Adresse: 54 avenue Jean-Médecin à Nice (Alpes-Maritimes)
Nombre de salles: 1 puis 5 sous l’enseigne Pathé Paris.

Alors que le cinéma Pathé Paris de Nice annonce sa fermeture définitive à la fin du mois de juin 2019, revenons sur la salle de 1 400 fauteuils du Paris-Palace, l’ancêtre du complexe cinématographique de l’avenue Jean-Médecin. C’est en 1919 que début l’aventure du cinéma Actual-Palace sur l’artère qu’on nomme encore avenue de la Victoire. La salle, qui est alors une salle d’actualités cinématographiques, connaît un début d’exploitation difficile qui l’amène à modifier à la fois sa programmation et son enseigne. Après quelques mois de fermeture, la salle est reprise en 1925 par le producteur Jacques Haïk qui la renomme Cinéma de Paris. C’est une « salle de 1600 places, la plus luxueuse du littoral avec un orchestre de 17 musiciens. La location se fait à la salle pour la matinée : 2h30 et la soirée 8h30 ».

Ci-dessus: le Cinéma de Paris à l’heure de son inauguration le 9 octobre 1925.

Le Cinéma de Paris est inauguré le mercredi 7 octobre 1925 avec le film « Le Bossu » qui, quelques semaines plus tôt, connaît un grand succès au cinéma parisien Max Linder. « Jour de paye », un film de Charles Chaplin inédit à Nice, précédemment à l’affiche du Marivaux des grands boulevards parisiens, est également inscrit au programme. Le quotidien local Le Petit Niçois du 8 octobre 1925 se fait l’écho de cette ouverture: « nous ne saurions passer sous silence la merveilleuse décoration due au talent de M. Mellano de Cassina, artiste décorateur en vogue, dont les conceptions ont été admirablement réalisées par la maison Weissenbach, qui mérite de chaleureux compliments. Au 1er étage de vastes panneaux de style néo-persan figurent de pittoresques combats de guerriers asiatiques: les panneaux du bas, de style plus simple font ressortir mieux les élégantes toilettes des spectatrices. Enfin l’éclairage électrique de la société Lampyris, prouva une fois de plus que M. A. Valenciennes, ingénieur, est un maître éclairagiste. Félicitons l’excellent orchestre que dirige parfaitement M. Ciappi ».

Les débuts du Paris-Palace, le prestigieux cinéma de Nice.

Le vendredi 19 février 1926, un nouveau changement d’enseigne intervient: la salle arbore désormais le nom de Paris-Palace-Victoria. C’est le film « Âme d’artiste » de Germaine Dulac avec Nicolas Koline qui inaugure ce changement avec sur scène et comme l’indique la réclame « deux grandes attractions des plus grands music-halls du monde Vorelli, le délicieux chanteur de l’Empire de Paris et les Trois Marcellos, les merveilleux acrobates de l’Olympia« . Un mois plus tard, la salle de 1 400 fauteuils prend son nom quasi définitif de Paris-Palace.

Cette année-là, les spectateurs niçois peuvent applaudir dès le 29 janvier et pour deux semaines « Le Fantôme de l’Opéra » de Ruppert Julia avec Lon Chaney puis à partir du 9 avril les quatre époques du film « Les Misérables » d’Henri Fescourt. Viennent ensuite « Détresse » de D. W. Griffith le 22 octobre, « Nana » de Jean Renoir le 3 août de l’année suivante et enfin le 21 mars 1928 le chef d’oeuvre de Cecil B. DeMille « Le Roi des rois ».

C’est à cette époque que le Paris-Palace s’assure l’exclusivité des films des studios de la Paramount comme « Chang » de Merian C. Cooper qui fait l’ouverture du cinéma Paramount à Paris le 24 novembre 1927 et que les spectateurs découvrent à Nice le 4 avril 1928. Les productions du studio américain, qui bénéficient de campagnes de promotion efficaces dans la presse, sont des succès. En 1927, les films y sont annoncés comme des avant-premières: on peut y voir en exclusivité les grandes stars de la Paramount que sont Gloria Swanson, Pola Negri, Harold Lloyd, Clara Bow, Bebe Daniels et Adolph Menjou.

