes ont ici vécu leurs premiers émois cinématographiques. Je me souviens de La Mélodie du Bonheur, et des Enfants du Capitaine Grant…
Bonjour,
Quel article extraordinaire pour nous qui sommes dans les murs !! Merci pour cette jolie rétrospective dans ce qu’était le Berthier des années 60 !
Aujourd’hui, c’est un studio de post-production son et nous aimerions beaucoup savoir où obtenir les photographies d’époque qui se trouvent dans votre article, pouvez-vous nous aider ?
Merci infiniment !
L’équipe de Re/Al Audio – Karina Films