Le 11 mai 1927, un certain Fernandel, alors comique troupier, fait partie du programme du cinéma. Le Paris-Palace est un des plus confortables cinémas de Nice et, en plus de puissants ventilateurs, dispose d’une salle à ciel ouvert. Les actualités Paramount sont projetées au Paris-Palace: on peut y voir la semaine du 27 juillet 1927 le reportage local « La courses des garçons de café » organisée à Nice par les établissements Dansan.

Au début du cinéma parlant, trois salles niçoises sont équipées de cette innovation technologique: le Casino de Paris, le Rialto avec le procédé R.C.A et le Paris-Palace avec le procédé Western-Electric. Le 19 janvier de la même année, le film de William A. Wellman « Les Ailes » est certainement le film que « tout Nice voudra voir et entendre! ». La salle intégrée au circuit Paramount, à l’instar des cinémas Familia à Lille, Opéra à Reims, Odéon à Marseille et du Français à Bordeaux, affiche les productions françaises tournées par la major américaine dans les studios de Joinville dès 1930 puis les films tournés dans ses studios de Los Angeles.

Ci-dessus: le cinéma Paris-Palace programmé par la Paramount avec « Marius » à l’affiche le 11 décembre 1931.

Les films du génial Ernst Lubitsch occupent souvent l’affiche du Paris-Palace comme « Parade d’amour » le 1er mai 1930 pour trois semaines d’exploitation, « Monte-Carlo » le 11 février 1931, « Le Lieutenant souriant » le 29 janvier 1932 ou « Aimez-moi ce soir » le 1er février 1933. Les films de Joseph Von Sternberg avec sa muse Marlène Dietrich sont également programmés dans la salle comme « Cœurs brûlés » le 13 novembre 1931, « Agent X 27 » le 19 février 1932 ou bien « Shanghaï Express » le 24 août 1932. Cette période est marquée par la sortie exclusive à Nice de « Marius » d’Alexander Korda le 11 décembre 1931 et, avant sa projection dans la capitale, celle de la première version de « Topaze » réalisée par Louis Gasnier le 28 décembre 1932.

Les établissements Jacques Haïk connaissent des difficultés financières qui entraînent sa faillite le 29 janvier 1933. Le Paris-Palace, qui est tombé dans son escarcelle, est confié en gérance à la G.F.F.A. (Gaumont Franco-Film Aubert). Le 21 mars 1936, le quotidien L’Éclaireur de Nice annonce dans ses colonnes la fermeture du cinéma Paris-Palace: « Une certaine émotion s’est manifestée hier à Nice, en constatant que le Paris-Palace était fermé et aussitôt les bruits les plus fantaisistes ont couru. La vérité est plus simple : comme toutes les salles dépendant de la liquidation de la société Jacques Haïk, le Paris-Palace vient d’être vendu. Les nouveaux propriétaires ont décidé de fermer la salle quelques jours pour la transmission des pouvoirs. Rien de plus naturel. »

La faillite de la G.F.F.A. amène la société Actual à reprendre l’exploitation du cinéma sous le nom éphémère d’Actual-Paris-Palace afin, selon le quotidien Le Petit Niçois « de mener la salle vers de brillantes destinées ». En effet, depuis 1935, la salle n’a plus accès aux grands films populaires qui sont programmés à l’Escurial, au Forum ou dans la salle du Casino. Actual prend l’heureuse initiative de présenter les films étrangers, la plupart du temps américains, deux fois par semaine en version originale pour satisfaire tous les publics. Par ailleurs, la salle tente le cinéma permanent de 14h à 19h30, puis une soirée avec location possible. Quelques semaines plus tard, la salle revient à des séances séparées.

Ci-dessus: vues de la salle du cinéma Actual-Paris-Palace en 1936. 

Monsieur Raoul d’Ast, directeur de la salle, évoque dans le Petit Niçois du 31 octobre 1936 l’avenir du cinéma Actual-Paris-Palace: « Cet établissement sera la nouvelle image de l’ancien Paris-Palace : image embellie, modernisée, complètement transformée… Notre but est de redonner à cette salle, le lustre et l’éclat auxquels elle fut accoutumée et de la maintenir au premier rang des cinémas d’exclusivité de Nice. Un goût éclectique mais sobre a guidé la décoration pour donner aux futurs habitués le maximum de bien-être. De nombreuses places ont été sacrifiées pour permettre de placer des fauteuils vastes séparés par de vastes espaces. Les appareils Western Electric sont les plus fidèles reproducteurs de sons et les murs ont été spécialement aménagés afin qu’aucune interférence ne gêne la sonorité ».

On peut ainsi découvrir sur le grand écran du cinéma des œuvres comme « Casta diva » de Carmine Gallone avec la grande vedette de l’époque, la soprano Martha Eggerth, « La Fille du bois maudit » d’Henry Hathaway le 13 janvier 1937 ou bien « Naples au baiser de feu » d’Augusto Genina avec Tino Rossi, Mireille Balin et Michel Simon le 8 décembre de cette même année.

Ci-dessus: « La Grande illusion » de Jean Renoir à l’affiche du Paris-Palace à partir de 1937.

En novembre 1938, le directeur du Paris-Palace Monsieur A. Cari apporte une double innovation technique: l’équipement du Mirrophonic, le nouvel appareil sonore de la Western-Electric qui supprime toutes les déformations sonores pour obtenir une pureté aussi parfaite que possible, ainsi que l’installation d’un écran panoramique. Ces nouveautés sont découvertes par les spectateurs avec la sortie du film de Leni Riefenstahl « Les Dieux du stade ». Ces deux procédés rencontrent la ferveur du public et sont installés dans la foulée dans le cinéma cannois Star que dirige également M. Cari.

Ci-dessus: « Circonstances atténuantes » de Jean Boyer avec Arletty et Michel Simon à l’affiche le 15 novembre 1939.

Le Paris-Palace en temps de guerre.

Pendant la guerre, les productions américaines continuent d’être exploitées en zone libre. On peut ainsi découvrir sur l’écran du Paris-Palace le 8 janvier 1941 « La Vieille fille » d’Edmund Goulding avec Bette Davis ou, le 2 avril, « L’Autre » de John Cromwell avec Cary Grant et Carole Lombard. « La Fille du Puisatier » de Marcel Pagnol triomphe pendant les fêtes de fin d’année 1940 au Paris-Palace ainsi qu’au Forum. Le film de propagande « Le Juif Süss » est à l’affiche du Paris-Palace et du Forum la semaine du 21 mai 1941 alors que Nice est encore en zone libre: l’occupation italienne de Nice débute le 11 novembre 1942, celle allemande le 8 septembre 1943.

Durant l’Occupation, le Paris-Palace, le Forum, les Variétés et le Studio 34 sont rattachés au circuit Sogex. Les films en exclusivité au Paris-Palace sont partagés avec l’écran du Forum à l’instar de « La Ville dorée » de Veit Harlan le 17 septembre 1943, « L’Assassin habite au 21 » de Henri-Georges Clouzot le 15 octobre, « Adrien » réalisé et interprété par Fernandel le 22 décembre ou bien « Le Ferme aux loups » de Richard Pottier le 26 avril 1944.

A la Libération, les films américains reviennent nombreux sur l’écran du Paris-Palace comme le film de John Ford « Sur la piste des Mohawks » à l’affiche le 7 novembre 1945 ou bien celui de W.S. Van Dyke « Amants » le 20 juin 1946. Au sortir de la guerre, certains films font l’événement au Paris-Palace: « La Bataille du rail » de René Clément programmé le 12 juin 1946, « Panique » de Julien Duvivier d’après Georges Simenon le 7 mai 1947, « Rebecca » d’Alfred Hitchcock le 28 janvier 1948 ou « Jour de fête » de Jacques Tati en octobre 1949.

Au mois d’octobre 1946, la revue professionnelle La Cinématographie française mène une enquête sur l’exploitation niçoise et évoque évidemment le Paris-Palace: « La salle en pente douce vers l’écran, mesure 40 m sur 30 mètres. L’orchestre comporte 1000 places et le balcon, 400 de face en fauteuils et loges situées de côté. La décoration en est conçue dans une tonalité crème unie : les fauteuils sont de couleur rouge orangé ainsi que le rideau de scène. Les portes sont noires, garnies de bande de cuivre rouge. L’éclairage est entièrement indirect dans l’épaisseur des murs ou des plafonds… L’écran en tissu caoutchouté est de vastes dimensions puisqu’il mesure 10 mètres sur 8 mètres… Pendant la période estivale, un plafond mobile donne aux spectateurs tous les avantages d’une salle de plein air sans qu’ils en subissent les inconvénients ».

En octobre 1946, les tarifs de pavés publicitaires dans la presse locale augmentant considérablement, les exploitants niçois cessent la diffusion de leurs annonces provoquant une baisse de la fréquentation des cinémas, dont la salle du Paris-Palace. L’année suivante, les personnels des cinémas de Nice appellent à une grève « suite au refus du syndicat patronal d’octroyer aux employés des salles une prime provisionnelle ». Après 34 jours de grève, le Paris-Palace rouvre le 10 décembre 1947.

Gaumont à la tête du Paris-Palace.

Au début des années 1950, la salle intègre le circuit Gaumont, tout comme le Rialto et le Casino municipal. Les sorties de productions à fort potentiel commercial comme « Cendrillon » de Walt Disney le 27 décembre 1950, « Caroline chérie » de Richard Pottier le 21 mars 1951 ou « Le Petit monde de Don Camillo » de Julien Duvivier le 6 août 1952, permettent une augmentation de la fréquentation de l’établissement.

Ci-dessus: la façade rénovée du Paris-Palace en 1951 exploité par Gaumont.

En 1951 la façade du Paris-Palace est rénovée par l’architecte Georges Peynet, connu comme l’architecte des cinémas. La Cinématographie française commente cette réalisation pour la Gaumont: « Par son auvent luminescent, son pavage, son hall d’accès brillamment orné est d’un puissant appel au public ». Le 31 octobre 1951, le film d’Andrew Marton et Compton Bennet « Les Mines du roi Salomon » inaugure le cinéma rénové.

Dans ces années d’après-guerre, le Paris-Palace devient la salle la plus fréquentée de Nice avec, pour le premier trimestre 1952, 124 765 entrées au Paris-Palace, 49 986 à l’Escurial, 57 240 au Forum, 94 348 aux Variétés et 93 057 au Casino. Au cours de la brillante soirée de gala du 15 février 1955, le cinéaste Henri-Georges Clouzot présente dans la salle Gaumont Paris-Palace son film « Les Diaboliques ». La presse corporative signale cette année-là que, pour la première fois à Nice, une salle – le Paris-Palace – a dépassé le cap des 550 000 entrées annuelles.

A l’occasion de la première le 31 mai 1956 de « Cette sacrée gamine » de Michel Boisrond, les trois acteurs du film montent sur la scène du Paris-Palace: Jean Bretonnière, Raymond Bussières et la jeune Brigitte Bardot.

Ci-dessus: la façade du cinéma Paris-Palace en 1960.

Ci-dessus: le hall du cinéma Paris-Palace en 1960.

Ci-dessus: vue de la salle avec l’orchestre et le balcon en 1960.

Ci-dessus: vue depuis le balcon du cinéma en 1960.

En 1960, avec la rénovation de la salle du Paris-Palace par Georges Peynet, la revue professionnelle Le Film français commente sa réouverture qui a lieu le 4 mars: « La salle très bien placée n’était pas mise en valeur, ni par sa façade, ni par son entrée. L’architecte a réussi à éliminer ces défaut: en maintenant l’ancienne marquise. Il l’a revêtue de plexiglas violemment éclairée: allégée, elle paraît avoir grandi et se couronne d’une enseigne horizontale développée sur toute la largeur. L’effet lumineux descend verticalement et sert à l’insertion des lettres de programmation. Le même mouvement lumineux se continue jusqu’au fond du hall où une série de dalles translucides compose un dessin original… Le foyer s’ouvre par une batterie de portes en frêne décoloré verni. Les sols et les autres murs sont tapissés d’une moquette « bleu émeraude » , mais sur les plafonds à deux niveaux jouent les « jaune de Naples » et les « rouge antique ». La salle a subi d’importantes modifications et le plafond ancien est masqué par un plafond surbaissé. A l’orchestre, les fauteuils en Jersey « gris de payne » clair se détachent sur le revêtement plastique « bleu électrique ». Dans les allées et dégagements ; moquette « corail ». Si le fond de la salle n’a pas changé, des coupoles en allègent le plafond de dessous la corbeille. En revanche, la corbeille a été totalement remaniée par des gradins de 1m10 de largeur implantés de fauteuils « club » d’un grand confort, également habillés de Jersey de nylon gris. La balustrade en fer forgé, à main courante de plastique « corail » remplace l’ancien muret. A l’orchestre, la moquette « bleu émeraude » garnit le fond et les murs latéraux ainsi que les vomitoires et les dégagements des corbeilles. Les parois latérales sont décorées de losanges « Jaune de Naples » qu’encadre un plissé soleil de soie de verre, mis en valeur par des appliques d’opale, laiton et verre teinté ».

La cabine de projection de la salle est agrandie pour recevoir les derniers projecteurs 70MM qui permettent le passage des films au format Todd-AO et Supertechnirama 70 comme ceux en 35MM. Le Paris-Palace s’assure l’exclusivité de plusieurs films au format 70MM: « La Mélodie du bonheur » de Robert Wise le 2 mars 1966, « Les héros de Télémark » d’Anthony Mann le 3 mars 1966 ou bien « Paris brûle-t-il? » de René Clément le 2 novembre 1966.

Durant les événements de mai 68, des coupures électriques affectent la quasi-totalité des salles de cinéma de Nice à l’exception du Gaumont-Palace, des Variétés et du Paris-Palace qui ne voient pas leurs fréquentations chuter.

Le Paris-Palace devient le Pathé Paris.

D’importants succès commerciaux sont à l’affiche de la salle avant sa transformation: « La Piscine » de Jacques Deray le 12 février 1969, « Dernier domicile connu » de José Giovanni le 4 mars 1970 ou « Le Cercle rouge » de Jean-Pierre Melville le 21 octobre 1970. A la fin du mois de mai 1973, la salle ferme ses portes pour subir d’importants travaux: deux salles sont créées sous la direction des architectes M. Scob et M. Touraine « l’une de 700 places, balcon et orchestre de tonalité bleue eu grise et écran de 7 mètres de base. La seconde salle de 300 places, balcon et orchestre, également de tonalité grise et bleu et écran de 7 mètres de base. Une seule cabine est créée pour les 2 salles, l’une semi-automatique Philips et l’autre automatique Cinémeccanica. Les fauteuils super confort à espacement métrique de teinte grise pour la salle 1 et bleus pour la salle 2″.

Ci-dessus: vue en 2008 de la façade du cinéma devenu Pathé Paris.

Ci-dessus: le hall du Pathé Paris en 2008.

Le nouveau complexe de deux salles Paris-Palace rouvre ses portes à la fin de l’année 1973 et adopte une programmation dédiée aux films grand public. Pathé rachète le cinéma et le transforme en multisalles atteignant cinq salles. Faisant suite à l’ouverture du Pathé Gare du Sud en 2018, la société d’exploitation décide de fermer son établissement centenaire le 30 juin 2019 et laisse orphelin le Pathé Masséna, seul cinéma encore en activité sur l’avenue Jean-Médecin qui comptait, dans les années 1970, une dizaine de complexes cinématographiques.

Remerciements: M. Thierry Béné.
Documents: Le Film français, La Cinématographie française et collection particulière.